Frédéric Dard - Les prédictions de Nostrabérus

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Les prédictions de Nostrabérus: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu sais qu'il se passe des drôles de choses en Suède ?
Viens-y avec moi, tu verras !
Tu verras ce que t'as encore jamais vu.
Tu verras : des merderies modèles, des partouzes géantes, des mariages d'hommes, que sais-je ?…
Tu crois que c'est à cause du froid que les frangines de là-bas ont le réchaud incandescent, toi ?
Et ce serait les brunes nordiques qui refileraient à Béru ce don de double vue ?
Je le savais déjà voyeur, le Gros.
Pas mal voyou, aussi, dans son genre.
Mais voyant, alors ça, je te jure !
Viens te rendre compte comme les petites Suédoises s'enflamment facilement.
Suffit de savoir les frotter !
Viens, je te dis !

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Je hausse les épaules.

— Pourquoi douterions-nous ? Il nous a déjà donné tant de preuves de sa voyance. De toute manière, Patron, maintenant que Borïgm est mort, toute piste est coupée. Nous n’avons que les visions du Gros à quoi nous raccrocher.

— J’informerai les hautes instances de chez nous. J’aimerais assez qu’on envoie une mission d’étude au Groenland, histoire de vérifier.

— J’aimerais également, monsieur le directeur…

Eggkarte entrouvre la porte.

— Madame Bérurier au téléphone, annonce-t-elle.

Pour lors, mon cher grand Gros s’arrache de son fauteuil et passe dans la pièce voisine où les deux jeunes mariés se font des mamours attendrissantes.

Il cramponne le combiné.

— Berthe ?

Sa voix est sèche, péremptoire.

— Ici, Alexandre-Benoît, ma vache… Ta gueule, je cause ! Je veux te dire une chose : j’ai beau z’être au nord de la Suède, je te vois. Parfaitement ! J’ai un don. T’es avec Alfred, bougresse. Y te calce dans ma propre chambre à coucher. Quoi ? Non, c’est pas la concierge qui m’a prévenu. Je vous vois, je te dis. J’ai un don ! J’sus devenu visionneur en Suède. Un don, ça s’explique pas. Tu veux que j’ te dise, Berthe ? J’imaginais pas ça. J’ sus déçu. Naturliche je me savais cornard.

Depuis des années j’ sais qu’Alfred t’embourbe, mais je disais trop rien parce que j’espérais qu’y te réussissait, l’apôtre. J’ me disais : du moment qu’elle se le fait avec persévérance, c’est qu’y doit avoir quéque chose que je dispose pas. J’ me prêchais le calme : Béru, t’es qu’un p’tit paysan dégrossi. Alfred, lui, est un coiffeur de la ville, qu’a reçu des instructions, des éducations. Y doit lui pratiquer des séances mémorables que je sus incapable de rivaliser avec. J’en prenais mes parties, quoi ! J’étais modeste. Et v’là que grâce à mon don, j’ vous vois bouillaver, les deux. Quelle misère ! C’est ça qu’il appelle baiser, ton Alfred ? Dis, il a un bistouri de renard, ce con ? Et y s’en sert comme un vitrier de son couteau à mastique. J’ vous regardais faire et la honte m’en venait pour lui. Quel minable ! Dis, la Mère, tu préfères ses petites singeries de garenne à mes envolées majestueuses ? Allons, allons, allons, de qui se moque-t-on ? Un coup de rein de ramoneur, et j’ te connais bien ! Ma pauv’ fille. Tu te rappelles pas les tringlées monstres au camarade Béru, dis, Poulette ? La manière caressante qu’il te fignole l’œil de bronze en brossant ? Evidemment, c’est pas Alfred qui peut te réussir un encerclement pareil avec ses brandillons de pingouin ! Et quand je te fais mon solo de flûte de Pan à moustaches, que t’en renverses not’ lampe de chevet à force d’estase, hein ? Non mais, non mais…

Se faire encorner par cette petite vermine frisottée, je te jure, y a de quoi se couper les burniches au sécateur ! Sérieusement, ça te donne pas le fou rire, ses espiègleries à ce mal queuté ? Toc, toc, le petit ouistiti du zoho ! Dis, faut qu’y se parfume pour que tu le sentes ! Merde, je parie que c’est ça, hein ? Il te chambre à l’odeur. T’es une reniflante, Berthy. Tu me doubles avec l’œillet fané de Grenoville. Je sus pas cocu par un chibre, mais par un flacon ! Quand je pense que juste avant de partir je t’ai fait la sentinelle polissonne debout dans notre vestibule pendant que Marie-Marie regardait « Des chiffres et des lettres » à la téloche. Que je t’ai coltinée sur au moins cinq mètres en tringlant, pisque t’aimes coïter en marchant ! Boug’ de grosse punaise, va ! Demande à ton Alfred d’en faire autant. Même à l’aide d’une brouette y y’arriverait pas, ce nœud flasque, avec ses biceps d’aiguille à tricoter !

Non, je te jure, les gonzesses, y a des moments, tu comprends plus. T’as beau chercher des hypothèses, des escuses, faire ton propre m’éencule pas, c’est le blagoute complet. Dedieu, et la semaine dernière, quand la digue m’a emparé dans notre bagnole en allant chez Pinaud bouffer. Que je t’ai fait la chevauchée héroïque dans notre 4L qu’à présent la banquette avant n’a plus de dossier. Même qu’a fallu que je sorte engueuler la populace voyeuse quand on a eu terminé. Et l’été dernier, chez ton cousin, à la campagne ? Tu te la rappelles la monumentale tringlerie dont je t’ai fait l’avantage sur la table de la ferme, pendant que Germaine traisait les vaches ? Tellement que la grand-mère en a pissé dans son fauteuil, d’émotion, la pauv’ femme.

« Tout ça pour te laisser culbuter par un merlan pas frais. C’est ben pour le plaisir, hein ? Dedieu, attends seulement que je rentre à tome. Tu vas mordre le topo. Je lui montrerai la manière de s’en servir, de la Berthe. Je veux qu’il apprenne qu’un instrument pareil, c’est pas seulement pour faire du bruit. On lui produira la toute grande séance de gala. Le pouce majuscule pour commencer. Le doigt dans le judas. La bébête qui monte, le pou nerveux, le signe du cancer. Toute la lyre. Et l’enfourchement en voltige. Le pas des lanciers. Le cosaque en folie. On purge B.B. Lartilleur de Metz. Faut pas qu’y meure idiot, cet homme. On lui apprendra tout ce dont il a raté. En attendant, dis-y qu’y saute dans son futal, puis dans sa chignole et qu’il aille se faire beurrer le trésor chez les Grecs, c’est tout ce qu’il mérite. »

Il raccrocha, ayant maigri de trois bons kilogrammes à gesticuler.

Un peu plus tard, nous prîmes congé des deux tantes nouvelles mariées. Elles nous suppliaient de prolonger notre séjour chez elles, mais nous refusâmes et atténuâmes leur déception en leur promettant des cartes postales de Paris.

Conclusion

Dans son burlingue, le Vieux devient quelqu’un d’autre.

Là s’accomplit pleinement sa majesté.

Là, il est véritablement nanti DU pouvoir.

La scène se passe huit jours après notre retour (sans trop d’encombres ni encombrements).

Il est mécontent. Des traits verticaux creusent son visage. Rien de pire qu’une ride verticale : elle dénonce les tourments d’un individu.

— Asseyez-vous, mon vieux.

Chose curieuse, il a troqué son éternel bleu croisé contre un costard pied-de-poule (chemise blanche, cravate noire, néanmoins).

Le « vieux » du Vieux dépose quelques kilogrammes de cul sur le siège désigné et attend.

C’est le soir. De nuit, son bureau fait plus solennel encore. On se croirait dans l’étude d’un grand notaire de la place.

— Je viens de recevoir un rapport confidentiel à propos du Groenland.

Un temps.

En homme soigneux, il ménage ses effets.

— Il est exact que de gros travaux de forage sont en cours. Patronnés par les autorités danoises, mais exécutés par des techniciens et du matériel américains. Officiellement, il est question de pétrole, mais nos observateurs prétendent que les engins mis en place ne correspondent pas à ceux dont on se sert généralement pour l’extraction de l’or noir.

— Donc Bérurier a vu juste, monsieur le Directeur.

— Probablement. Il nous faudrait donc admettre l’existence de cette gigantesque météorite composée d’ Inertium et venue Dieu sait d’où ?

« Il est probable que les Américains l’exploiteront à des fins commerciales et qu’on en entendra parler dans un avenir prochain. »

Il soupire.

— Dommage pour nous. Mais j’ai un autre sujet de déconvenue, San-Antonio.

— Vraiment ?

Il pousse vers moi une feuille de papier arrachée à un cahier d’écolier. Les taches d’encre et de graisse qui la constellent me renseignent quant à l’expéditeur.

— Je peux lire, monsieur le directeur ?

— Je vous en prie.

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