Gaston Maspero - L'archéologie égyptienne
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La distribution intérieure est peu connue ; comme dans les maisons bourgeoises, les chambres à coucher étaient probablement petites et mal éclairées ; mais, en revanche, les salles de réception devaient avoir à peu près les dimensions adoptées aujourd’hui encore en Égypte, dans les maisons arabes. L’ornementation des parois ne comportait pas des scènes ou des compositions analogues à celles qu’on rencontre dans les tombeaux. Les panneaux étaient passés à la chaux ou revêtus d’une teinte uniforme et bordés d’une bande multicolore. Les plafonds étaient d’ordinaire laissés en blanc ; parfois, cependant, ils étaient décorés d’ornements géométriques dont les principaux motifs étaient répétés dans les tombeaux et nous ont été conservés de la sorte, des méandres entremêlés de rosaces, des carrés multicolores, des têtes de bœuf vues de face, des enroulements, des vols d’oies.
Je n’ai parlé que du second empire thébain ; c’est en effet l’époque pour laquelle nous avons le plus de documents. Les lampes en forme de maisons, qu’on trouve en si grand nombre au Fayoum, montrent qu’au temps des Césars romains, on continuait à bâtir selon les mêmes règles qui avaient eu cours sous les Thoutmos et les Ramsès. Pour l’ancien empire, les renseignements sont peu nombreux et peu clairs. Cependant, on rencontre souvent sur les stèles, dans les hypogées ou dans les cercueils, des dessins qui nous montrent quel aspect avaient les portes, et un sarcophage de la IVe dynastie, celui de Khoutou-Poskhou, est taillé en forme de maison.
2. Les forteresses
La plupart des villes et même des bourgs importants étaient murés. C’était une conséquence presque nécessaire de la configuration géographique et de la constitution politique du pays. Contre les Bédouins, il avait fallu barrer le débouché des gorges qui mènent au désert ; les grands seigneurs féodaux avaient fortifié, contre leurs voisins et contre le roi, la ville où ils résidaient, et les villages de leur domaine qui commandaient les défilés des montagnes ou les passes resserrées du fleuve. Abydos, El-Kab, Semnéh possèdent les forteresses les plus anciennes. Abydos avait un sanctuaire d’Osiris et s’élevait à l’entrée d’une des routes qui conduisent aux Oasis. La renommée du temple y attirait les pèlerins, la situation de la ville y amenait les marchands, la prospérité que lui valait l’affluence des uns et des autres l’exposait aux incursions des Libyens : elle a, aujourd’hui encore, deux forts presque intacts. Le plus vieux est comme le noyau du monticule que les Arabes appellent le Kom-es-soultân, mais l’intérieur seul en a été déblayé jusqu’à 3 ou 4 mètres au-dessus du sol antique ; le tracé extérieur des murs n’a pas été dégagé des décombres et du sable qui l’entourent. Dans l’état actuel, c’est un parallélogramme en briques crues de 125 mètres de long sur 68 mètres de large. Le plus grand axe en est tendu du sud au nord. La porte principale s’ouvre dans le mur ouest, non loin de l’angle nord-ouest ; mais deux portes de moindre importance paraissent avoir été ménagées dans le front sud et dans celui de l’est. Les murailles ont perdu quelque peu de leur élévation ; elles mesurent pourtant de 7 à 11 mètres de haut et sont larges d’environ 2 mètres au sommet. Elles ne sont pas bâties d’une seule venue, mais se partagent en grands panneaux verticaux, facilement reconnaissables à la disposition des matériaux. Dans le premier, tous les lits de briques sont rigoureusement horizontaux ; dans le second, ils sont légèrement concaves et forment un arc renversé, très ouvert, dont l’extrados s’appuie sur le sol ; l’alternance des deux procédés se reproduit régulièrement. La raison de cette disposition est obscure : on dit que les édifices ainsi construits résistent mieux aux tremblements de terre. Quoi qu’il en soit, elle est fort ancienne, car, dès la Ve dynastie, les familles nobles d’Abydos envahirent l’enceinte et l’emplirent de leurs tombeaux au point de lui enlever toute valeur stratégique. Une seconde forteresse, édifiée à quelque cent mètres au sud-est, remplaça celle du Kom-es-soultân vers la XVIIIe dynastie, mais faillit avoir le même sort sous les Ramessides ; la décadence subite de la ville l’a seule protégée contre l’encombrement. Les Égyptiens des premiers temps ne possédaient aucun engin capable de faire impression sur des murs massifs. Ils n’avaient que trois moyens pour enlever de vive force une place fermée : l’escalade, la sape, le bris des portes. Le tracé imposé par leurs ingénieurs au second fort est des mieux calculés pour résister efficacement à ces trois attaques.
Il se compose de longs côtés en ligne droite, sans tours ni saillants d’aucune sorte, mesurant 131m,30 sur les fronts est et ouest, 78 mètres sur les fronts nord et sud. Les fondations portent directement sur le sable et ne descendent nulle part plus bas que 0m,30. Le mur est en briques crues, disposées par assises horizontales ; il est légèrement incliné en arrière, plein, sans archères ni meurtrières, décoré à l’extérieur de longues rainures prismatiques, semblables à celles qu’on voit sur les stèles de l’ancien Empire. Dans l’état actuel, il domine la plaine de 11 mètres ; complet, il ne devait guère monter à plus de 12 mètres, ce qui suffisait amplement pour mettre la garnison à l’abri d’une escalade par échelle portative à dos d’homme. L’épaisseur est d’environ 6 mètres à la base, d’environ 5 mètres au sommet. La crête est partout détruite, mais les représentations figurées nous montrent qu’elle était couronnée d’une corniche continue, très saillante, garnie extérieurement d’un parapet mince, assez bas, crénelé à merlons arrondis, rarement quadrangulaires.
Le chemin de ronde, même diminué de l’épaisseur du parapet, devait atteindre encore 4 mètres ou 4 m,50. Il courait sans interruption le long des quatre fronts ; on y montait par des escaliers étroits, pratiqués dans la maçonnerie et détruits aujourd’hui. Point de fossé : pour défendre le pied du mur contre la pioche des sapeurs, on a tracé, à 3 mètres en avant, une chemise crénelée haute de 5 mètres ou environ. Toutes ces précautions étaient suffisantes contre la sape et l’escalade, mais les portes restaient comme autant de brèches béantes dans l’enceinte ; c’était le point faible sur lequel l’attaque et la défense concentraient leurs efforts. Le fort d’Abydos avait deux portes, dont la principale était située dans un massif épais, à l’extrémité orientale du front est.
Une coupure étroite À, barrée par de solides battants de bois, en marquait la place dans l’avant-mur. Par derrière, s’étendait une petite place d’armes B, à demi creusée dans l’épaisseur du mur, au fond de laquelle était pratiquée une seconde porte C, aussi resserrée que la première. Quand l’assaillant l’avait forcée sous la pluie de projectiles que les défenseurs, postés au haut des murailles, faisaient pleuvoir sur lui de face et des deux côtés, il n’était pas encore au cœur de la place ; il traversait une cour oblongue D, resserrée entre les murs extérieurs et entre deux contreforts qui s’en détachaient à angle droit, et s’en allait briser à découvert une dernière poterne E, placée à dessein dans le recoin le plus incommode. Le principe qui présidait à la construction des portes était partout le même, mais les dispositions variaient au gré de l’ingénieur. À la porte sud-est d’Abydos, la place d’armes située entre les deux enceintes a été supprimée, et la cour est tout entière dans l’épaisseur du mur ; à Kom-el-Ahmar, en face d’El-Kab, le massif de briques, au milieu duquel la porte est percée, fait saillie sur le front de défense.
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