Pancol,Katherine - Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi

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— Qu’est-ce que tu fais là ?

— Je passais…

Il la regarda, goguenard.

— Tu passais par hasard ?

— Je passais et j’ai eu envie d’entrer… Je me promène très souvent dans le parc, j’habite tout à côté… Sur Central Park South.

— Depuis un mois. Je le sais…

Il y avait un reproche dans sa voix. Un reproche qui disait tu es là depuis un mois et tu n’as pas essayé de me voir…

— Je sais ce que tu penses, dit Hortense.

— Tu es très forte alors…

— Ça, c’est vrai…

Elle le regarda, ôta ses lunettes noires, planta ses yeux dans les siens et articula en détachant chaque mot pour qu’il lui entre dans la tête et qu’il comprenne :

— Écoute-moi bien, Gary… Je n’ai jamais eu ton message quand tu es parti de Londres. Jamais. Il faut que tu me croies… C’est plus tard que j’ai su que tu voulais m’emmener avec toi… Et j’ai été très triste que tu partes sans rien me dire… Je t’en ai voulu beaucoup, beaucoup… Et pendant longtemps…

Il jouait avec les cacahuètes qui restaient dans le paquet, les écrasait entre ses doigts, les réduisait en poussière et les jetait à terre.

— Je sais que tu m’avais acheté un billet d’avion… Mais je ne l’ai su que récemment. J’étais si en colère que j’ai mis du temps à te pardonner. Je me disais que c’était la guerre, qu’on se faisait toujours la guerre, toi et moi, et puis, tout à coup, je n’ai plus eu envie de faire la guerre…

Il écrasa une cacahuète et la dépiauta avec ses dents. En croqua une autre et finit par dire :

— Tu as décidé que c’était la fin de la guerre et tu t’es dit, je vais aller voir ce vieux Gary, il doit être avec ses potes dans le parc…

— C’est à peu près ça… C’est ta mère qui m’a parlé des écureuils qui sont tristes le lundi…

— Et tu as trouvé la cabane par hasard…

— Non. J’ai cherché…

— Et tu cherches quoi, Hortense ?

Il y avait de la rage dans sa voix. Il raclait le sol avec le bout de sa chaussure et enfonçait les poings dans ses poches.

Elle se cala sur le rebord en planche de la cabane, déposa sa pochette et dit :

— Je me disais que j’aimerais bien savoir ce que ça faisait d’être dans tes bras…

Il haussa les épaules et allongea les jambes comme s’il était hors de question qu’il se mette sur ses deux pieds pour l’embrasser.

Hortense s’approcha de lui. S’agenouilla. Prit grand soin de ne pas le toucher. Et ajouta :

— Je voulais dire dans les bras d’un pianiste de la Juilliard School. De la fameuse Juilliard School de New York…

Gary tourna la tête vers elle et bougonna :

— Je peux te dire que ça fait le même effet que les bras de n’importe qui…

— C’est ce que tu crois… Mais, moi, par exemple, je ne sais pas… Puisque je n’ai jamais été dans les bras d’un pianiste de la célèbre Juilliard School de New York…

— Arrête, Hortense, c’est des conneries, tout ça…

— Peut-être… Mais tant que je n’aurai pas essayé, je ne pourrai rien dire… Et ça ne coûte rien d’essayer, non ?

Il haussa encore les épaules. Son regard l’évitait. Il était assis, pincé, hostile, méfiant.

— Tu veux que je me roule à tes pieds ? demanda Hortense.

— Non, dit-il en laissant échapper un sourire. Tu as une trop belle robe et tes cheveux brillent…

— Ah ! Tu as remarqué ? Tu ne m’en veux pas complètement alors ?

— Je t’en ai voulu beaucoup, moi aussi…

— On devrait faire la paix puisque on a été tous les deux floués…

— Facile à dire ! il marmonna. Tu oublies vite, moi pas !

Hortense se redressa et dit :

— Tant pis pour moi ! Je ne saurai jamais comment embrasse un garçon de la Juilliard School !

Elle remit ses lunettes noires, reprit sa pochette et laissant traîner un bras en arrière, fit mine de battre retraite. Se dirigea vers le parc, toujours en laissant traîner son bras au cas où il changerait d’envie comme si elle marchait toujours comme ça, nonchalamment, un bras en arrière…

Elle était sur le point de franchir la limite qui séparait l’ombre de la cabane et le grand soleil du parc quand elle sentit la main de Gary attraper son bras, les bras de Gary la ramener contre lui et la bouche de Gary se plaquer contre la sienne.

Il l’embrassa, il l’embrassa et elle se laissa aller contre lui en soupirant.

Appuya sa tête dans le creux de son épaule, joua avec le col de sa chemise, releva la tête, lui fit un grand sourire et dit :

— Tu avais raison… Il n’y a rien de formidable à être dans les bras d’un garçon de la Juilliard School.

Il se détacha, surpris et furieux.

— Comment ça « rien de formidable » ?

— Non ! la routine habituelle… je crois même que je préfère le Gary de Paris ou de Londres…

— Ah…

Il la regarda un moment en silence, méfiant, se demandant si elle plaisantait ou pas. Elle fredonnait, jouait avec les boutons de sa chemise en faisant la moue de celle qui est un peu déçue.

Alors il rugit tu vas me rendre fou, Hortense Cortès, tu vas me rendre fou ! la plaqua contre lui et l’embrassa comme si sa vie en dépendait.

L’écureuil gris, sur le pas de la cabane, les contemplait en rongeant sa cacahuète.

Il devait se dire que les lundis, dans Central Park, n’étaient pas si tristes finalement…

FIN

Bibliographie

Les livres sur Cary Grant :

A biography… , Marc Eliot.

A class apart , Graham McCann.

Cary Grant, the wizzard of Beverly Grove de Bill Royce.

Tous les propos que je prête à Cary Grant dans le roman sont les siens, extraits de ces trois livres.

Pour le Moyen Âge :

Croisades et pèlerinages. Chroniques et voyages en Terre sainte XII e- XVI e siècle . Sous la direction de Danielle Régnier-Bohler, Paris, Robert Laffont.

Histoire des femmes en Occident. II. Le Moyen Âge, Georges Duby et Michelle Perrot, sous la direction de Christiane Klapisch-Zuber, Paris, Perrin.

La Femme au temps des croisades, Régine Pernoud, Paris, Stock.

Les Croisades , Anthony Bridge, Paris, Denoël.

Dames du XII e siècle , Georges Duby, Folio.

Enfin…

Sherry Thomas et son livre Arrangements privés ( Private arrangements) Bantam Books, paru dans la collection « Aventures et Passions », Paris, J’ai Lu.

Les Pintades à Londres de Virginie Ledret, Paris, Livre de Poche.

Le Guide du routard (Angleterre et Écosse).

La biographie de Byron d’André Maurois, Don Juan ou la vie de Byron , Paris, Grasset « Les Cahiers rouges ».

Les propos d’Albert Einstein, qui parle souvent par la bouche de Junior, sont des citations relevées dans ses livres.

Et, last but not least !, la scène de la fin est écrite en hommage à Cary Grant dans le film de Howard Hawks, I was a male war bride

Merci Cary et Rosalind !

Remerciements

Un écrivain, c’est un mur avec deux grandes oreilles et un œil de cyclope.

Écrire, c’est écouter, observer, renifler, devenir marronnier, abat-jour ou toile d’araignée. Tendre l’oreille, le regard, le pif, faire le vide en soi pour que la vie s’y engouffre et dépose ses alluvions…

S’oublier pour devenir tous les personnages, les rires et les larmes, les espérances et les impatiences, plonger tout au fond, saisir une pièce en or…

La déposer dans le récit et repartir…

Quand j’écris, j’ouvre grand les bras et j’avale la vie…

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