Frédéric Dard - Le gala des emplumés

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Le gala des emplumés: краткое содержание, описание и аннотация

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J'ai déjà exécuté pas mal de missions peu ordinaires, franchement originales, voire extravagantes.
Mais celle qui me débarque sur les endosses est, comme dit Béru, « A tomber le c… par terre ».
Figurez-vous qu'au cours du Grand Gala de la Rousse, le Vieux me prend à part, me tend la photo d'une gentille dadame d'une quarantaine de balais et me virgule :
— Je ne vous demande qu'une chose, San-A, devenir l'amant de cette femme.
Tout à fait un travail dans mes cordes… Mais il avait oublié un petit détail, le Tondu :
La photo datait de vingt ans !

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Elle opine, essuie une larme épaisse comme de la vaseline.

— Alors, reviens-je-à-mes-moutons-je. Le nom et l’adresse de la soubrette, please ?

Elle débite, d’une traite :

— Marinette Piépelus, 116, rue du Chemin-Vert.

— Bigre, quelle mémoire !

— Je n’ai pas grand-mérite, révèle la gardienne de l’immeuble. Elle m’a donné le renseignement ce matin afin que je fasse suivre son courrier chez elle. Cette petite a des tas d’amoureux et reçoit au moins une lettre par jour.

— En route ! décidé-je.

— Curieux qu’elle ait des coquins, soupire le Gros en montant dans l’auto ; avec sa frite, on dirait plutôt qu’elle s’approvisionne au zoo !

C’est Marinette qui nous ouvre. Le Gros n’a pas menti. Elle ressemble effectivement beaucoup plus à une guenon qu’à Sophia Loren. Elle mesure un mètre cinquante à peine, et ses cheveux roussâtres sont collés sur sa petite tête de pinceau usagé comme une calotte d’enfant de chœur. Elle crèche chez sa vieille maman, une dame blême et rhumatisante qui a eu des malheurs et qui s’en payera encore quelques-uns avant de lâcher la rampe. Je reconnais vaguement la môme pour l’avoir aperçue au Columbarium où elle assistait au feu d’artifice de feu son patron.

— Qu’est-ce que c’est ? fait la voix acide de la vieille môman.

— Qu’est-ce que c’est ? répète en direct la petite guenuche.

— C’est la police, ma poulette, renseigné-je.

— Seigneur Jésus ! crie la rhumatisante en faisant pleurer son fauteuil d’osier (c’est le seul osier qu’il y ait dans cet appartement vraisemblablement).

— Seigneur Jésus ! balbutie docilement la petite bonniche.

— On peut causer ? demandé-je.

Elle se décide à nous faire entrer dans une pièce grande comme la cabine téléphonique du coin et qui réussit pourtant à héberger une cuisinière à gaz, deux lits, une table, une garde-robe, un vélo de dame, machine à coudre, trois chats, une tortue, un fauteuil d’osier, quatre chaises de salle à manger, un portrait de Jean XXIII un autre de Paul VI et un troisième de Johnny Hallyday.

La dame blême et blette blèse en parlant et est affligée de surcroît d’une blennophtalmie.

— Qu’est-ce que vous nous voulez ? lamente-t-elle comme si nous étions deux tortionnaires de la Gestapo.

— Quelques menus renseignements, chère madame.

— Ma fille n’a rien volé !

— Oh ! maman ! proteste le ouistiti femelle.

— Rassurez-vous, rassuré-je d’une voix rassurante.

« Nous aimerions seulement savoir où Mme Baume devait aller, dis-je. Possible ou pas possible, Miss ?

La môme Marinette cligne ses paupières farineuses.

— En Suisse, répond-elle.

— A quel endroit ?

— Je ne sais pas !

— Autre chose ; les Baume possédaient-ils une maison de campagne ?

— Non.

— Réfléchissez bien, dis-je. C’est très important. Ils n’avaient pas un pied-à-terre quelque part ? Un pavillon de chasse ? Un chalet ? Une ferme rebecquetée ? Tout le monde, en ce moment, a une maison de campagne.

— Pas nous, affirme aigrement la vieille môman.

— Eux non plus, affirme Marinette. Le docteur avait horreur de la nature.

— Elle le lui rendait bien, soupiré-je en évoquant la trombine du défunt. Ecoutez, mon petit, vous m’avez l’air bougrement éveillée pour votre âge.

— Elle a eu son certificat d’études à dix-huit ans ! s’enorgueillit la mère.

— Ça ne m’étonne pas, chère madame. On sent tout de suite chez votre enfant la forte personnalité qui s’appuie sur un caractère solide. C’est pourquoi, mademoiselle, je vais vous poser une question à laquelle je vous demande de réfléchir. Faites abstraction de son aspect insolite. Voilà : supposons que Mme Baume, pour une raison ou pour une autre, soit dans l’obligation de cacher quelqu’un ou quelque chose en dehors de son appartement. Selon vous, où le mettrait-elle ?

— Qu’est-ce qu’elle pourrait bien cacher ? proteste la vioque.

Elle fait craquer son fauteuil, à moins que ça ne soit ses articulations : impossible de savoir, les deux bruits étant semblables.

— Là n’est pas la question, madame. Laissez réfléchir votre ravissante jeune fille.

Je vois son visage éveillé qui s’éclaire tandis qu’une intense lueur pétille dans ses yeux.

Effectivement, ma bonniche murmure :

— Elle pourrait le cacher dans son laboratoire.

Je tressaille, marchant ce faisant sur un pied du Gros. Ce dernier qui somnolait pousse un barrissement.

— J’ai mon ongle en carnet qui me faisait déjà souffrir ! proteste Sa Majesté.

Mais je passe outre à l’incident.

— Mme Baume possède un laboratoire ?

— Vous savez qu’elle est docteur aussi ?

— Je sais, mon trésor !

— Pas de familiarités ! coupe la môman, ma fille est sérieuse. Elle a été rosière en 1938.

— Quel âge qu’à donc-t-elle ? ânonne l’âne bérurien.

— Quarante-six ans, fait la maman rhumatisante.

— On lui donnerait pas, tranche péremptoirement le Gros. Comme quoi, ces naines, ça trompe leur monde !

— Dites donc, malotru ! glapit la vioque.

Si je n’y mets pas le holà, les choses risquent de s’envenimer.

— Où se trouve ce laboratoire ?

— A Boulogne-Billancourt, rue du Général-Hévacuay, 17. J’y suis été pour faire le ménage un jour avec Madame.

Je l’embrasserais, moi, cette gosse, si elle avait un peu moins de moustache !

— Vous connaissez Monica Mikaël ?

— C’était la meilleure amie de Madame.

— Elle venait souvent la voir ?

— Oui, souvent, mais Madame allait plus souvent chez elle.

— Merci, ma ravissante. Vous avez été à la hauteur des circonstances.

— Si on peut dire, ajoute Béru… pour causer !

CHAPITRE XI

DANS LEQUEL LE SUIS MON PETIT BONHOMME DE CHEMIN !

Une minuscule rue tranquille, quelque part derrière le parc des Princes. Le 17 de la rue du Général-Hévacuay est une petite construction neuve toute en rez-de-chaussée, avec des fenêtres en forme de hublots. La porte est en bois verni. Deux serrures Yale la ferment.

Je les ouvre.

Une petite entrée pourvue d’un vestiaire. Deux portes. L’une donne sur un minuscule bureau moderne sentant bon le neuf. L’autre sur une vaste pièce encombrée d’éprouvettes, de cornues gentilles, de ballons, de réchauds, de sondes, de glotmutches de chproutz, de pétomètres, d’abracadamètres à mercure, de diabolo-grenadyn’h et de cages pleines de cobayes.

Une odeur de soufre et d’urine animale nous accueille.

— Ça fouette vachement dans le circus ! remarque Bérurier, lequel est rentré en possession de ses faibles moyens.

Nous avançons le long d’un immense comptoir recouvert d’une plaque de marbre.

Soudain, je tombe en arrêt sans trop me faire de mal, devant une malle d’osier semblable à celles qu’utilisent les comédiens en tournée pour charrier leurs fripes.

Le couvercle de la malle que je vous cause est fermé par un cadenas. Un chouette cadenas canadien. Il est à chiffres. J’essaierais bien quelques combinaisons, genre : date de la bataille de Marignan, mais ce serait du temps fichu.

— A toi de jouer, l’homme aux biceps ! intimé-je à mon fidèle bulldozer.

Pas besoin de le lui répéter. Béru empoigne le cadenas. Un mouvement de torsion comme pour déchirer un jeu de cartes en deux. Cric-crac-croc ! Avez-vous remarqué aussi à quel point j’ai le don de l’onomatopée écrite ? C’est moi l’inventeur du bruitage dans la littérature d’action. Je vous imite n’importe quel son : depuis le son de cloche (celle qu’a le son long et celle qu’a le son court) jusqu’au cri de la tortue de mer en gésine. Ça paraît fastoche, mais faut le faire ! C’est pas à la portée de tout le monde. Si vous n’avez pas une science approfondie des voyelles et le don de la consonne, vous êtes marrons. Tout ce que vous obtenez, c’est de l’à peu près et vous pouvez aller vous laver les dents à l’acide chlorhydrique !

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