Frédéric Dard - Les prédictions de Nostrabérus

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Les prédictions de Nostrabérus» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1974, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les prédictions de Nostrabérus: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les prédictions de Nostrabérus»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Tu sais qu'il se passe des drôles de choses en Suède ?
Viens-y avec moi, tu verras !
Tu verras ce que t'as encore jamais vu.
Tu verras : des merderies modèles, des partouzes géantes, des mariages d'hommes, que sais-je ?…
Tu crois que c'est à cause du froid que les frangines de là-bas ont le réchaud incandescent, toi ?
Et ce serait les brunes nordiques qui refileraient à Béru ce don de double vue ?
Je le savais déjà voyeur, le Gros.
Pas mal voyou, aussi, dans son genre.
Mais voyant, alors ça, je te jure !
Viens te rendre compte comme les petites Suédoises s'enflamment facilement.
Suffit de savoir les frotter !
Viens, je te dis !

Les prédictions de Nostrabérus — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les prédictions de Nostrabérus», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il sort en claquant violemment la porte.

Moi, je commence à devenir mou de la coiffe avec leurs giries au Vieux et à Béru. Les gars qu’on doit faire parler en prétendant qu’ils n’ont rien à dire, et ceux qui déterrent des montagnes vertes, me cavalent sur futur champ de manœuvre de la prostate.

— Bon, attaqué-je, avec un rien de hargne, en somme, vous voulez arracher à Borg Borïgm une vérité qu’il ignore ?

— Positivement.

— Qu’est-ce qui vous a amené à connaître l’existence de Borïgm et son secret ?

Il hoche la tête.

— Un fait divers très banal au demeurant, mon cher.

Il prend du temps, des mines. Un gourmet de l’anecdote, Pépère. Un voluptueux de la confidence. Je l’aurais vu prélat, avec de l’onction, de belles robes moirées, des chaînes d’or et de fumantes bagouzes à faire baiser.

Après avoir chatteminé, il jacte :

— Il y a quelque temps, un individu du nom de Erik Erikson a été agressé dans une rue chaude de Paris. Il allait y lever quelque prostituée, selon son habitude. Il en a abordé une dont les charmes lui convenaient. Elle était en conversation avec un Noir qui n’a pas apprécié le peu de cas qu’Erikson faisait de lui. Cela a commencé par des insultes et s’est achevé par un coup de couteau dans le ventre du Suédois, car j’oubliais de vous préciser que cet Erikson…

— J’avais déjà compris, Patron.

— On a transporté le blessé à l’hôpital. Etat désespéré. Une intervention fut jugée inutile.

Il humecte le bout de son médius pour lisser le coin de sa paupière. C’est sa façon, à ce grave monsieur, de se dérider.

J’ai envie de lui demander s’il compte continuer son récit ou jouer à pigeon vole. Le pigeon, en l’occurrence, se nommant San-Antonio.

— Et après, monsieur le dear recteur (je m’amuse à lui faire des jeux de mots mentaux, sous le manteau, sans qu’il s’en aperçoive).

— Erikson comprit qu’il allait mourir et demanda à me parler.

— A vous ?

— Au chef de la police, ce qui revient au même.

— An nez fait (je continue le jeu), conviens-je. Et vous souscrivîtes à sa requête, Patron ?

— Pas immédiatement. Je lui dépêchai pour commencer Ballamou, mon secrétaire. Et encore, parce que Erikson était suédois, c’est-à-dire ressortissant d’un pays qui, par sa… son… et ses… plochmolles, mérite considération. Erikson refusa de se confier à Ballamou. Il déclara ne vouloir parler qu’à moi seul, et précisa qu’il s’agissait d’un secret d’Etat. Quand j’appris la chose, l’instinct me poussant, je me rendis incognito au chevet du moribond.

Le vieux Nœud laisse égrener des secondes pour que je puisse confortablement prendre la mesure de sa magnanimité.

— Erikson, reprit-il enfin, me révéla qu’il était une espèce de banni. Il dut quitter la Suède voici quelques années à la suite d’une ténébreuse affaire. A l’époque, il travaillait pour les S.S.S. (services secrets suédois). Et savez-vous comment se nommait son chef, mon garçon ?

Son garçon élève son épaule gauche de huit centimètres et la laisse retomber, en signe d’ignorance.

— Maeleström !

Je bondis.

— Couhâ !

Mon Vénérable déguste ma surprise avec une cuiller à sorbets.

— Eh oui… Maeleström, San-Antonio. Le grand patron des S.S.S. Notez que je connaissais son nom tout comme je connais celui des grands patrons du R.A.S., du C.Q.F.D., du P.P.C., du R.A.T.P., du S.M.I.G., du R.S.V.P. et autres… Ben voyons, mon petit ; ben voyons…

— Ben voyons ! reprends-je en écho.

Le Dabe rit radieux.

— Ce serait malheureux, non ?

— Tu parles ! m’oublié-je. Oh, pardon !

Il se marre moins, planque son râtelier et déclare :

— Quand, après ses meurtres, Borg Borïgm fut incarcéré, Maeleström, aidé d’Erikson, le soumit secrètement à de fréquents interrogatoires. Il exigeait du prisonnier de savoir où et comment ce dernier s’était approprié une mystérieuse denrée qu’il appelait « Inertium ». Borïgm jurait qu’il l’ignorait. Erikson le soumit à la torture, au sérum de vérité, on lui fit des promesses mirobolantes, ce fut en vain. De guère lasse, Maeleström chargea son homme de confiance de le faire évader. Son plan consistait, vous pensez bien, à filer le fugitif. Le coup classique. L’évasion s’opéra le mieux du monde, seulement il y eut un hic : Borg Borïgm faussa complètement compagnie à ceux qui lui avaient redonné la clef des champs. C’est l’histoire de la souris dont se joue le chat et qui, brusquement, disparaît par un trou que le raminagrobis n’avait pas prévu. Les recherches pour le retrouver furent vaines. Maeleström chassa Erikson de ses services, dont lui-même démissionna quelques années plus tard. Il n’eut plus qu’une idée : retrouver Borïgm. Il y consacra son temps et son argent, engagea des policiers américains, anglais, en pure perte. Un jour, il eut vent de votre réputation et décida de vous essayer à cette chasse. Il s’y prit par la bande, fit campagne pour vous au Nobel. Vous eûtes le prix. La suite, vous la connaissez mieux que moi.

Un certain désenchantement me parcourt l’épiderme.

— En somme, ce n’est pas les mérites de mon œuvre que l’on a couronnés, Patron. On s’est servi d’elle pour piéger le flic ?

Il me tapote la joue, très Napoléon I er.

— Pas de crise d’orgueil, mon petit. Si ces mérites n’existaient pas, le piégeage n’aurait pu se perpétrer… Tout est bien ainsi.

Il s’accommode parfaitement de la vanité des autres, le Scalpé. C’est merveilleux, comme on en fait bien son affaire, des autres. De leurs malheurs, de leurs problèmes. On accepte sans mal leurs misères, voire leur disparition. Ils s’en vont, on se referme sur leur départ, pareils à la terre. On les consomme, on les finit, on les oublie. Nos souvenirs ne sont que des rots de l’âme à éventer d’un geste.

Enfin, mon cas doit rester en marge de l’enquête.

— Que savez-vous de l ’Inertium, monsieur le directeur ?

— Rien, sinon qu’il s’agit probablement de ce produit capable de muer instantanément l’eau chaude en glace.

— Pourquoi prétendez-vous que Borg Borïgm ignore tout de ce produit alors qu’il l’utilise ?

— Ce n’est pas moi, c’est Erikson qui prétendait, San-Antonio. Il a eu Borïgm à disposition, l’a questionné jusqu’aux limites humaines. Il est certain de deux choses : Borïgm ne sait rien et l ’Inertium est l’une des plus grandes découvertes depuis le commencement de notre ère.

— Comment ont-ils découvert son existence ?

Le Vieux sourit.

— J’attendais. Eh bien, c’est à cause du meurtre des jeunes filles, San-Antonio. Le secret a été bien gardé. On les a retrouvées dans un bloc de glace qui dérivait sur le lac Vättern, en été, alors que la température était supérieure à 10 degrés, vous m’entendez ? Elles avaient été violées, égorgées, et puis congelées. C’est cette congélation qui alerta les S.S.S.

Le pâlichon soleil d’hiver, couleur d’œuf en conserve, se hasarde dans la maison. Quelle étrange situation ! Combien saugrenue ! Les deux tantes nouvelles mariées. Borg Borïgm, l’insaisissable, enfin saisi. Sa mignonne gonzesse… Le mage Nostrabérus. Et surtout, ah, oui, surtout, le Vieux, là en position illicite, complice d’un coup de force, piqué au vif par une énigme bizarroïde.

— Bien, mon garçon, s’ébroue-t-il, nous allons attaquer. En somme, nous disposons des principaux éléments. Par quoi commençons-nous ?

Je pris dans ma poche le petit flacon de métal prélevé dans la botte de Borïgm et le déposai sur la table.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les prédictions de Nostrabérus»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les prédictions de Nostrabérus» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les prédictions de Nostrabérus»

Обсуждение, отзывы о книге «Les prédictions de Nostrabérus» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x