Frédéric Dard - Passez-moi la Joconde

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Passez-moi la Joconde: краткое содержание, описание и аннотация

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Un petit loulou de Poméranie qui se tortille dans la clarté de mes phares. Il vient de se faire ratatiner par une bagnole.
Moi, bonne pomme, je descends pour lui administrer la potion calmante et définitive.
Et voilà !
Je viens de mettre le doigt dans un engrenage qui conduit à une Joconde au sourire plutôt inquiétant

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— Eh bien, tu n’as pas été longue, fais-je observer.

Elle hausse les épaules.

— J’ai eu l’air d’une imbécile, dit-elle.

— Ah, oui ?

— Madame Baulois ne m’a pas téléphoné…

Je médite un instant.

— Comment t’a-t-elle dit ça ?

— Elle ne m’a rien dit, c’est plutôt moi qui ne savais que lui dire : elle m’a demandé ce que je voulais… Vous vous rendez compte ? J’ai tout de suite compris que j’avais été victime d’une… J’allais dire une farce… D’un guet-apens !

Elle frissonne.

Je regarde la fille. Elle est commotionnée. Comme tout cela est étrange… Ce coup de fil à la gomme, cet attentat, ce chien blanc…

— Tu connaissais la voix de la mère Baulois ?

— Oui…

— Et tu n’as eu aucune hésitation lorsqu’elle t’a téléphoné ?

— Aucune… Celle qui s’est fait passer pour elle connaît admirablement ses inflexions, son timbre…

« Il le faut, pour que je n’y aie vu que du bleu…

Pourquoi ces dernières paroles produisent-elles comme une musique à mes oreilles.

Que du bleu…

Nous faisons quelques pas…

Que du bleu !

Comme tout semble bien s’enchaîner, tout à coup. Après le chien blanc ; que du bleu ! Du bleu ! Du bleu !

L’affaire, toute l’affaire, s’est échelonnée en trois points :

Il y a eu Pont de Claix, d’où le papier partait. La Grive où on devait l’intercepter. Lyon où on l’attendait.

J’ai eu tort de ne pas songer avant tout au point de départ.

Aussi fortiche qu’on soit, il faut toujours partir du commencement.

Je me dis :

— Compère, au courant de l’arrivée du papier, a su s’orienter lorsqu’il a fallu prendre les choses au départ. Il a su qu’en s’adressant à Rose Laberte, il serait rancardé.

Il a su qu’elle savait.

Qui donc a pu le brancher sur elle, si ce n’est quelqu’un qui connaissait avec précision les rites du bureau de la papeterie ?

Que du bleu !

Nous voilà de retour dans le village. Ou plutôt dans le bourg, car ce pays est assez important, puisqu’il comporte une bijouterie.

Nous stoppons devant la vitrine.

Si Rose n’était une femme, elle s’étonnerait de voir un type comme moi faire la lèche d’un magasin. Surtout d’un magasin de futilités.

J’avise une bague couronnée d’une superbe pierre bleue.

Que du bleu.

— Rose, je murmure, essaie de te souvenir et dis-moi si dans tes relations féminines tu as déjà vu quelqu’un porter une bague semblable à celle-ci.

Elle n’hésite pas.

— Oui, dit-elle, Madame Baulois a la même…

Je ne tressaille pas. Je ne ressens pas la moindre allégresse.

Il me semble que j’ai déjà vécu, voici très longtemps, une scène de ce genre.

Oui, et c’est comme un rêve où toutes les fantasmagories vous paraissent naturelles.

— Elle est brune, vêtue de bleu, elle est partie en voyage il y a quelques jours. Elle est de retour depuis hier. Elle avait un autre chien blanc… qui courait après les camions.

J’ai parlé à mi-voix, pour moi…

Rose s’est arrêtée et m’a saisi le bras.

— Comment sais-tu tout cela ? demande-t-elle.

— Il arrive fatalement un moment où un flic sait tout.

La vérité, c’est comme un bouton de col, on finit toujours par mettre la main dessus, à condition de ne pas s’énerver.

— Écoute, dis-je. Tu vas entrer dans un restaurant. Tu vas boire l’apéritif en m’attendant. Si je tarde, mets-toi à table. En tout cas, fais en sorte de ne pas te trouver seule dans le noir ou chez toi…

— Où allez-vous ?

— Où veux-tu que j’aille, sinon au turf ?

Je fais demi-tour, après l’avoir vue pénétrer dans une auberge.

Presto, je refais le chemin en sens inverse.

Me voici devant la grille des Baulois. Je sonne.

Une petite bonne, vaguement bossue, vient m’ouvrir.

— J’aimerais parler à madame Baulois, fais-je.

— Je ne sais pas si Madame est là…

Depuis qu’il existe des rupins pour se faire servir par des larbins, les formules n’ont pas changé. Ça, c’est la réponse-clé. Je vais voir si Madame (ou Monsieur) est là !

Tu parles, Antoine ! (Voilà que je fais mes astuces en vers libres !)

J’ai envie d’objecter que cette crèche, pour confortable qu’elle soit, n’est pas le Palais de Versailles.

— C’est de la part de qui ? demande la soubrette déhanchée.

— De la part de M. Compère, je dis…

Elle s’éclipse. Et moi, naturellement, avec le beau mépris des convenances qui est l’un de mes charmes, je la suis à travers la taule.

Elle entre dans un salon où une femme téléphone.

La femme dit :

— Je m’en suis bien aperçue… Je crois qu’il vaut mieux surseoir pour l’instant… C’est ça, je vous tiendrai au courant.

Elle raccroche.

— Que voulez-vous ? demande-t-elle à la bonne.

— Madame, il y a là un monsieur Compère qui…

— Comment ! s’écrie la femme…

Puis elle se tait.

— Je ne connais personne de ce nom, reprend-elle d’une voix étudiée. Que désire-t-il ?…

— Vous voir…

Je perçois une hésitation.

— Dites que je ne suis pas visible en ce moment, qu’il revienne demain.

C’est le moment que je choisis pour pousser la lourde et faire une entrée de théâtre.

C’est bien elle. Je ne l’ai jamais vue carrément, mais depuis plusieurs jours, j’ai vécu avec elle en étroite communion de pensées.

Elle est belle et froide. Ses yeux sont hardis et glacés.

Une drôle de souris, moi je vous l’annonce par voie d’affiches !

Lorsqu’on aperçoit une fille pareille, on a envie de sauter dessus, ou alors de chercher une corde pour l’étrangler, car elle a quelque chose de cruel qui fascine et qui fait peur.

— Ne remettez jamais au lendemain ce que vous pouvez faire le jour même, dis-je. On ne vous a jamais appris ça à l’école, madame Baulois ?

— Que signifie ? demande-t-elle.

— Comme si je n’étais pas ici pour vous l’expliquer !

Elle hésite un bref instant.

— C’est bon, Marie, laissez-nous, dit-elle à la bonne.

La bosco se barre à regret. Elle pressent des choses, tous les larbins flairent les gros bignes, et elle est contristée de lâcher la séance au moment précisément où ça va barder.

Lorsque nous nous retrouvons seuls, je dis à la femme bleue :

— Ça fait un petit moment que je désire faire votre connaissance, mon petit…

— Qui vous a permis ces familiarités ! s’indigne-t-elle.

Vous vous rendez compte d’une gerce ! Elle a le dargeot sur un tonneau de poudre, je tends la main avec une allumette enflammée et elle s’inquiète parce que ma cravate est mal nouée !

— Je me les permets toujours dans certains cas, je dis. On peut se permettre n’importe quoi avec des assassins.

— Pardon !

— C’est ça, demandez-moi pardon… Pardon pour toutes les saloperies que je vous dois…

— Qu’est-ce à dire ?

Je lui allonge une mornifle.

— Je me présente, fais-je : commissaire San-Antonio !

Elle se frotte la joue et ses yeux distillent de l’extrait d’arsenic.

— Vous êtes un…

— D’accord, dis-je, mais n’insultons pas un honnête policier dans l’exercice de ses fonctions…

Je m’approche du téléphone.

La môme de la poste me demande ce qui me ferait plaisir.

— Parler à la sûreté de Grenoble, répondis-je.

Elle exauce ce vœu. J’ai la permanence et je décline mon blaze et toute ma panoplie.

— Passez-moi la brigade chargée de l’enquête sur la voiture qui a sauté dans les environs avec deux personnes à bord, j’ai du nouveau.

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