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Frédéric Dard: Champagne pour tout le monde !

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Champagne pour tout le monde !» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1981, ISBN: 2-265-01682-9, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Champagne pour tout le monde !

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Je vais te dire… Moi, quand je prête mon aimable concours à une gourgandine pour l'aider à perpétrer un vol et que ma carrière de flic d'élite ne sombre pas dans l'aventure. Quand les bombes m'éclatent sous les claouis sans me causer la moindre égratignure. Quand je suis expédié à perpète au fond d'un puits, d'où personne n'est jamais sorti, pas même la vérité, et que j'en remonte frais comme un gardon. Oui, moi, quand tout ça, plus le reste m'arrive, à la fin de ces délicatesses je respire un grand coup et je m'écrie : — Champagne pour tout le monde ! A la bonne mienne, les gars !

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Mais bon. Donc, Roma.

Ville ouverte ! Ma mission : retrouver une nana qui m’a pris pour une crêpe.

Bérurier m’escorte en gémissant comme un attelage de chiens de traîneaux qui viennent de se farcir le Grand Nord.

— J’ai les crocs, merde ! T’as vu la gam’zoule de l’avion, cette misère ? Sandevouiche biafrais, pomme ridée que t’aurais cru le cul de ma voisine du dessous, la mère Taponite, que j’ai embroquée à la sauvage, un soir qu’ell’ rentrait du cinoche, toute pâmoisée d’avoir visionné Delon en large. Tu sais c’qui s’rait intelligent, mec ? C’est qu’ nous bouffassions une ventrée de pâtes chez Alfredo l’Original, là qu’tu m’avais amené une fois.

Je lui accorde cette faveur et j’alerte un bahut maraudeur (Fiat 138 je crois), vert et cabossé, piloté par un gusman qui ressemble à Louis XIV avec ses tifs en pluie sur les épaules.

On grimpe, je compose le programme de la croisière et il file mollo, pas nerveux pour deux lires, l’aminche. Le Roi-Sommeil ! Il en écrase à son volant comme son sosie après que la Montespan lui ait bricolé un gouzy-gouzou fripon. Aux feux rouges il se met à ronfler et ce sont les klaxons des tomobilistes suiveurs qui le réveillent quand ça passe au vert.

Pourquoi ai-je amené Bérurier-le-Grand ? Tu le vas savoir d’ici un peu moins de pas longtemps.

On est à rouler via Ladromio, chacun le nez à sa vitre, moi matant les filles et Bérurier les épiceries, lorsque notre léthargique driver pousse un bout d’exclamation dont je cherche la motivation. J’aperçois alors un type à Vespa immobilisé devant le capot du taxi. Il paraît en panne. Mais, mon œil ! Qu’à peine j’ai enregistré le fait, un deuxième julot se présente au niveau de la vitre avant droite et la pulvérise à l’aide d’une masse à manche court qu’il tient d’une main gantée de cuir fourré. Rapidos, il se saisit de ma mallette Vuitton que j’ai déposée sur le siège près du conducteur.

Travail précis, rapide, efficace. Malheureusement pour sa pomme, depuis Gary Cooper, y a pas un gars susceptible de dégainer aussi vite que moi. Juste comme il arrache mon bagage du siège, j’ai déjà le Tu-Tues braqué sur sa poitrine.

— Stop ! gueulé-je.

Il marque un temps en apercevant mon feu, se demandant si je suis le genre d’homme à en flasher un autre pour une valtouze, fût-elle de luxe. Cette hésitation lui est fatale car Béru s’est déjà saisi de son poignet et le cramponne fermement. Je descends alors du carrosse tandis que cent trente conducteurs coagulés derrière nous invectivent en romain moderne.

Le compère à la Vespa oublie tout de suite son pote et se perd en un clin d’œil dans la circulanche. Je contourne le bahut, alpague l’homme au collet, comme il est dit de faire dans les traités de gendarmerie du siècle dernier, et enjoins au Gros d’avoir à le lâcher et de m’ouvrir sa lourde.

Si bien que vingt secondes plus tard, nous sommes trois à l’arrière du véhicule. Le chauffeur clame qu’il va droit à la police. Je lui rétorque que la police c’est moi et qu’il nous pilote chez Alfredo, ajoutant que je lui carmerai la vitre brisée. Cette dernière partie de ma phrase a raison de ses sentiments vertueux.

Un qui pige que pouic à ce cinoche, c’est mon roulottier. Il se demande si je vais aller lui praliner la coiffe derrière une palissade ou l’empétarder dans un coin tranquille. C’est un type jeune, beau, avec de longs favoris noirs, un regard de braise, vêtu d’un jean et d’une limouille sans manches. Au cou une médaille de la Madonna, bleu céleste, fixée à une chaînette d’argent. Le bon garçon a quelque mal à avaler sa salive. Je ne moufte pas, préférant qu’il marine ! Le Gros est lourd des questions que lui inspire mon attitude, mais, sachant qu’il ne faut pas contrarier mes lubies, il s’abstient et gonfle en silence.

Parvenus à destination, je demande au voleur de porter ma valoche et de nous accompagner. Mon calme l’impressionne jusqu’au creux des os, là que tu peux souffler dedans pour en faire des sifflets.

Il est devenu tout gauche, ce petit fripon, pantelant, égaré ; je délourde la porte d’Alfredo et lui fais signe d’entrer. L’endroit est plein, mais le maître d’hôtel, à qui je décoche la poignée de main garnie qui convient, nous assure qu’il va nous trouver une table.

On s’y installe, sous les photos des illustres de la Terre venus se spaghetter la panse en ce haut lieu de la nouille toutes catégories.

Petit cérémonial des menus. Le voleur s’en laisse fourrer un dans les paluches. Béru réclame des traductions qui lui survoltent les salivaires.

On s’empâte à tout-va. Chianti surchoix. M. Alfredo l’Original, fils d’Alfredo l’Original, et petit-fils du même dit, nous opère son numéro de malaxage spaghettien à l’aide de son fameux couvert en or massif, qu’on se demande comment il peut le posséder encore dans un pays où le vol s’inscrit directement après l’industrie automobile dans l’échelle de l’économie nationale.

Le voleur bouffe allégrement. Ses craintes s’estompent, au fil des gorgeons de rouge, sa curiosité s’aplanit. Il nous raconte comme quoi il s’appelle Giorgio, treizième enfant d’une famille de quinze ; mère malade, père ivrogne, chômage pour tout le monde, allez, roulez ! C’est la vie… Il opère en compagnie d’un pote du quartier : la Vespa barreuse de rue, le coup de masse dans la vitre. Hop ! Et en route. Ça ne rapporte pas des mille ni des cents : juste de quoi bouffer et foutre du mélange dans le réservoir de la moto. Il est voleur, mais correct. Ainsi il ne conserve jamais les papiers d’identité de ses victimes, sachant trop combien il est fastidieux de s’en faire réétablir. Lui, il se contente de les jeter sur le trottoir où des gens de bonne volonté les recueillent pour les porter à la police. Le fonds est bon. Comme pour les artichauts : sous des poils piquants se trouve un cœur tendre. On devient aminches. On se bidonne. En dégustant la grappa offerte par le patron je lui expose mon projet. Pour cent mille lires il est d’accord.

Alors, tu vas voir, ma poulette, cette fois, tout va se mettre à commencer.

CHAPITRE IV

L’hôtel Naples et Venise se situe parmi les palaces fatigués, promis à brève déchéance aux pics des marchands de clapiers. Chaque étage pourrait en contenir deux. Les fastes anciens partent en couille (ou en quenouille, pour les fileuses) et l’on y découvre, dans les bergères Luigi-le-Quindicesimo des vieillards momifiés par le temps, à peau jaune, à fausses dents fausses, fringués comme dans les planches en couleur du Larousse réservées au costume à travers les âges.

Nous y occupons une suite princière : deux chambres, un salon, deux salles de bains (dont les appareillages ont été retenus par différents musées d’Europe et des États-Unis) et une entrée ornée d’un lustre de Murano dans lequel j’aimerais vider un chargeur pour m’assurer que mon flingue ne s’enraye pas. Au mur des gravures aimables, style « Mam’selle se branle avec un seul doigt » : balancelle, robe à panier pour y mettre la main de l’homme, chien-chien frisotté, very grazioso . Béru en loufe d’émotion admirative.

— Les féculents, s’excuse-t-il, très mondain, contrairement à son habitude, parce que contaminé par l’ambiance.

Puis il confirme d’un rot mémorable qui décoiffe le gars de la réception chargé de nous faire les honneurs.

— V’z-auriez pas du bicarbonate de soude ? lui demande abruptement l’Hénorme.

L’autre qui n’a pas compris répond que non.

— Ça ne fait rien, rassure Alexandre-Benito, faites-moi monter du champagne, ça r’vient au même. Un magnum, hein ?

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