Pancol,Katherine - Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi
Здесь есть возможность читать онлайн «Pancol,Katherine - Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Старинная литература, fra. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
— Il écoute de la musique et il nourrit les écureuils…
— Est-ce qu’il pense à moi ?
— Je ne vois que des objets, Hortense… Pas les sentiments…
— Tu ne t’es jamais trompé ?
— C’est tout nouveau, ce don. Il m’est tombé dessus par hasard… C’est en étudiant le phénomène des ondes et leur transmission que je me suis rendu compte que l’homme pouvait émettre lui aussi des ondes magnétiques et correspondre… Je ne suis pas encore tout à fait au point. Savais-tu qu’en 1948, le diamètre d’un fil transistor était environ le centième de celui d’un cheveu humain, une réduction phénoménale par rapport aux premiers transistors, qui étaient environ de la dimension d’un comprimé de vitamines…
— Merci beaucoup, Junior, l’interrompit Hortense. Cela me suffit… Je me débrouillerai. Et pour la djellaba dans la tête de Chaval, tu n’as rien trouvé ?
— Non, je sèche lamentablement… J’ai encore beaucoup de progrès à faire, vois-tu…
— On se donne rendez-vous dans dix-sept ans alors ? dit Hortense pour le faire revenir dans le monde réel.
— D’accord, soupira-t-il. Mais je t’appellerai à New York pour prendre de tes nouvelles.
Elle embrassa ses boucles rouges et partit.
Quand elle arriva chez elle, Hortense aperçut de la lumière dans le bureau de sa mère. Elle poussa la porte. Joséphine était assise par terre face à une multitude de petits cartons rouges, bleus, blancs, jaunes disposés en colonnes. Elle en prenait un, le déplaçait, en prenait un autre, l’intercalait entre deux… Du Guesclin, la truffe posée sur ses pattes, l’observait sans bouger.
— Tu fais quoi ?
— Je travaille…
— Sur ton livre ?
— Oui.
— Et c’est quoi, tous ces petits cartons ?
— Les rouges représentent Cary Grant, les jaunes Petit Jeune Homme, les blancs, des bouts de dialogue de Cary Grant relevés dans les livres et les bleus, les lieux à décrire et les personnages annexes…
— C’est sioux !
— Quand tout sera bien clair dans ma tête, je n’aurai plus qu’à écrire… et ça viendra tout seul ! Fais attention ! Ne marche pas dessus !
Du Guesclin grogna. Il veillait sur l’ouvrage de Joséphine et prévenait qu’il mordrait si on dérangeait le bel édifice. Hortense se laissa tomber sur le divan dans le coin de la pièce. Elle envoya valser ses chaussures et s’étira.
— Oh là là ! quelle journée ! J’ai pas arrêté de marcher !
— Tu reviens d’où ?
— Je te l’avais dit, maman… T’as oublié ? J’ai dîné chez Josiane et Marcel…
— Excuse-moi. J’oublie tout en ce moment… C’était bien ?
— Oui… Junior est vraiment étonnant, tu sais ! Il veut se marier avec moi. C’est sa nouvelle lubie…
— En effet !
— Il lit dans la tête des gens… Il dit qu’il a des ondes transistor dans la tête… Il a tenté de me faire une conférence sur le diamètre des fibres, j’ai rien compris…
— Il a lu quoi et dans quelle tête ?
Hortense hésita à tout raconter à sa mère. Elle ne voulait pas mentionner le rôle d’Henriette. Sa mère et sa grand-mère ne s’étaient pas revues depuis l’enterrement d’Iris. Henriette avait disparu de leur vie. Elle n’en avait jamais vraiment fait partie, d’ailleurs. Je me souviens, quand on était petites, Zoé se plaignait de ne pas avoir de famille. Moi, je trouvais que cela rendait la vie plus facile. J’ai toujours détesté les groupes… Ils dénaturent l’individu, en font un mouton bêlant.
— Que Marcel devait restructurer son affaire… Il a tout expliqué à son père qui, séduit, a décidé de l’embaucher ! Et Josiane aussi…
— C’est bien pour Josiane, elle s’ennuyait chez elle… La dernière fois que je l’ai vue, elle voulait faire un bébé… Je ne trouvais pas ça très raisonnable.
Joséphine se frotta les ailes du nez. Je ne supportais pas ce geste autrefois, pensa Hortense, il me filait le bourdon. Il me rappelait que la vie était dure, qu’on n’avait pas d’argent, que papa était parti, que maman était triste.
— Dis donc, ma chérie, on n’a pas eu le temps de se parler, mais cette proposition de travail à New York, c’est sérieux ?
— Très…
— Tu en es sûre ?
— Tu as peur que je tombe entre les mains de trafiquants de drogue ou de chair fraîche ?
— Tu pars et je ne sais rien… Où tu vas habiter ? Qui t’a engagée ? Qui est cet homme, ce…
— Frank Cook…
— Je ne le connais pas. Et s’il t’arrivait quelque chose ?
— Il ne m’arrivera rien et c’est un homme sérieux… Nicholas, mon ami anglais, tu te souviens ?
Joséphine acquiesça.
— Il lui a parlé, il lui a fait signer mon contrat et il a pris des renseignements sur lui… Je serai logée, j’aurai une adresse, un numéro de téléphone, tu pourras m’appeler. Tu peux même venir me voir, si tu veux… J’ai une chambre d’amis. Tout va bien. En plus, j’ai demandé à Philippe de se renseigner de son côté et il m’a dit que tout était OK… T’es rassurée ?
Entendre le prénom de Philippe dans la bouche d’Hortense ébranla Joséphine. Son cœur s’emballa, elle balbutia :
— Tu as vu Philippe ?
— Ben oui… On se voit souvent, on déjeune ensemble, il me donne des conseils, c’est lui qui a trouvé un financier pour mes vitrines…
— Ah…
Hortense regarda sa mère qui avait noué ses mains et épluchait nerveusement les petites peaux autour de ses ongles.
— Allez ! M’man ! Pose-moi toutes les questions que tu brûles de me poser…
— Non, non…
— Mais si… tu sais très bien que tu ne peux rien cacher ! On lit à livre ouvert en toi…
Joséphine eut un sourire en guise d’excuse et dit :
— Je suis si prévisible que ça…
— Tu n’es pas Mata Hari, c’est sûr ! Alors… Tu veux savoir quoi ?
— Il va bien ? demanda timidement Joséphine.
— C’est tout ?
— Euh… C’est que…
— Alors, écoute-moi bien : il va bien, il vit tout seul, il est beau, intelligent, brillant et libre comme l’air… mais tu devrais en profiter parce qu’un homme comme lui déclenche les convoitises…
— Dottie…
— Elle est retournée chez elle et, à mon avis, il n’était pas amoureux du tout, du tout… Il l’a juste dépannée à un moment où elle en avait besoin…
— Il te parle de moi ? Il demande de mes nouvelles ?
— Non…
— C’est mauvais signe ?
— Pas forcément… C’est un homme élégant, il se dit que je suis ta fille, que je ne dois pas servir de boîte aux lettres. Et puis, vous êtes assez grands pour vous débrouiller tout seuls…
— Avant, il m’envoyait des fleurs, des livres, des cartes avec des petits mots énigmatiques… La dernière portait une phrase de Camus qui disait : « Le charme, c’est une manière de s’entendre répondre oui sans avoir posé aucune question… »
— Et tu lui as répondu quoi ?
— Je n’ai pas répondu…, avoua Joséphine.
— T’as pas répondu ? rugit Hortense. Mais enfin… Maman ? Tu veux quoi ? Qu’il se traîne à tes genoux avec des chaînes autour du cou ?
— Je savais qu’il ne vivait pas seul et…
— Si tu ne lui réponds jamais, c’est sûr qu’il va se lasser ! L’homme n’est pas un saint… Tu es désespérante ! Tu as peut-être de hauts diplômes universitaires mais en amour, tu es un double zéro !
— Je suis encore une débutante, Hortense, je n’ai pas ton aisance… J’ai passé toute ma vie dans des livres…
— Alors, maintenant que Dottie a décampé, tu comptes lui répondre ?
— Non… J’ai imaginé quelque chose…
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.