Frédéric Dard - Le gala des emplumés

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J'ai déjà exécuté pas mal de missions peu ordinaires, franchement originales, voire extravagantes.
Mais celle qui me débarque sur les endosses est, comme dit Béru, « A tomber le c… par terre ».
Figurez-vous qu'au cours du Grand Gala de la Rousse, le Vieux me prend à part, me tend la photo d'une gentille dadame d'une quarantaine de balais et me virgule :
— Je ne vous demande qu'une chose, San-A, devenir l'amant de cette femme.
Tout à fait un travail dans mes cordes… Mais il avait oublié un petit détail, le Tondu :
La photo datait de vingt ans !

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Je ne veux pas donner de détails pénibles aux âmes sensibles, pourtant faut que vous le sachiez : le zig éternue sa cervelle sur le globe électrique.

Vous parlez d’une corrida. Et je vous la raconte bien, hein ? J’ai le sens du reportage, c’est inné. Je ne comprends pas que Lazareff ne m’ait pas encore fait de propositions. La revue du 14 juillet ou le couronnement de Paul VI racontés par moi, ça voudrait payer, non ? Sans parler du Tour de France ou de l’affaire Parfumée. Mais passons, c’est le propre des grands de ce monde que de passer à côté des génies du siècle sans les voir.

Tandis que le Béru bien-aimé, bien apprécié et vigoureux, décapsule le second tirailleur, le gros type et son premier sbire continuent de hurler et de se masser la vitrine. Béru ramasse le premier pistolet gisant à terre. Et ce dieu Mars qui ne se connaît plus défouraille tant que ça peut sur les deux vitriolés en les traitant de noms barbares !

Il ne leur pardonne pas de nous avoir contraints à lever les bras. Il déteste les mystifications, Béru. La dignité de la police pour lui, c’est sacré. On ne chahute pas avec ces choses-là !

Tu parles d’une hécatombe, mon neveu ! Quatre viandes froides sur le carrelage, plus les deux autres de tout à l’heure, ça fait du peuple ! Mon rapport, il va falloir que je le rédige sur papier couché !

— Arrête, Gros ! trépigné-je. Arrête, n… de D… ! Qu’est-ce qui te prend de jouer à la Saint-Barthélemy !

Il stoppe, essoufflé, crachotant dans un nuage de poudre.

— Y a légitime défense, répond cet éléphant. Mords ma veste, Gars. C’est la preuve par 69, non ? Du fil à fil made en Anglande ! Un costar que même les plus grosses vedettes d’Hollyvode n’en n’ont jamais eu le pareil. Tu peux les prendre tous : Frank Sinapisme, Brute l’Encastré, Branlon Mado, Georges Veine, Georges Raffle, J’aime-le-Steward et consort ! Jamais t’as vu un complet comme voilà sur leur dos ! Jamais !

— Calme-toi, Alexandre-Benoît, préconisé-je. Pour ces messieurs-dames, c’est un complet de sapin que le tailleur va exécuter. Tandis que, en cherchant chez les spécialistes des tissus d’ameublement, tu dois trouver un produit de remplacement intéressant. Quelque chose qui représenterait une chasse à courre. par exemple, ou des feuilles de philodendron sur fond d’azur.

Le voilà rasséréné tout à coup.

— C’est vrai, reconnaît-il. J’y avais pas pensé.

Puis, redevenant professionnel :

— Et maintenant, qu’est-ce qu’on branle ?

— On tube au Vieux pour qu’il fasse ramasser les décombres et on va récupérer Puck.

— Qu’est-ce que ça peut être, Puck ? Ils n’avaient que ce truc-là en tête, tous !

— Et ça les a tués, fais-je sombrement.

CHAPITRE XII

DANS LEQUEL J’ARRIVE AU BOUT DE MON PETIT BONHOMME DE CHEMIN

La Seine nonchalante (c’est pas moi qui le dis, ce sont les poètes) roule des eaux paresseuses couleur d’émeraude et de rubis (c’est pas moi qui le dis, mais le bijoutier du coin) dans la touffeur printanière du crépuscule (ouf ! il faut le faire).

La barque de feu Monica Mikaël est amarrée à un ponton privé (mon ponton nos voleurs) et se laisse caresser les flancs par le courant furtif. Je saute à l’intérieur de l’embarcation. Bérurier m’imite, ce qui manque provoquer un naufrage.

— Où t’est-ce qu’il est, ce Puck ? fait le Gravos.

Je bigle autour de moi : rien. Une sueur glacée me dégouline le long de la gouttière à vertèbres. Monica Mikaël aurait-elle berluré l’agent secret, tout à l’heure ? Je mate sous le pontage : ballepeau ! Rien non plus sous les bancs !

— Elle nous a tous fabriqués, décrète Sa Majesté. Si z’au moins elle avait pas morflé ce chargeur dans le soutien-gorge, on pourrait t’espérer apprendre la vérité. Mais maintenant, à moins qu’on lui cause par l’intermède d’un guéridon, c’est scié.

— Oui, dis-je, c’est raté. Tant pis.

J’ai un coup de pompe. Tous ces morts… Sept morts à cause d’un truc que nous ne connaissons pas, c’est dramatique, non ?

Il est des cas où la curiosité insatisfaite peut causer le décès de quelqu’un. Je sens que ça va m’arriver. Vous m’imaginez, à quatre-vingts piges, au coin de l’âtre (de Tassigny) me demandant d’une pensée chevrotante : « Qu’est-ce que ça pouvait bien être, Puck ? » Non ! Impossible, voyons ! Plutôt mourir !

— Rentrons, fait le Gros. Je commence à avoir faim.

Il met le pied sur le pontage de la barque et va pour poser l’autre sur l’embarcadère. Mais dans le mouvement, la barque tire sur sa chaîne. Si bien que Sa Majesté met son autre pinceau dans le vide. Comme le vide n’a pas suffisamment de consistance pour soutenir son imposante académie, Duchnock part en avant. Son menton pète sur le bord du ponton. Le dentier du Gros est expulsé et reste sur les lattes de bois, assez insolite dans sa solitude, je dois le reconnaître.

Béru, étourdi par le choc, part dans la sauce. Son bitos ravagé s’en va au fil de l’eau, tandis que la tête valeureuse qui le portait coule à pic. Je pose ma veste vite-fait-sur-le-gaz et je plonge à la recherche de l’empaillé de frais.

Il s’ébroue lamentablement dans l’eau riche en mazout de la Seine. Le déplacement de baille est celui d’une centrale électrique ! Pour se saisir de lui il faut se frayer un chemin à travers ses moulinets. Sous l’eau, je lui tire un ramponneau princesse sur la nuque, dans la plus pure tradition du repêchage de noyés. Il est out. Je passe un bras sous l’un des siens et je le hisse. Mais, dans le mouvement : qu’aperçois-je, dans la flotte, attaché à un anneau extérieur de la barque ? Un panier. Je remonte Dulard à bord. Je lui fais recracher cette mauvaise eau et il rouvre ses beaux yeux bulbeux.

Il n’avait pas bu d’eau depuis l’année où, s’étant trompé, il avait avalé une gorgée d’eau de Vichy en croyant qu’il s’agissait d’eau-de-vie tout court (dans la pénombre il n’avait pas fini de lire l’étiquette). Il fait un bruit de pédalo en recrachant sa tisane, le pauvre cher gorille. Enfin, ça va mieux.

— J’ai raté la marche, clapote-t-il.

— J’ai vu !

— Et mon râtelier ! Replonge, Gars ! Mes dominos ont coulé à pic et c’est un damier tout neuf que j’avais, tout en porcelaine de Limoges !

— Te fais pas d’entorse à la cervelle, Gros. Il est sur le ponton, ton casse-noisettes.

Mais abandonnant mon coéquipier pour un temps très bref, je hisse le panier immergé. Il est plutôt lourd !

Un cadenas ferme le couvercle. C’est la journée qui veut ça, décidément. Je n’ai aucune peine à le démanteler.

— Qu’est-ce qu’il y a, là-dedans ? demande le Gravos.

— Puck ! fais-je.

— Ce serait donc un poisson ? fait-il, intéressé, en soulevant le couvercle.

Il regarde à l’intérieur. Ses yeux deviennent fixes et il s’évanouit.

Je me penche à mon tour sur le panier. Pendant dix secondes je refuse la réalité. Ensuite de quoi, sauf le respect que je ne vous dois pas le moins du monde, je me précipite à bâbord et je me mets à vomir au fil du courant.

Deux plombes plus tard, il y a réunion générale à la morgue de la maison bourremen. Sont présents : le Vieux, le chef du labo, Bérurier et le gars moi-même, fils unique et préféré de Félicie.

Nous sommes penchés sur le minuscule cadavre d’un homme mesurant une vingtaine de centimètres. Puck !

Car Puck était un homme authentique, merveilleusement proportionné, dû — c’est mon pape du labo qui nous l’apprend — au génie du professeur Mikaël, le fameux biologiste. La mort du professeur a interrompu ses travaux avant que ceux-ci fussent connus. L’existence de Puck, cette infernale création, a donc été gardée secrète. Le Vieux m’explique que les agents étrangers qui voulaient se l’approprier le destinaient à des expériences spatiales. Vous vous rendez compte d’un pilote idéal pour des fusées interplanétaires ! Un pilote qui peut faire dodo dans une boîte à chaussures et qui pèse trois kilos ! C’est formidable, non ? Virginie le conditionnait progressivement. D’où le minuscule gymnase découvert dans ses appartements lilliputiens.

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