Frédéric Dard - Ça tourne au vinaigre

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Ça tourne au vinaigre: краткое содержание, описание и аннотация

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Béru ne bronche pas… Je lui file une bourrade et le Gros bascule contre la vitre. Alors,je sens une cohorte de fourmis envahir mon calbar et remonter le long de mon anatomie. J'actionne le plafonnier de la voiture et je vois une formidable flaque de sang sur la banquette. Le Gros a bloqué une praline dans la région du cou et il s'est à peu près vidé. Tel, il me paraît un peu mort. Toute l'affection que je lui porte me remonte à la gorge.
— « Béru ! je balbutie. Béru, vieux pote, joue pas au con… Tu m'entends, dis ? »

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Ils avaient fouillé une fois de plus l’appartement, mais en vain… Ils étaient affolés par les deux meurtres commis dans la journée. Seruti était devenu, paraît-il, une sorte de bête féroce… Comme ils sortaient de l’appartement pour monter le cadavre dans la chambre de bonne de Martine, afin de gagner du temps en retardant la découverte de celui-ci, ils s’étaient trouvés nez à nez avec Bérurier…

Or, et c’est là que ça se corse, comme dirait le Gros. Seruti connaissait mon pote l’Enflure pour l’avoir vu souvent à la salle d’entraînement où Béru allait visionner les préparatifs de son neveu… Il savait que c’était un poulardin et s’est cru flambé… Il a collé un marron au Gros, l’a charrié dans sa voiture et là, lui a tiré une balle dans le cou en prenant soin d’entortiller un cache-col autour du revolver pour en étouffer le bruit. Il projetait d’embarquer l’auto et son chargement dans un autre quartier après… Lui et Martine ont coltiné le cadavre de la Hollandaise au sixième et l’ont filé sous le lit… Puis ils sont redescendus pour fuir, mais j’étais à l’auto de Béru… Ils ont alors cru à l’arrivée de renforts et sont remontés se terrer dans la chambre…

Le cadavre de la femme ayant disparu, nul ne pouvait croire que la soubrette était dans le coup… Si le pâté de maisons était cerné, ils avaient intérêt à se planquer en attendant…

Mon arrivée avec Pinuche les avait tenus sur le qui-vive… La môme Martine avait joué les bonniches en défaut avec un brave militaire… Elle s’était rendu compte que nous n’étions que deux et Seruti avait fui…

Elle se tait, la pauvrette, à bout de souffle.

— Comment se fait-il qu’il n’a pas pris sa voiture ?

— Il a peur qu’on l’ait repérée, car elle était devant la vôtre…

— Et dis-moi, mon petit cœur, comment se fait-il qu’il soit, en pleine nuit, retourné chez Van Voorne ?

— Il avait oublié ses gants chez lui… Il voulait les récupérer…

— C’est toi qui as téléphoné chez Josephini après son départ, cette nuit ?

Elle ouvre de grands yeux…

— Moi ? Oh ! non. Je suis venue ici attendre Beppo dès que j’ai pu…

Je regarde Pinuche.

— T’étais pas chlass, tout à l’heure, mec ? T’es bien certain que ça n’est pas toi qui ?

Pinaud hausse les épaules.

— Môssieur le commissaire, rouscaille-t-il, je crois que vous mettez en doute le bon fonctionnement de mes facultés mentales ?

— Leur bon fonctionnement, non, dis-je, seulement leur existence.

Là-dessus, nous embarquons la souris et téléphonons à police secours pour le déblaiement du garage… Inutile de déranger l’hosto : Seruti est mort comme tout un cimetière !

DERNIÈRE REPRISE

Nous l’avons, l’explication du mystère au cours de la perquisition que nous effectuons dans la piaule de Martine après avoir enchristé celle-ci.

— Je suis bien aise de vous voir, déclare la dame du standard qui, cette fois, s’est fait une super-beauté. J’ai essayé de vous toucher après votre départ en téléphonant à Littré 62–64 où je pensais que vous vous rendriez… Figurez-vous qu’un locataire qui se lève très tôt — il travaille dans une fonderie — a découvert des traces de sang dans le monte-charge… J’ai pensé que ça pouvait vous intéresser, alors j’ai…

— Merci, dis-je, vous êtes une puissante auxiliaire de la police, mon petit, aussi vous serez décorée du Mérite agricole pour services rendus à la volaille !

Là-dessus, nous gagnons la chambrette de Martine qui ressemble davantage à celle de Landru qu’à celle de Mimi Pinson.

Nous trouvons bien le cadavre de M meVan Voorne, mais de diams point… À croire que ces cailloux se sont volatilisés, désagrégés ou… ont changé depuis belle lurette de proprio…

Midi sonne quand nous repartons. Pinuche titube littéralement. Nous sommes comme deux types ivres… Ivres de fatigue, las de tout, de la dégueulasserie de la vie et de nos semblables. Las de charrier notre pauvre carcasse surtout…

— Bon, conclut Pinaud qui ne saurait énoncer une décision sans la commencer par ce mot… Bon, maintenant, au dodo !

— Mes choses ! lui dis-je, peu protocolaire lorsque j’en ai ma classe. On a un petit turbin… Un turbin mignonnet… Du gâteau, le couronnement de cette nuit infernale, viens…

— Mais où, tonnerre de Brest ? s’emporte le digne fossile.

— À la Grande Cabane…

Dans la cellote du genre grisâtre où il croupit, Abel fait une drôle de bouille. Aussi, lorsque nous y pénétrons, l’éternel Pinuche et moi-même, braque-t-il sur nous des yeux éperdus d’espoir.

— Alors, monsieur le commissaire ?

— Alors, tout est en ordre, lui dis-je, l’affaire est presque terminée…

Il a un sursaut d’allégresse.

— Je vais pouvoir me barrer du placard ?

— Peut-être, Abel, une fois que tu auras fini de me dire la vérité…

— Mais je vous l’ai dite, monsieur le commissaire…

— En partie… La vérité, vois-tu, mon gars, c’est comme une femme ; pour qu’elle soit utile, il faut qu’elle soit entière… Tu ne m’en as dit qu’une partie…

Il proteste. Alors pour lui rappeler sa condition, je lui rends le crochet du droit que Seruti m’avait donné… Il me pesait sur la patate, ce taquet maison… Abel va voir chez Caïn si j’y suis… Puis il se redresse en torchant sa bouche d’un revers de manche…

— Bon, murmuré-je, je vais te faire une césarienne, Abel…

Je le bigle et, mettant en pratique mes dons certains de « télépathique » je lis dans ses yeux, au fur et à mesure, la vérité que ma raison reconstitue…

— Tu avais bien rencart avec Josephini, dis-je… Et il est exact que tu l’aies trouvé avec le crâne défoncé. Seulement il n’était pas tout à fait clamsé… Il vivait encore un brin et avait sa lucidité… Tu t’es penché sur lui et il t’a dit qu’il avait son compte et que son champion à la godille, Beppo Seruti, l’avait effacé d’un coup de coupe-papier… Il a ajouté qu’il avait des gnars au panier depuis un certain temps au sujet d’un paquet de diams ramenés d’Afrique du Sud… Ce gars qui se sentait fini a voulu avoir une suprême vengeance. Il t’a légué le paquet pour emmerder les autres… C’est pas ça ?

Abel détourne les yeux.

— Regarde-moi, insisté-je en lui filant une beigne, c’est pas ça, dis ?

— Si, souffle le truand.

— Tu as cramponné le magot et tu t’es apprêté à filer, ne voulant pas te mouiller… Et puis tu as eu peur : peur que Josephini réchappe de sa blessure ; les plaies à la tronche, c’est ou tout l’un ou tout l’autre… S’il en réchappait, il te demanderait des comptes… Et même s’il n’en réchappait pas, il pourrait parler dans son agonie et te mettre en cause… Alors, sans penser plus loin, tu l’as balancé par la fenêtre…

— Non, non ! glapit Abel…

Je le chope par les revers. Je le tiens plaqué contre moi et, mon nez touchant le sien, je lui crache :

— Ose dire que ça n’est pas ça ?

Il a peur, ses dents font un bruit de noix trimbalées dans un sac…

— Oui, avoue-t-il… C’est bien ça…

J’ai le trait de génie…

— Et je vais même te dire où se trouvaient les cailloux, mon salaud ; ils étaient cousus dans une paire de gants de boxe accrochés au-dessus de la cheminée…

Du coup, les carreaux du mec s’écarquillent.

— C’est bien ça… C’est bien ça…

— Bon, où sont-ils, maintenant ?

— Dans le matelas de ma chambre à l’hôtel Victor…

J’éclate de rire et je le lâche.

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