Frédéric Dard - Meurs pas, on a du monde

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Meurs pas, on a du monde: краткое содержание, описание и аннотация

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Franchement, M. Konopoulos ne me demandait rien.
D'ailleurs, je n'étais pas venu à Genève pour ça.
La sublime nana qui m'attendait à l'aéroport avait une autre chatte à fouetter.
Mais il a fallu que ce pauvre manutentionnaire soit mordu par un méchant serpent et que son aimable cadavre déboule en même temps que nos valises…
C'est idiot pour Marie-Marie qui, consécutivement, a dû faire une croisière en ambulance !
Mais alors, si tu avais vu nos frimes quand on a déballé l'abominable costume !
Enfin, tu m'as compris ?
Si tu as tout pigé, pas la peine d'acheter ce livre. Mais s'il te reste des zones obscures dans la comprenette, n'hésite pas. Quand tu en auras terminé la lecture, j'aime autant te prévenir : tu devras changer de calbar.

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Elle gloussaille. Se dégargane en présentant son beau gant droit devant sa bouche en forme de cachet postal.

— Je me trouvais à l’aéroport tout à l’heure. Je pris un taxi. Comme je m’y installais, je vous vis sortir en compagnie d’une ravissante jeune fille. C’est alors que le conducteur de mon taxi vous aperçut de même et déclara : « Tiens, encore ce flic ! » Je vous demande pardon, monsieur, je ne fais que reprendre l’expression de ce garçon.

— Vous êtes toute pardonnée, m’empressé-je.

— L’homme qui est bavard me dit qu’il venait de se livrer avec vous à une équipée rocambolesque sur la route du lac. Il m’apprit de la sorte que vous étiez un policier français. Il précisa même que, d’après ce qu’il avait cru comprendre, vous vous occupiez de cette horrible histoire d’hier. Et il critiquait fort votre initiative, étant, me parut-il, farouchement nationaliste.

— Je le sais, ponctué-je, il me l’a dit de vive voix.

Là-dessus, j’attends la suite, voire la fin de l’histoire.

Elle vient tout doux.

— Nous partîmes. Prîmes la route du Centre. A un carrefour dont le feu était au rouge, vous nous rattrapâtes. Et c’est alors, mon cher monsieur le policier, c’est alors qu’il me vint une idée : vous parler. Je priai donc le chauffeur de vous suivre. Vous répéter les protestations du bonhomme meurtrirait vos tympans. La chère France ne sort pas grandie de ses sarcasmes. Il faillit même refuser, et c’est quand je lui eus précisé que mon époux est un haut fonctionnaire de l’O.N.U. qu’il se rendit à mon désir. Nous arrivâmes donc jusqu’à cet hôtel. J’attendis un peu, ne sachant si vous alliez y descendre ou bien si vous ne faisiez qu’accompagner la jeune personne qui se trouvait avec vous, car le chauffeur prétendait que vous comptiez rentrer à Paris… Mais, ne vous voyant point réapparaître, et votre propre taxi étant reparti, je me décidai.

— Comment connaissez-vous mon nom ?

— Grâce à ce diable de taxi, auquel, paraît-il, vous montrâtes votre carte. Commissaire Satano, il a parfaitement retenu votre patronyme.

— Un surdoué de la mémoire, conviens-je sans ménager mon admiration pour la prouesse. Ainsi donc, madame, vous souhaitez m’entretenir ?

Elle tarde à se lancer, prise d’une espèce de pudeur du dernier moment.

— Il est vrai, il est vrai, fait la dame.

— En ce cas, je vais me faire une joie de vous écouter.

— Il s’agit du drame d’hier soir…

Je m’en gaffais un peu, remarque.

— Vous parlez de ce manutentionnaire décédé d’une morsure de serpent ?

— En effet. Peut-être suis-je à même de fournir certaines révélations à son sujet. Seulement, monsieur le commissaire, seulement, il faut me jurer sur l’honneur que mon nom ne sera pas évoqué, à aucun moment. Le jurez-vous ?

A pieds joints, tu penses ! Un serment prêté « à blanc » est-il valable ?

— Je vous le jure bien volontiers, madame.

— Sur qui, sur quoi ?

— Sur ce que vous jugerez bon, madame.

Elle réfléchit :

— Sur la France ? hasarda-t-elle.

— Et pourquoi pas, madame ? acquiescé-je de bonne et belle grâce.

Levant la main droite, je m’exécute, ce en usant d’une gravité qui renforce la qualité de ma prestation. Elle en mouillotte d’extase patriotarde et solennelle, la daronne. Moi, tu croirais le nouveau président U.S. en train de jurer sur la Constitution, ou bien la Bible, je sais plus, mais de toute façon, c’est un comique, alors inutile de se dévisser les cellules pour souffler dans leur gicleur.

— Et maintenant, qu’avez-vous à m’apprendre, petite maâme ?

Elle ressent le besoin de glapouter encore un petit brin avant de plonger :

— Mon époux occupe une position de tout premier plan, comprenez-vous ? et il serait fâcheux que son nom soit cité à propos d’un fait divers.

— C’est l’évidence même.

— Avez-vous lu La Suisse de ce matin ?

— Je n’ai pas eu ce privilège.

Elle dégoupille son Hermès en derme d’alligator sevré et sort un cahier de l’honorable publication, plié en quatre, c’est-à-dire quatre fois.

En dernière heure, un court article intitulé : « Mort suspecte d’un bagagiste de Cointrin. » Quinze lignes sont consacrées au drame. On y évoque l’hypothèse d’une morsure de serpent. C’est le compte rendu donné à la radio du matin, en plus évasif, les nécessités de la mise sous presse ayant contraint le journal à boucler avant d’avoir de plus amples détails. J’opine et rends le précieux document à ma visiteuse. Son connard de roquet se méprend quant à mes intentions, croit que je vais violer sa maîtresse pour en faire la mienne et me mord la main, ce qui divertit fort la vioque.

— Miki n’est pas méchant, me rassure-t-elle, tandis que j’étanche quelques gouttelettes de sang consécutives.

— J’en suis convaincu, dis-je en songeant qu’il ne me serait pas désagréable de propulser son infâmure à poils d’artichaut par la fenêtre, sans ouvrir icelle, bien entendu.

Moi, je ne connais qu’une personne capable de tant tellement retarder l’instant d’une confidence, c’est Pinuche, dit Baderne-Baderne, lequel a toujours des dégoiseries oiseuses à te sortir avant d’en arriver à l’essentiel.

La vieillasse fourrurée me guigne en biais.

— Vous avez un visage extrêmement expressif, m’annonce-t-elle.

Je me retiens de lui répondre que « toujours quand une saloperie vérolante de clébard veut me bouffer les couilles ». Un simple sourire prudent fait l’affaire.

— Qu’avez-vous à me dire, madame ? à brûle-pourpoint-je, vu que j’en ai extrêmement marre de la voir tergir et verser de la sorte.

— Eh bien, hier, lorsque cet homme mort est apparu…

— Oui ?

— Il s’est passé, au même moment, un fait que j’ai trouvé troublant après y avoir réfléchi.

— Lequel ?

— Que je vous raconte…

— Oh, oui, faites cela pour moi, de grâce !

— Eh bien, nous attendions tous nos bagages, n’est-ce pas ?

— Oui.

— Parmi les premiers servis, il y avait un monsieur en imperméable blanc à col de fourrure. Un grand brun de type plutôt méditerranéen, l’auriez-vous remarqué ?

— Pas spécialement.

— Moi, j’ai bien été contrainte, car ce butor m’a bousculée en se précipitant sur sa valise, mon Miki a eu une de ces frayeurs ! Si vous aviez senti battre son pauvre petit cœur…

— L’amour, je soupire en suçant ma main endolorie. Et alors, ce voyageur ?

— Il s’est emparé d’une sacoche de gros cuir, avec une poignée et une sangle, constellée d’étiquettes d’hôtels.

— Palpitant ! Et ensuite ?

— Ensuite, il a attendu ses autres bagages.

— C’est tout ?

— Vous pensez bien que non.

— Je me disais aussi…

— Il y a eu ce… cette affreuse chose… Et vous devez vous rappeler la confusion qui a suivi ?

— Très bien.

— J’ai alors vu l’homme s’en aller précipitamment.

Cette fois, un petit « tilt » s’opère dans mon cerveau du milieu (le meilleur). Voilà qui commence à m’intéresser.

— Bravo pour votre don d’observation, jolie madame ! dérapé-je.

Elle remouille, trémousse du fion, fibrille du dentier et dit :

— Mais ce n’est pas tout !

— Allons donc !

— Pour ma part, j’ai dû attendre mes valises longtemps. J’ai été livrée la dernière, ou presque.

Son horreur à grelots éternue et me fait « grrrrrr » comme si je venais de lui refiler un rhume. J’ai toujours eu une aversion pour les petits chiens. Et ils me la rendent au milluple. En revanche, je raffole des bons gros toutous dont la boîte crânienne sonne le creux lorsque tu la toques.

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