• Пожаловаться

Andreas Eschbach: Station solaire

Здесь есть возможность читать онлайн «Andreas Eschbach: Station solaire» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: Старинная литература / fra. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

libcat.ru: книга без обложки

Station solaire: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Station solaire»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Andreas Eschbach: другие книги автора


Кто написал Station solaire? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Station solaire — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Station solaire», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

À l’extrémité inférieure du tunnel nodal était fixé le bras de la tour, c’est-à-dire un fragile tube en acier de la hauteur d’un clocher, au bout duquel se trouvait l’émetteur d’énergie. Il aurait été possible d’installer un quatrième niveau mais on ne l’avait pas encore fait. Tout « en bas », seule une petite trappe était en activité ; tous les autres points de jonction reliés au tunnel étaient encore verrouillés. Dans cette zone, on gardait son scaphandre sur soi, moins pour des considérations d’ordre pratique que pour des problèmes de place. Où que l’on se déplace dans la station – à l’exception du tunnel, relativement spacieux – on avait en permanence l’impression de quitter une caravane archicomble pour se glisser dans une autre.

À mon arrivée dans le module de ravitaillement où je rangeais aussi mes appareils d’entretien, je trouvai Tanaka, le second du commandant. Les yeux rivés sur les écrans de contrôle, il étudiait les données d’alimentation en oxygène avec une intensité qui me parut bizarrement déplacée. Peut-être n’était-ce qu’un prétexte pour feindre d’ignorer ma présence. Sa famille était originaire de Nagasaki, ce qui explique qu’il ait eu une dent contre les Américains. J’ouvris un placard et en sortis mon nettoyeur à vapeur, une pile de torchons ainsi qu’un sac à ordures que je pouvais m’accrocher à la ceinture. Tanaka ne quittait pas les écrans des yeux. Ils l’avaient hypnotisé ou quoi ? Et puis, d’ailleurs, qu’est-ce qu’il fichait là ? Il était opérateur en systèmes énergétiques ; les dispositifs de survie, c’était mon rayon, sacré bon sang !

— Quelque chose ne va pas, sir ? lui demandai-je.

Il détourna le regard des données qui s’inscrivaient devant lui en gros caractères colorés et lumineux et me dévisagea. Il n’avait pas l’air franchement ravi de me voir.

— L’air sur le pont, commença-t-il d’une voix hésitante. Il est… étouffant. Comment vous expliquez ça ?

Étouffant ? Il semblait avoir cherché un autre terme sans être parvenu à le trouver. Je fis mentalement défiler l’enchevêtrement complexe des conduits d’alimentation en air de la station. Il y avait mille et une façons d’expliquer le phénomène.

— Ça circule ? demandai-je.

— Si ça circule ?

— Oui, est-ce que l’air sort des grilles de climatisation ?

Tanaka prit une profonde inspiration qui siffla entre ses dents. C’était le prototype même du Japonais obsédé par sa carrière, maigre, nerveux et toujours tendu.

— Je ne sais pas, avoua-t-il.

Je m’approchai de lui et effleurai du regard les écrans de contrôle. Pression normale partout. Idem pour le débit et la température. Valves transversales ouvertes. Apparemment, il n’y avait aucune raison pour que l’air vicié se focalise exclusivement au niveau des commandes centrales.

— Je m’en occupe, sir, lançai-je enfin. Ici, rien de particulier à signaler. Je vais aller regarder sur le pont.

— Ce serait très aimable à vous, approuva Tanaka.

Puis il glissa devant moi en s’accrochant aux poignées et sortit sans ajouter un mot.

Je restai quelques instants les yeux rivés sur le tableau d’affichage. Les systèmes d’alimentation étaient robustes et bien rodés. Ils avaient atteint un degré de perfection dont les astronautes des premiers vols spatiaux n’auraient jamais osé rêver. Au cours des dernières années, on n’avait plus enregistré aucune défaillance des dispositifs de survie avec des conséquences assez sérieuses pour être signalée. Quel intérêt un saboteur aurait-il eu à trafiquer les circuits de ventilation ? C’eût été insensé… Sa propre vie en dépendait autant que la nôtre.

Je saisis mon nettoyeur à vapeur qui planait toujours près du sas et j’attrapai les torchons qui flottaient. Ça ne servait à rien de se rendre malade. J’activai le bouton qui commandait l’ouverture des panneaux coulissants.

À peine sorti, je me fis intercepter par Yoshiko. En descendant, j’avais déjà remarqué que la porte qui menait au labo d’observation était restée ouverte ; elle devait m’avoir vu passer.

— Alors ? voulut-elle savoir. Qu’a dit Moriyama ?

Je mentis d’une voix sèche :

— Que je dois astiquer plus fort.

Elle me dévisagea d’un air soupçonneux :

— Il n’a pas été question de nous ?

Je soutins son regard. Je suis capable de très bien mentir quand je m’y mets.

— C’est aussi ce que je pensais, au début. Mais il n’a pas dit un mot là-dessus. Par contre, il m’a mis sous le nez une liste longue comme le bras de ce qui ne tourne pas rond à bord.

— So desu ka ? Eh bien, tant mieux.

Je décidai de changer de sujet.

— Qu’est-ce que tu fais ?

— Oh, je travaille sur le radiotélescope Cygnus A et je ne trouve rien que des milliers de gens n’aient déjà trouvé avant moi, répondit-elle d’un ton distrait. Je n’ai pas vraiment la tête à ce que je fais.

— Voilà exactement ce que je ne peux pas me permettre. Mais tu as peut-être envie de m’aider ?

Elle sourit de son doux sourire asiatique.

— Bah, ça ne doit pas être si grave que ça…

Je ne pouvais pas la regarder sans que mon corps ne se souvienne de nos extases partagées. Mais notre relation reposait sur une règle tacite : elle était seule à pouvoir prendre l’initiative.

— Bon, ajoutai-je avec un sourire emprunté. Il faut que je retourne au travail.

— Oui, répondit-elle. Moi aussi. Mata.

Elle aurait pu au moins me donner un baiser. Une caresse du bout des doigts. Mais elle se contenta d’agripper la poignée la plus proche. Elle me lança un dernier regard et s’éloigna en flottant dans les airs, sa magnifique longue chevelure virevoltant derrière elle, telle Ariel, la petite sirène.

D’accord, je savais très bien que Yoshiko ne m’embrassait jamais hors de notre nid d’amour. Et puis, de toute façon, j’avais bien d’autres chats à fouetter pour le moment. J’ouvris le sas qui menait au module d’énergie solaire. Je savais que j’y trouverais Iwabuchi.

CHAPITRE VI

EN ENTRANT, je le vis plongé dans une discussion scientifique animée avec James Jayakar. Ils ne me prêtèrent pas la moindre attention, exactement comme on ignore le larbin qui vient vider les corbeilles à papier le soir. Jay se passa les doigts dans ses cheveux en bataille et demanda :

— Des interférences ? Une perturbation du rayon laser par le flux énergétique ?

— Ça ne tient pas debout.

Iwabuchi était un roc, une véritable armoire à glace, et tout en lui respirait l’intelligence. Il dévisagea le cybernéticien indo-britannique d’un œil vif et alerte. Jayakar était perdu au milieu d’une nuée de manuels planant à la dérive, de crayons volants et de listings informatiques qui serpentaient dans les airs en tournoyant. Sanglé sur un perchoir, il ne quittait pas des yeux le gigantesque écran de son ordinateur.

— Il est impossible que rien ne se soit modifié depuis deux mois, insista Iwabuchi.

Dans un mouvement de léger agacement, il écarta doucement du doigt un gros volume encyclopédique qui tanguait juste sous son nez.

— Avant ça marchait, et depuis ça ne marche plus.

Question : qu’est-ce qui s’est modifié ? Quoi ?

— La taille de la voilure.

— Très peu. Et ça n’a d’impact que sur le volume maximal d’énergie possible, alors que les vibrations apparaissent déjà à charge minimale.

— Et, selon vous, le phénomène d’interférence est complètement à exclure ? demanda Jay. Je ne suis pas physicien, mais le laser tout comme le rayon énergétique émet des ondes électromagnétiques…

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Station solaire»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Station solaire» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Andreas Eschbach: Los Tejedores De Cabellos
Los Tejedores De Cabellos
Andreas Eschbach
Robert Silverberg: Hawksbill Station
Hawksbill Station
Robert Silverberg
Andreas Eschbach: Wideo z Jezusem
Wideo z Jezusem
Andreas Eschbach
Andreas Eschbach: Gobeliniarze
Gobeliniarze
Andreas Eschbach
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Andreas Eschbach
Отзывы о книге «Station solaire»

Обсуждение, отзывы о книге «Station solaire» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.