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Frédéric Dard: Champagne pour tout le monde !

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Frédéric Dard Champagne pour tout le monde !

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Je vais te dire… Moi, quand je prête mon aimable concours à une gourgandine pour l'aider à perpétrer un vol et que ma carrière de flic d'élite ne sombre pas dans l'aventure. Quand les bombes m'éclatent sous les claouis sans me causer la moindre égratignure. Quand je suis expédié à perpète au fond d'un puits, d'où personne n'est jamais sorti, pas même la vérité, et que j'en remonte frais comme un gardon. Oui, moi, quand tout ça, plus le reste m'arrive, à la fin de ces délicatesses je respire un grand coup et je m'écrie : — Champagne pour tout le monde ! A la bonne mienne, les gars !

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Et il lance à la cantonade, à mon intention exclusive :

— T’entends : j’donne ma parole ! J’veux pas qu’on lu carbonise la cabane, c’est pas l’mauvais bourrin, ce gus.

Emu, le professeur Corvonero laisse aller des larmes bienfaisantes et s’abat contre le burlingue de l’Irremplaçable en hoquetant.

— J’ai gâché ma vie pour une femme, Bérourièré. Mais je l’ai dans la peau et je ne peux plus me passer d’elle. Une Française, figure-toi. Elle m’a par les sens. La fellation contrôlée ! Ses caresses, comme les cigares de Davidoff, sont cataloguées par Châteaux. Du Château Lapipe, au Château de l’Œil de Bronze, elle sait et pratique toute la gamme. Une déesse de l’amour. J’en suis fou ! Elle fait de moi ce qu’elle veut. A cause d’elle je me suis lancé dans les entreprises les plus folles, les plus imprudentes ; oui, pour gagner les fortunes qu’elle dépense. Elle passe son temps dans les ventes de Christy’s afin d’y acheter les bijoux les plus fabuleux. Petit à petit, je suis devenu une crapule, Bérourièré. J’ai aménagé une partie de mes laboratoires pour le traitement de la drogue, tu m’entends, amico mio ? Moi, dont un frère est évêque, moi, qui suis le fils d’un ancien ministre du Duce !

Il sanglote, sans glotte. Ah ! comme est douce la confession ! Comme elle libère l’individu. Le professeur pleure à chaude Pise. La toute belle crise. Béru lui masse les endosses, fraternellement. Et, tout policier qu’il soit, prodigue des paroles apaisantes :

— Allons, allons, Momo, t’caille pas la laitance, mon p’tit bonhomme. Bon, d’la came, t’es pas l’seul. C’est dans les nurses d’aujord’hui. T’as pas tué père et mère. Et pis c’est pas ta pomme qui va la fourguer dans les groupes escolaires. Tu laborates juste. Comme tu fabriquerais d’l’aspirine, somme toute, non ? Essuye-moi ces grosses larmes, mon vieux macar. Ainsi, c’est d’la blanche que la souris t’a s’couée dans la guinde ?

Momo dénégate, il goupillonne avec ses larmes en agitant sa boule ronde. Non, non, pas d’la blanche : autre chose. Bien pire. De la came, fauchée, c’eût été uniquement une perte de fric. Là, c’est sa vie qui est en jeu. Tout peut s’écrouler. Car sa bagnole lui servait de coffre-fort. Se méfiant de tous et de chacun, comme dit Jean-François Revel dans son traité de tous les noms, il considérait sa Daimler comme son boudoir privé. Son coin vraiment à lui. Dès lors, il avait fait aménager une cache sous le siège arrière, planque fort astucieuse, en laquelle il serrait les documents relatifs à ses activités illicites. Et puis voilà qu’on les lui a pris. Les pires calamités vont surgir. Il est foutu.

Si ses associés sont démasqués, à cause de ce vol, ils sauront d’où vient le pébroque et leur vengeance sera terrible. On ne plaisante pas dans ce milieu-là. Il a peur. Il regrette. Il déplore, implore ! Saint Guillaume, son patron, Dieu en divinité (on ne saurait écrire Dieu en personne). Il est prêt à réparer. A se suicider si besoin est, à condition de se rater un peu pour voir la suite. Il pousse des cris d’or frais, d’orfèvre, d’orvet, de tout ce que tu voudras, j’en ai rien à branler. Tant et si fort que bon, maintenant, je peux paraître. Me montre. Lui révèle ma combine avec le gars Giorgio qu’on a financé pour l’amener à nous. Oui, on est flics, mais flics français ; et puisqu’il joue franco, on va essayer de lui garder le nez hors de la marmite d’eau bouillante. Nous lui sauverons la mise, voire la peau. A condition qu’il continue de marcher droit et qu’il promette, si nous aboutissons, de ne plus jamais recommencer. Il jure, il se laisse aller.

Bravo, mister Béru, ça, c’est du beau boulot !

CHAPITRE V

— Fichue ! m’exclamé-je comme dans de l’Alphonse Allais, la jolie personne !

— Un peu là ! confirme le Gros.

Fort de son imprimatur, je me mets à détailler goulûment la maîtresse du professeur Corvonero. De la bête surchoix, really . La bouche en fleur, le cul en délire, taille de sablier ; brune avec des guiches (lorraines), il est difficile d’arracher ses yeux d’elle, ou alors faut carrément se les crever avec des fourchettes à escarguinches.

Elle va d’un pas urgent en direction de la Place d’Espagne par la via Due Macelli. Elle porte un tailleur pêche et ses pompes, crois-moi, ne viennent pas du Carreau du Temple.

Nous lui filons le dur à travers la foule. T’ai-je dit que j’ai quelque peu modifié mon aspect ? Ce pour l’excellente raison que les baveux romains ont publié ma frite à propos de l’auto volée. La môme risquerait de me reconnaître, voilà pourquoi j’ai changé ma coiffure, mis des Ray-Ban et affublé ma lèvre supérieure d’une fine moustache qui ferait mouiller toutes les bonniches du seizième.

La très belle s’appelle Letizia Ramolin. Si elle a vingt-huit berges, c’est le bout du monde. On pige qu’elle rende dingue n’importe quel génaire et le comportement du gars Momo s’explique en présence d’une telle silhouette.

Place d’Espagne, elle oblique dans la via dei Condotti. Les magasins de (Guy) luxe ne la tentent pas, elle leur passe devant sans leur accorder un regard. Vers le mitan de la via, elle tourne dans une autre plus mignarde dont je n’ai pas le temps de lire le blaze, mais qu’est-ce que t’en aurais à branler, je me le demande ! Et puis elle pénètre dans un bar grouillant de jeunesse.

Le Gros me visionne.

— Alors, docteur ?

— On laisse passer soixante secondes et on entre, rétorqué-je.

Dont acte.

L’endroit est d’une bruyance qui te lézarde les trompes. Un juke dégobille de la chansonnette roucouleuse, mais les rires, les exclamations, bref, le brouhaha domine la musique. Garçons et filles. Unisexe sed lex . Du jean, de la limouille, un sauvage débraillé. Des tifs longs, des pendeloques un peu partout, pas mal de cuir ; ils sentent l’essence et le mal lavé, les gars et les garces.

Un je ne sais quoi de féroce préside à cette assemblée. Ils parlent, boivent, rient avec leurs dents, rien qu’avec leurs chailles carnassières. Parmi eux, Letizia Ramolin plastronne. Pas effarouchée d’être suavement loquée parmi ce débraillé. Elle semble connue, ici, mieux : admise. L’aisance de sa tenue indique qu’elle y a droit de cité. On lui fait fête ; elle est régnante.

Notre entrée ne dérange pas. Pudiques, nous nous placardons dans un angle du comptoir, près de l’appareil distributeur de pistaches. On se tait et on écoute. On boit et on regarde. La poule du prof ne nous a même pas vus entrer. Elle roule à sa tablée, au milieu d’un groupe de minables. Les garçons ont des rouflaquettes qui leur dévalent jusque sur la poitrine. Plein de grigris accrochés à des chaînes : fausses dents de tigre, plaquettes cabalistiques, négrissures de bazar, médailles pieuses, tout cela confondu, que Dieu reconnaîtra les siennes. Les filles portent l’uniforme : pull à col roulé large comme une fraise, ceinture de cuir dont les bélières soutiennent un bric-à-brac de couteaux, étuis à briquets, porte-pilules.

Ça jacasse avec véhémence, sous l’œil paterne d’un gros patron bouffi, plein à craquer de spaghetti, doctoral derrière sa bedaine et d’une indulgence empreinte d’écœurement.

Dans le juke, une connasse qui a la voix de Dalida parle d’amoré et de cuoré (c’est moi qui fous les accents pour rétablir la consonance) en dégoulinant de partout comme un cornet de glace oublié sur la console d’un radiateur.

— Faut pouvoir ! soupire le Gravos.

Il ne précise pas, mais je comprends. Nous sommes sur la même longueur d’onde, lui et moi. Oui : faut pouvoir se respirer cette ambiance, la créer, la supporter. A la place du taulier, je commencerais par fracasser le juke-box, puis je virerais tout mon trèpe à coups de goumi et de pompes dans le prose. Ce qu’il serait heureux, ensuite, ce julot, seul dans sa taule silencieuse ! Il se mettrait du Mozart et se taperait une plume pour déguster sa paix retrouvée.

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