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Frédéric Dard: Champagne pour tout le monde !

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Champagne pour tout le monde !» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1981, ISBN: 2-265-01682-9, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Champagne pour tout le monde !

Champagne pour tout le monde !: краткое содержание, описание и аннотация

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Je vais te dire… Moi, quand je prête mon aimable concours à une gourgandine pour l'aider à perpétrer un vol et que ma carrière de flic d'élite ne sombre pas dans l'aventure. Quand les bombes m'éclatent sous les claouis sans me causer la moindre égratignure. Quand je suis expédié à perpète au fond d'un puits, d'où personne n'est jamais sorti, pas même la vérité, et que j'en remonte frais comme un gardon. Oui, moi, quand tout ça, plus le reste m'arrive, à la fin de ces délicatesses je respire un grand coup et je m'écrie : — Champagne pour tout le monde ! A la bonne mienne, les gars !

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Mon pote l’accueille avec une grande dignité en comparaison de laquelle Louis le Quatorzième aurait l’air d’un des participants aux Jeux de Vingt Heures.

— Treize Honoré de Balzac, clapote l’Enfoiré, en pressant dans ses deux tas de viande la main intellectuelle du professeur.

Puis, désignant un fauteuil :

— Si vous voudrez bien l’poser là, qu’on pusse causer d’vive voix…

L’œil rivé à mon judas de fortune, je n’en perds pas une miette. Certes, je préférerais jouer la scène moi-même, mais la chose est impossible puisque le prof me connaît. Ne me reste plus qu’à prier silencieusement pour que le Dodu se tire tout seul d’affaire.

Il décarre sans jambages, comme je dis volontiers :

— M’sieur l’professeur, permettassiez-moi d’vous dire que j’entrave que pouic à vos giries, y aurait-il maldonne ou quoi-ce dans c’bidule ?

Cette longue mais lumineuse interrogation laisse le professeur Corvonero perplexe. Il est dérouté par la personnalité de Béru.

Et puis sa nature chaudement latine prend le dessus et ne le lâche plus. Son cou se met à enfler, à l’instar (d’Hollywood) de la grenouille qui suivait le bœuf.

— Écoutez, signor Bérourièré, écoutez-moi bien. Je sais que vous êtes l’instigateur du coup ; l’homme que vous aviez initialement contacté pour le réaliser m’a parlé : pour pas cher. Il préfère toucher peu en dénonçant que beaucoup en accomplissant ; il existe une foule de gens comme lui. Moi, je veux récupérer mon bien. Je suis disposé à y mettre le prix. Alors dites une somme plutôt que de finasser en jouant les abrutis, admirablement d’ailleurs.

Sa Majesté laisse passer l’orage sans se donner la peine d’essuyer les postillons consécutifs. Les hommes en colère ne l’ont jamais impressionné ; au contraire, ils l’excitent. Je lis sa jubilation intérieure dans ses prunelles d’éléphant en gésine.

— Hé ! mollo ! Où ça va, ça, mister signor ? dit-il sévèrement. On n’a pas élevé les cochons z-ensemble que je suce, si ? Faudrait voir à voir qu’on voye. Au lieu d’monter sur vos grands écheveaux, vaudrait mieux m’dire ce dont vous cherchez.

— Comme si vous n’l’saviez pas !

Tournant du match. Je frémis d’impatience. Mon massacreur risque de passer à côté de la gagne, avec ses manières tempétueuses.

Et puis voilà que son vingt-cinquième sens l’avertit de mon angoisse. Alors il traîne un second fauteuil face à celui qu’occupe Corvonero, s’installe devant le bonhomme, leurs genoux se touchant, et se met à chuchoter :

— C’est quoi, vot’prénom, déjà ?

Saisi, l’autre bredouille :

— Guglielmo.

— Trop dif’pour moi, j’vas vous dire Momo tout court, avertit le Plantureux. Alors, ouvrez grand vos vasistas à conneries, Momo. Si vous v’lez avoir une chance qu’on va s’entendre, faut pas jouer les poulains sauvages. Je demande, vous répondez, et ensute on cause, corréque ?

De plus en plus subjugué, le terlocuteur du Gros acquiesce (d’allocations familiales).

— Momo, une gonzesse a piqué votre chignole pour prendre c’que vous savez, exaguete ?

Signe affirmatif.

— C’tait quoi t’est-ce, le « ce qu’vous savez », Momo ? Disez-le-moi bien franchement sans vous prendre la menteuse dans l’pédalier, mon grand.

— Mais, vous…

— On dit qu’on joue franco, Momo ! Attention d’pas déraper su’l’parquet ciré des finasseries, j’vous prille, qu’autr’ment sinon, nous deux, not’ belle histoire d’amour risque de mal finir.

Le professeur lève le pouce.

— Quoi ? aboie Alexandre-Benoît.

— Enfin, signor Bérourièré, soyez logique, vous me demandez ce qu’est la chose que vous m’avez fait voler !

Instant tangent et farineux à souhait. L’Exemplaire ne se laisse pas démonter, c’est pas un légo que cet homme-là.

— Supposez, Momo, qu’on m’ait chargé d’organiser ce petit coup d’arnaque, mais que, le coup fait, j’m’ai laissé viander comme un cavedu ? Hmmm ? Hein, je vous pose la question : hmm ?

— Je n’ose pas comprendre…

— Soyez pas timide, j’sus pas une rosière.

— Vous voulez dire…

— Moi, j’dis rien, mais j’veux qu’vous disez, vous, l’abbé ! Vous avez tout perdu, donc il vous reste tout à gagner, logicisme mon Indéfectible. J’sus vot’ dernière chance. Si vous la saisiriez pas par la tignasse, y n’vous reste plus qu’à sortir vot’ mouchoir pour aller chialer sous la porcherie d’une église.

Mais l’autre ne se laisse pas réduire aisément. Intelligent comme la plupart des Latins, il subodore des choses derrière les choses. Duraille de lui brader de la chicorée pas fraîche au professor Corvonero.

— Votre comportement me laisse perplexe, finit-il par déclarer.

— Eh ben, mon père Plexe, allez vous faire mettre very profoundly par les Grecs, conclut Bérurier. L’audience est râpée, Momo. Vous pouvez aller vacher à vos occupances, tandis que moi j’irai z-aux miennes.

Il se lève, propose sa grappe de saucisses au visiteur.

— Sans rancune. Si ça vous chante d’vous baguenauder av’c la bite sous le bras, libre à vous.

Il ajoute, après avoir déposé sa phénoménale paluche sur l’épaule de Corvonero :

— Vous voudrez qu’j’vous dise, ce qui carbonise les hommes ? Y crèvent d’leur méfiance, prof. S’enfument dans leurs cachotteries comm’des renards dans leur terrier. Y s’font ouvrir l’bide par n’importe quel margoulin qui s’dit chirugien, aboulent leur auber à n’importe quel prometteur immeublier, épousent la première radasse qui leur joue conv’nab’ment d’la flûte baveuse, seul’ment quand y s’agit d’ouvrir leur cœur, c’est malgache bonnot. Bouclarès pour cause de pétoche. Bouche cousue : motus vivaldi. Verdun : on n’passe pas ! Alors, moi, j’réponds : courez vous faire fourrer en l’vrette, les gars ! Plein l’ognasse, jusque z-à la polyglotte, c’est tout c’que vous méritez.

Là-dessus, il pète sonore. Trompette d’ Aida . Exécute un doublé avec appui sur une seule jambe pour faciliter les choses, que ça tonne et détonne extrêmement fort. Son cocorico à lui, le Gros. Les voix du silence. Vroum ! Plaoff ! Il est net, puissant, affirmatif au-delà du possible.

Le délicat Rital devrait s’offusquer, au lieu de, il se lève, glisse ses paluches potelées dans les poches de son veston et déclare :

— Je sais !

— Vous savez quoi-ce ?

— Ce qui déconcerte, chez vous, signor Bérourièré.

— Disez, ça m’intéresse.

— Vous m’avez l’air d’un brave homme. Pas du tout le genre de type à fomenter une opération douteuse. Vous prétendez être ce que vous n’êtes pas. Ce visage débonnaire, cette voix chaleureuse, ces pets plantureux, non, non, jamais vous ne fûtes chef de bande. Jamais vous ne le serez. Mais alors, mais alors, qui donc êtes-vous en vérité ?

Ainsi agressé, car ces compliments constituent une espèce d’agression, moi je trouve, mon Éperdu marque le pas.

Il hoche la hure, essuie son nez emperlé. Je brûle d’intervenir et dois prendre sur moi, comme on dit (on ne prend jamais sur les autres, et c’est rudement dommage) pour m’en abstenir. Mais je dois laisser Bérurier poursuivre sa route, quand bien même elle déboucherait sur un cul-de-sac.

Le Gros, faut lui reconnaître, y a pas que le ventre en lui. Il existe également un cœur, et un cœur à son échelle, comme disent les pompiers.

Il croise ses bras, plante son regard couleur de rubis dans celui de Corvonero et, un rien hugolien, déclame :

— Qui est-ce je suis, Momo ? Tu veux savoir qui est-ce je suis ? Alors, je te le vas dire. J’sus un homme qu’tu peux lu faire confiance, pointe à la ligne. T’as du pif, Momo, pisque tu viens d’me causer comme tu m’as. Alors si t’en as, aye-z-en jusque-z-au bout et affale-toi, mon mec. Je t’donne ma parole de fl… d’homme qu’j’te nuirerai pas.

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