Frédéric Dard - Le gala des emplumés

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Le gala des emplumés» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1969, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le gala des emplumés: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le gala des emplumés»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

J'ai déjà exécuté pas mal de missions peu ordinaires, franchement originales, voire extravagantes.
Mais celle qui me débarque sur les endosses est, comme dit Béru, « A tomber le c… par terre ».
Figurez-vous qu'au cours du Grand Gala de la Rousse, le Vieux me prend à part, me tend la photo d'une gentille dadame d'une quarantaine de balais et me virgule :
— Je ne vous demande qu'une chose, San-A, devenir l'amant de cette femme.
Tout à fait un travail dans mes cordes… Mais il avait oublié un petit détail, le Tondu :
La photo datait de vingt ans !

Le gala des emplumés — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le gala des emplumés», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Donc : cric-crac-croc et flicfff ! Le couvercle se soulève. Bérurier le Fort émet un gargouillis qui ferait crever de jalousie un robinet de vidange.

— Mords le contenu ! me dit-il.

Est-il besoin ? Vous aussi, vous l’avez deviné que Monica Mikaël gît dans le panier, n’est-ce pas ? Et pourtant votre intelligence ne vous empêche ni de dormir ni de voter.

Elle est là, les jambes repliées, les mains croisées sur le corsage : endormie. Ça schlingue le chloroforme dans la malle.

Il y a un tampon d’ouate imbibé aux côtés de la brave dame.

— Elle est canée ? demande l’Enflure.

— Ça m’étonnerait. Elle respire. C’est du grand sommeil à la Pinaud. On lui a fait renifler de la dorme en bouteille, Gros. Portons-la à l’air libre.

Nous la coltinons, sans la sortir de son panier, jusque dans l’entrée. Une fois là, on lui bassine les tempes avec de la tisane bien fraîche puisée au robinet. L’effet ne se fait pas attendre. En moins de temps qu’il n’en faut à une marchande de dixièmes de loterie pour vous vendre un billet non gagnant, Monica Mikaël a rouvert ses yeux baignés d’incompréhension.

— Que m’est-il arrivé ? demande-t-elle.

Elle fixe Béru qu’elle ne connaît pas. Puis elle tourne vers moi son beau visage de vieille morille déshydratée. Elle a un sursaut.

— Vous ! Mais qu’est-ce que ça veut dire ?

— Comment vous sentez-vous, divine amie ? m’empressé-je.

— Mieux, fait-elle. Pouvez-vous m’expliquer…

— Tout ce qu’il y a de volontiers ! Virginie vous a bêtement chloroformée tandis que son camarade Hans Burger allait perquisitionner dans votre propriété !

Elle verdit, comme le compositeur du même nom.

— Est-ce possible ?

— C’est plus que possible, adorable compagne, puisque ç’a été réalisé.

— Comment savez-vous cela ?

— Parce que je suis commissaire spécial, ma tendre amie, et qu’un commissaire spécial se doit de connaître les histoires aussi spéciales que la vôtre.

Ça la rend méditative. Nous en profitons pour l’extraire de son panier. Elle a la tête qui lui tourne un peu, la pauvre grand-mère. Béru la soutient avec une sollicitude qui lui vaudrait un premier accessit au concours de l’homme le plus galant de France. Je referme le couvercle de la malle et elle s’assied dessus.

— Faudrait lui faire boire quelque chose, suggère le Preux Chevalier Béru. J’ai remarqué un bistrot pas loin, faut-il que j’allasse chercher un peu de gnôle ?

— Ce n’est pas de refus, soupira Monica.

Le Gros ne se le fait pas dire une fois et demie. Déjà il a giclé. Me voici seul avec cette honorable dame pour la deuxième fois de ma vie et, fort probablement, la dernière.

— Monica, tendre roseau pensant, attaqué-je, savez-vous que vous êtes inculpée de meurtre ?

Pas un muscle de son altier visage ne bronche. On dirait qu’elle n’a pas entendu. Et pourtant ses trompes d’Eustache ont leur prise de terre et elle comprend le français !

— De meurtre sur la personne d’Alexandre Baume, terminé-je. Mort d’une prise de judo pas piquée des hannetons. J’ignorais que vous possédiez ces petits talents de société !

— Ce n’est pas moi, chuchote-t-elle très bas.

— Vous aurez de la peine à le faire admettre au juge d’instruction !

— C’est Hans Burger, dit-elle. Cet homme est terrible ! Il fait ce qu’il veut de Virginie. Elle lui obéit aveuglément et elle sauterait par la fenêtre pour lui !

Intérieurement ça me dilate la rate. Elle ne croit pas si bien dire, Monica.

— Racontez en détail, fais-je.

— Raconter quoi ? soupire-t-elle.

Je réprime un frémissement de contentement.

— Tout, fais-je avec force. Depuis A jusqu’à Zitrone. On pourrait même commencer par votre petite maison sans fenêtres de Moisson, non ?

Son regard glauque me cloque un point d’interrogation. Elle est en train de se demander si je sais tout ou si je ne sais pas tout.

Je riposte par un petit hochement de menton assez martial, ma foi.

— Ce qui m’intéresse, dis-je, c’est l’ordre chronologique des événements, leur historique en somme, car vous venez de vous en rendre compte : je connais l’essentiel.

Pas mal tartiné, hein ? Vous appréciez le ton détaché du bonhomme ? Sa désinvolture ? Sa profonde psychologie ?

Elle se laisse prendre à mon petit air de douairière les fagots !

Elle se racle la gorge.

— A la mort du professeur Mikaël, attaque-t-elle, c’est Virginie qui s’est occupée de Puck.

Bon, voilà un nouveau mystère. Qui est Puck ? Je me garde bien de lui faire part de mon ignorance, car ce serait jeter bas cet édifice savamment élaboré.

— Elle avait été l’élève de Mikaël, poursuit Monica. Elle a su assumer avec beaucoup de dévouement l’entretien de Puck.

— Son mari était au courant ? interromps-je.

— Oui.

« Et puis un jour, les choses se sont gâtées. Virginie a fait la connaissance de ce Hans Burger et elle est devenue littéralement folle de lui. J’ai été tout de suite dans la confidence, car Virginie était une amie très chère et ne me cachait rien. Burger, qu’elle m’a présenté, ne m’était pas sympathique, mais j’ai caché à Virginie l’antipathie qu’il m’inspirait, me disant que, puisque après tout elle l’aimait…

« Pourtant je n’ai pas tardé à voir clair dans le jeu de Hans Burger. J’ai compris que c’était Puck qui l’intéressait, que c’était lui qu’il visait à travers Virginie.

Elle se tait pour essuyer la sueur qui ruisselle sur son front. Le Gros se radine, portant un verre plein de scotch. M’est avis qu’il a dû s’en envoyer quelques-uns derrière la cravetouse, car son regard flambe de nouveau comme un feu de sarments.

— Colle-toi ça dans le cornet, mémère ! qu’il dit irrévérencieusement à Monica. Ça ramone les voies… heug… respiratoires et ça te débouche l’évier en moins de… heug… rien !

Monica porte le breuvage à ses lèvres, avale une gorgée, fait la grimace et rend le glass.

— C’est trop fort ! minaude-t-elle ; je n’ai pas l’habitude de le prendre sans eau !

Ravi de l’aubaine, Béru chope le verre et le siffle d’un trait.

— De la came pareille, c’est autant dire du petit lait, mémé, assure-t-il. La flotte, garde-la plutôt pour tes abolitions.

Je lui fais signe de la boucler.

— Reprenons, fais-je. Donc, Hans Burger s’intéressait à Puck ?

— Indiscutablement !

— Qui c’est-y qu’est-ce ? demande Bérurier.

— Puck ! lui fais-je en ponctuant d’une œillade éloquente, tu sais bien ?

Mais il est trop beurré pour saisir des nuances. Les subtilités, c’est pas son blod.

— Comment veux-tu que je susse qui c’est Puck, vu que j’ai jamais connu de mec de ce blaze !

— Alors, tais-toi !

J’ai parlé comme un chien aboie. Il se renfrogne.

— Faudrait voir à pas trop chahuter le bonhomme devant des mea culpés, ronchonne l’Abominable.

Notre petit duo n’a pas échappé à Monica. Ses sourcils joints me renseignent sur son trouble.

— Poursuivons, je n’ai pas de temps à perdre ! tranché-je.

Elle hésite un peu mais repart.

— J’ai compris qu’Hans Burger était un agent secret. J’ai fait part de mes doutes à Virginie. Mais elle m’a dit qu’elle le savait. Elle trouvait un certain romantisme à la chose. A partir de ce moment, elle a commencé un traitement particulier sur Puck. Elle le conditionnait, c’était sa propre expression, en vue d’une importante expérience. Je ne voulais pas, mais elle me tenait, comprenez-vous ?

— Elle vous tenait ? ne puis-je m’empêcher de répéter.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le gala des emplumés»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le gala des emplumés» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le gala des emplumés»

Обсуждение, отзывы о книге «Le gala des emplumés» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x