Pancol,Katherine - Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi
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— Convoque-la. Avec Chaval… Confonds-les. Dis que tu as prévenu les flics, qu’une action est en cours, qu’ils risquent la prison, je ne sais pas, moi, mais fais-leur peur. Frappe un grand coup qu’ils comprennent… Tu sais faire peur aux gens quand il le faut, hein, mon gros loup ?
Marcel soupira :
— Je fais la guerre tout le temps… Je suis fatigué.
— Mais ce serait couardise de ne pas les punir, dit Junior en levant l’index comme s’il prononçait une sentence de Marc Aurèle.
— Et Denise Trompet ? demanda Marcel.
— Elle n’y est pour rien, dit Josiane. Et elle ne saura rien. Ce n’est pas la peine… C’est une femme honnête, j’en suis sûre. Chaval l’a utilisée. Et puis, je vais te dire un truc, mon gros loup… Tu ne suffis plus à tout faire, tu es fatigué. Laisse-moi revenir dans l’entreprise. Junior n’a pas besoin de moi, ici. Je m’ennuie à ne rien faire. Je tournibule dans la maison. Tu cherches un bras droit ? Je serai ton bras droit… Et je veillerai au grain. On a déjà commencé à travailler avec Junior et on a trouvé un nouveau produit, un truc formidable. Y a plus qu’à signer le contrat et l’affaire est dans le sac !
— Mais Junior… Il n’est pas en âge de vivre tout seul ! s’exclama Marcel en regardant son fils qui se tenait bien droit en bout de table.
— Maman pourrait faire un mi-temps, proposa Junior. Elle s’occupera de moi le matin, et l’après-midi, elle ira au bureau. Elle a besoin de se dégourdir le cerveau… Et moi, l’après-midi, j’ai mes cours avec Jean-Christophe. L’homme est savant, il m’apprend de belles choses. Je progresse avec lui…
— C’est ce que je vois, mon fils ! Tu m’épates chaque jour davantage…
— Et puis, continua Junior, j’aimerais bien aussi suivre la marche de ton entreprise. Ça m’intéresse. Le monde est en train de changer et tu n’as peut-être plus la force de t’adapter au grand chamboulement qui va surgir… On va vivre des secousses terribles, père.
— Comment tu sais ça, toi ?
— Je le sais, fais-moi confiance… Tu ne peux pas continuer comme ça. Tu vas mourir à la tâche et, pour le coup, maman et moi, on serait bien attristés… Des oiseaux noirs voleront au-dessus de nos têtes et on se fera tout petits pour qu’ils ne nous dévorent pas…
Marcel soufflait. Il secouait la tête comme un cheval qui refuse de franchir l’obstacle, qui n’a plus la force de s’élancer. Hortense écoutait la mère et l’enfant parler. Ils avançaient tous les deux en belle entente dans le souci unique de protéger Marcel. Elle fut presque émue et retint un soupir.
— Vous avez raison, dit Marcel. Je convoquerai Chaval et Henriette. Je ferai en sorte que Chaval s’éloigne à jamais. Je lui dirai qu’il est fiché, qu’il ne retrouvera plus jamais de travail et l’homme sera fini… Quant à Henriette, je lui laisse l’appartement, sa pension et c’est tout. Elle se débrouillera…
— Et tu es encore très généreux, mon gros loup…
— C’est idiot, tu sais. Je pensais que je devais payer pour mon bonheur… J’étais comme ces chiens trop longtemps tenus en laisse qui finissent par s’habituer à la chaîne qui leur lime l’échine. J’ai vécu si longtemps sous la coupe de cette femme, l’esclavage était devenu une habitude… Mais je vais réagir, je vous le promets. Je prends cet engagement devant Hortense. Je te remercie, ma belle, pour ce que tu as fait pour nous… Tu es une brave fille, finalement.
Hortense ne répondit pas. Elle n’aimait pas spécialement être traitée de brave fille, mais elle comprenait ce qu’il voulait dire.
Marcel donna un coup de reins dans la chaise et se leva.
— Ce sera donc la guerre ! Et je la ferai sans état d’âme…
Ils opinèrent.
— Parfait, dit Marcel… L’affaire est close. J’ai deux nouveaux associés et je vais pouvoir m’épiler les poils du nez en toute quiétude ! En attendant, Choupette, allons fêter au lit ton embauche !
Josiane leva la tête et demanda :
— Tu ne faibliras pas ? Promets-le-moi !
— Je serai intraitable… Cruel et sanguinaire !
— Et tu me laisseras travailler à tes côtés…
— Tu seras ma moitié au lit et au travail !
— Sans me faire de reproches, ni me culpabiliser ?
— Et tu recevras un salaire de grand argentier !
— Et moi, dit Junior, j’aurai ma place aussi dans ton entreprise ?
— On formera un triumvirat !
Josiane gloussa de bonheur et lui tendit les bras.
D’un geste ample, il l’enlaça, la redressa, la serra contre lui et la mena vers leur chambre en poussant un rugissement de bonheur.
— Ils sont mignons tous les deux, dit Hortense en les voyant tituber dans le couloir de l’appartement.
Marcel dénudait l’épaule de Josiane, la pétrissait, la mordillait et Josiane protestait attends un peu, attends un peu, ils nous regardent !
— Ce sont de grands enfants…, dit Junior. Je les aime tendrement. Quand j’étais petit, je collais mon oreille à la porte de leur chambre et les entendais mugir de plaisir. Je saurai t’honorer, ma belle, j’ai appris à travers la porte close…
— Tu as regardé dans la tête de Gary ? demanda Hortense qui préférait changer de sujet de conversation.
— Oui…
— Et ? Ne me fais pas languir, Junior, sois sympa…
— Tu es amoureuse ?
— Ça ne te regarde pas ! Dis-moi ce que tu as vu…
— J’ai vu beaucoup de choses. Un billet d’avion à ton nom affiché sur un tableau dans sa cuisine. Hortense Cortès. Londres-New York. Il date de plusieurs mois. Il l’a toujours… quand il est énervé, il lui sert de cible aux fléchettes !
— Il voulait m’emmener avec lui, murmura Hortense.
— Cela me paraît vraisemblable…
— Il m’a appelée et je n’ai pas eu son message… Maman avait raison. Le portable ne marche pas toujours…
— Dans ton cas, il ne faut pas condamner Orange, mais un garçon fort laid, déformé par une acné rebelle… Je vois des bosses partout sur son visage.
— Jean le Boutonneux !
— C’est lui qui a effacé le message de Gary. Et il en a effacé beaucoup d’autres…
— Et moi qui ai soupçonné l’ayatollah… Ainsi, c’était lui. Et que vois-tu d’autre à part le billet d’avion ?
— Je vois une cabane au fond d’un parc. C’est assez étrange car c’est une cabane dans un coin reculé, mais il y a un monde fou autour… Des étangs, des gratte-ciel, des taxis jaunes, des pousse-pousse, des écureuils… Gary s’y trouve souvent. C’est son refuge. Il écoute l’adagio d’un concerto de Bach et s’entraîne à le jouer en frappant un clavier imaginaire…
— Il est seul ?
— Oui. Dans la cabane, il est seul. Il parle aux écureuils et joue du piano… Je vois un pétrin et un château…
— Un château dans Central Park ?
— Non, un château dans un endroit désolé où les hommes portent des jupes…
— C’est en Écosse ! C’est son père ! Il est parti à la recherche de son père en Écosse ! Dis donc, t’es rudement fort…
— Un très beau château en ruine. Il y a beaucoup de travaux… Les mâchicoulis s’écroulent et le donjon vacille…
— Parle-moi de la cabane encore…
— Elle se trouve dans le parc… Au bout d’un petit chemin en graviers blancs. Pas évidente à trouver… Il faut marcher un peu. On passe un petit pont. Le petit pont est en planches. De fines lamelles grises… Ça monte et ça descend. Ça serpentine… Quand on est à l’intérieur de la cabane, on a l’impression d’être seul au monde, on se croit au sommet de l’Himalaya… Un chalet ouvert sur les côtés et rond…
— Tu es sûr qu’il s’y trouve tout seul ?
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