Frédéric Dard - Moi, vous me connaissez ?

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Moi, vous me connaissez ?: краткое содержание, описание и аннотация

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Des nuits comme celle-là, je vous jure…
Y a qu'à Paname qu'on en rencontre !
Et encore, faut attendre minuit.
Pourtant, ça démarrait plutôt pas mal. Moi, vous me connaissez ?
Je me voyais déjà plonger dans les transports en commun en compagnie de la môme Rebecca…
Je lui mijotais un programme de gala, avec une cargaison de frissons tous plus voluptueux les uns que les autres.
Remarquez, des frissons y en a eu au cours de cette sacrée nuit !
Et pas qu'un peu !
Seulement, ça n'était pas ceux que j'escomptais.
Lorsqu'il s'est mis à pleuvoir de la viande froide, j'ai drôlement regretté d'être sorti sans pébroque.
Heureusement que Berthe Bérurier m'accompagnait.
Parce qu'avec une Jeanne d'Arc de deux tonnes, vous me direz ce que je voudrai, mais on se sent moins seul !

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Il la calce à boulets rouges, le marchand de combustible. Berthe m’avise alors que seule sa tête et ses pieds émergent encore de la montagnette noire qui l’absorbe.

Elle parvient à hisser une main hors de son crassier.

Gentille, au cœur de l’apothéose extatique, elle m’adresse un signe amical.

— Regardez-moi ça, gémit la Baleine : un homme de c’t âge, la manière qu’y se défend ! Je connais des garnements qu’ont moins d’ardeur ! C’est fou, un vieillard av’c un coup de reins pareil ! Quel âge que t’as, pépère ?

— Septante-trois ! pistonne le brave bonhomme.

— V’s entendez ça ! poursuit la Diane Chiasseresse ! Soixante-treize ans et il en a une qu’il pourrait casser des noix avec ! Ah, le vieux polisson ! Oh, le gros monstre ! Mais y me ravagerait, ce gredin, si on aurait fait ça par terre ! C’ t’un casse-baraque ! Un défonce-tout ! Un…

Ses dernières paroles se perdent dans un éboulis de boulets. Berthe vient de sombrer dans de la poussière d’anthracite agglomérée.

Pavillon haut et culotte basse !

La sombre colline connaît encore un brin de séisme. D’ultimes convulsions la dépyramident. Après quoi la montagne s’ouvre pour accoucher, non pas d’une souris, mais d’un vieil Auvergnat soulagé et d’une énorme vache noire.

Le bite-roquet remise sa rampe de lancement télescopique après l’avoir consciencieusement fourbie avec l’intérieur de sa casquette, car on peut être du Cantal et ne pas négliger l’hygiène du corps.

— Eh ben bongu de merde, déclare-t-il solennellement, c’est pas pour dire, mais si ça gagne pas de pain ça bouche toujours un trou.

Sur quoi il aide Berthe à s’extraire et propose une tournée de calva. Ce que je refuse. On récupère le docile Antoine et on gerbe.

A présent, je dois vous préciser le détail suivant, mes bonzes enfants. Ma bagnole est garée presque à la hauteur du bistrot, mais le long du trottoir d’en face, si bien qu’on prend congé du cher homme avant d’atteindre son coquet établissement.

Nous traversons la street et montons en voiture. Comme je me place au volant, j’avise plusieurs silhouettes chez le ramoneur-berthalien. Un vrai seau d’eau dans le hall d’exposition, ça me fait. Bonté ! dit Vine. Comment n’ai-je pas envisagé la chose, cornichon à impériale que je suis !

Il fléchit de la matière grise, le San-A. ou quoi donc ?

— Bougez pas ! lâché-je à Berthe.

Je cramponne l’ami tu-tues et ressors de l’auto. En trois bonds félins (les meilleurs) je traverse la rue et m’approche du café. Je vous l’ai dit, la vitre est dépolie mais agrémentée d’arabesques, lesquelles ne le sont pas, si bien qu’on peut voir à travers. J’aperçois deux types dans la taule.

L’un est plus jeune que l’autre, et l’autre plus vieux que son compagnon.

Le plus jeune, je le reconnais, bien que ne l’ayant encore never rencontré, car j’ai sa photo dans l’une de mes poches (c’est inouï ce que j’ai pu butiner comme pièces à conviction au cours de la noye). Il s’agit du fils Naidisse, le neveu de la môme Rebecca. Son pote est courtaud, il a le cheveux bas, la frime tailladée de cicatrices. C’est lui qui jacte au bougnat-bavouilleur.

— Cause ou je te coupe la gorge ! lui dit-il.

Je constate alors qu’il tient un couteau à la lame effilée [33] Dans tous les romans policiers, les couteaux ont la lame effilée, j'y peux rien. Si je passais outre, je me ferais virer du syndicat. appuyé contre le cou du Fouchtrifouchtra.

— Et qu’est-ce voulez que je vous dise ! lamente le père La Verdeur.

— Le nom du mec qui a téléphoné d’ici y a un quart d’heure ?

— Personne n’a téléphoné ! lance spontanément le vieux, qui, de toute évidence, ignore que j’ai usé de son appareil.

L’autre le frappe à la joue. Une entaille de sidi, mes z’amis. Le sang du vieux moustachu gicle. Alors le bougnat voit rouge, conséquemment. Un Auvergnat en pétard, vous ne pouvez pas imaginer ce que ça donne, sauf si vous êtes vous-même auvergnat et en pétard, œuf corse.

N’écoutant que sa colère, l’amant de Berthe oublie le couteau qui vient de l’entamer et chope ce qui lui tombe sous la main, à savoir le long tisonnier accroché à la clé de ventilation du tuyau de poêle.

— Hou, sacré bon gu de vermine ! hurle-t-il.

Et floc ! Et rrran ! Et tzoum ! Et bing ! Et chplok ! Et V’zang !

Il frappe son antagoniste surpris par sa prompte réaction. Quel magistral cogneur ! Quel bretteur ! Quel matraqueur ! En long, en large, il cogne et larde ! On ne voit plus le tisonnier, tellement il le manipule vite. Ça fait comme une hélice d’avion lorsqu’elle tourne. On devine sa présence à un certain frémissement de l’air, mais on ne la distingue plus.

Le méchant balafré porte la main à sa tête pour se protéger. Il renonce à user de son ya, voire à tirer son feu, si, comme tout me le laisse accroire, il en a un. Le bougnat mailloche en cadence. L’autre titube, la frite en compote.

Pour le coup, Naidisse dégaine une rapière longue comme mon bras. J‘sais pas où il a trouvé ce revolver, mais je doute que ce soit au rayon fillette du Printemps.

A toi de jouer, San-A., avant le grand massacre. Je me rue dans l’établissement.

— Lâche ça, Charly, ou je t’abrège ! crié-je dans son dos.

Il a des réflexes, le sacripant. Une volte-face fulgurante. Il me plaque la crosse de son joujou dans les badigouinsses. J’ai l’impression de déguster mes ratiches. Je vois une nuée de chandelles toutes plus romaines l’une que l’autre. Le bistrot tangue un peu. Naidisse cavale dans la rue, coudes au corps. Belle pointe de vitesse ! Cherchez pas le successeur de Jazy, mes poules, il est là, devant moi. Seulement il ne sera pas longtemps.

Comprenant que je ne le rattraperai pas, je lève mon feu. La mire se balade dans le dos du gamin.

A cet instant précis, Antoine se fout à bieurler dans ma pompe. On dirait qu’il proteste, le petit bougre. Mon index se paralyse sur la détente. Impossible de défourailler.

L’œil exorbité, je regarde, au-delà de la mire, la silhouette maigrichonne qui s’amenuise. Je pense au couple de Saint-Franc-la-Père… Le bijoutier, la bijoutière et leur petit délinquant. Ça ressemble à un titre d’Anouilh. Mon arme devient pour ainsi dire toute molle au bout de mon bras.

Et mon bras retombe.

Le môme a disparu.

Bondir à la bagnole pour le courser ?

Inutile. Ce serait du temps perdu. De la manière dératée dont il cabriole d’une ruelle à l’autre dans ce vieux quartier riche en petites voies confidentielles, en terrains vagues et en passages obscurs, je ne saurais lui donner la chasse avec une auto.

Je rentre donc dans le troquet du marchand de charbon. Il a fait de la belle ouvrage, Big-Moustache. Trêve de tisonnier. Il y va à la galoche depuis que son agresseur est à terre.

Des coups de semelle sonnent contre le crâne informe du vilain auquel manquent déjà des plages de cheveux. Son nez n’existe plus et y a un trou rouge à la place de ses dents.

— Arrêtez le massacre, pépère ! exclamé-je devant ce gâchis !

L’Auverpiot cesse de tirer ses méchants penaltys. La lueur qui homicide son regard s’éteint.

Assouvi, repu de vengeance, il revient à ses déboires physiques. Derrière son rade, cloué au mur, un miroir sans cadre, sans tain, et sans utilité précise lui renvoie tant bien que mal sa bouille cisaillée.

— Regardez-moi un peu ce que cette charogne vient de me commettre sur la personne ! éructe le produit du Cantal. Des saloperies pareilles, on devrait les guillotiner.

Je viens de palper la poitrine du gorille et de constater son changement de résidence définitif.

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