Andreas Eschbach - Station solaire

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Security. Jusque-là, la sécurité n’avait jamais posé aucun problème. En termes de sûreté purement technique, tous les astronautes étaient parfaitement au point. Quant au reste, mon Dieu, personne n’avait jamais osé voler quoi que ce soit à bord de la station ! Alors du sabotage ? L’évidence s’imposa à moi presque douloureusement : je n’avais pas la moindre idée de la façon dont j’allais devoir procéder. Après tout, je n’étais pas détective. Et, si une seule des craintes de Moriyama était fondée, il se passait ici des choses qu’un amateur comme moi n’était pas de taille à affronter.

Soudain, il me revint à l’esprit un passage de la chanson que j’avais fredonnée en m’habillant : What goes up, must come down [1] Les paroles d’un vieux titre, j’avais oublié de qui. Je quittai ma cabine et me mis en route. Je ne tiendrais plus longtemps ma place de numéro un, ça m’en avait tout l’air. Je longeai le couloir en progressant de poignée en poignée, et j’eus l’impression que l’air s’était brusquement réchauffé. Mais je savais que seule la peur en était la cause.

CHAPITRE V

LA STATION consistait en un assemblage de modules de forme cylindrique. Chacun d’entre eux mesurait au maximum treize mètres de long et un peu plus de quatre mètres de diamètre, soit, pour ce type de structures prémontées, les dimensions exactes qui permettaient un transport en navette spatiale suivi d’une mise sur orbite. Au cœur de la station se trouvait ce que l’on appelait le « tunnel nodal », constitué de deux modules fixés l’un à l’autre dans le sens de la longueur. La jointure en était particulièrement renforcée, car c’est sur elle que reposait l’ensemble de la gigantesque voilure des capteurs solaires. Dans un bâtiment réalisé sur Terre, le tunnel nodal serait l’équivalent de la cage d’escalier. Il était presque entièrement vide, à l’exception de quelques petits placards et d’appareils nichés dans les coins. Enfin des poutrelles, trois au total, fichées dans le sens de la largeur, venaient renforcer la structure. Ce tunnel représentait l’axe longitudinal de la station. De là, on pouvait pénétrer dans les différents modules (labos et zones de repos) par des portes sous pression. En temps normal elles étaient fermées, mais elles s’ouvraient automatiquement dès que l’on s’en approchait. Un accès ne se trouvait verrouillé par l’ordinateur central que si les capteurs enregistraient une dépressurisation dans le module concerné.

N’importe quelle station s’appuie sur ce principe fondamental, hérité de la navigation traditionnelle. La collision avec une météorite de grande taille n’est jamais à exclure, et même un simple fragment de roche gros comme la phalange du pouce – ce qui, il faut bien le reconnaître, est extrêmement rare – pourrait entraîner des dégâts considérables compte tenu de la vitesse de croisière de ces projectiles dans l’espace. À la moindre fuite dans le fuselage, l’air respirable s’échappe dans le vide ; fermer les sas permet au moins de sauver le reste de la station.

En apesanteur, on perd presque entièrement le sens de l’équilibre, ce qui se traduit par l’absence de distinction entre le haut et le bas. Mais l’œil, lui, outre le fait que ses performances se trouvent même renforcées par l’absence de pesanteur, continue de chercher à s’orienter sur des repères habituels. Ainsi, à bord de la station Nippon, on avait automatiquement tendance à prendre pour « sol » l’immense étendue des capteurs solaires au-dessus de laquelle se dressait une moitié de la station, tandis que l’autre semblait se dissimuler en dessous. Tout « en haut », c’était pour nous le niveau réservé à l’équipage. C’est là qu’était arrimé le module abritant les commandes centrales (désigné, en règle générale, sous le terme de « pont », comme dans la marine), ainsi que les deux modules de séjour. Il n’y avait pas de quatrième module. Tandis que les deux complexes d’habitation se faisaient directement face, le pont ne se prolongeait que sur un court tronçon où étaient fixés deux bras articulés dirigeables à vue. Le plus souvent, on les utilisait pour décharger les navettes qui accostaient. Le sas d’arrimage requis pour ces manœuvres se situait sur la paroi frontale du tunnel nodal.

Le niveau inférieur était celui des labos. Là, on avait épuisé toutes les possibilités d’extension ; quatre modules pointaient vers chacun des points cardinaux. Celui situé sous les bras articulés était presque entièrement exposé à la lumière solaire, contrairement aux autres qui baignaient dans l’ombre des cylindres placés au-dessus. C’est dans ce module éclairé que se trouvait le labo de biologie où l’on se livrait à des expériences sur des plantes et des animaux. Pour le moment, nous n’avions certes pas d’animal à bord, mais il y avait tout de même bon nombre de cages et d’instruments pour ce type d’expérimentations. Une grande partie des labos restants étaient spécialisés en recherches sur la microgravité.

Autre élément souvent nécessaire à des fins scientifiques : le vide. Dans l’espace, il est de qualité exceptionnelle et disponible à très faible coût. L’extrémité de l’un des modules était donc équipée d’une plate-forme découverte réservée aux expériences dans le vide, munie d’un sas et manipulable grâce à un bras articulé. Par ailleurs, presque toutes les navettes qui accostaient apportaient de nouveaux programmes d’expérimentation ainsi que les appareils nécessaires pour les mener à bien. À chaque fois, cela impliquait d’agrandir les labos, ce qui se soldait bien évidemment par des frictions entre les tenants des différentes disciplines scientifiques. Pour le moment, nous accueillions de petites cellules spécialisées en radiophysique et en recherche atmosphérique.

Le niveau d’en dessous était celui des machines. Il se trouvait déjà « sous » la voilure, « du côté obscur », comme nous avions l’habitude de dire. Depuis le hublot de ces modules, tout était vraiment sombre : aucun rayon solaire ne parvenait jusque-là. On ne voyait pratiquement qu’un hémisphère terrestre, plongé dans la nuit, ainsi que le revers de la gigantesque voilure qui s’étendait, telle une chape de plomb écrasante et oppressante, au-dessus de nos têtes. Là encore les modules étaient au nombre de quatre. Dans l’un se trouvaient consignées les installations permettant d’alimenter la station en eau et en air. De surcroît, chacun d’eux était évidemment pourvu d’équipements de relais d’urgence destinés, le cas échéant, à assurer la survie de l’équipage jusqu’à l’intervention d’une navette de secours. Une deuxième aile renfermait les dispositifs liés à la production d’énergie à partir du rayonnement solaire et à sa transmission sur Terre. Une troisième était réservée aux machines fabriquant la fine pellicule qui servait de capteur. Enfin, un laboratoire d’observation de la Terre et de l’espace venait compléter l’ensemble. Toutefois, la voilure avait pris de telles proportions qu’elle dévorait littéralement, d’où que l’on regarde, la moitié de notre champ de vision ; la station n’offrait donc pas les conditions idéales pour des recherches de ce type. On avait tout de même pris le parti de loger ces postes d’étude du côté obscur, car de l’autre l’éclat des capteurs, d’une blancheur éblouissante, aurait été encore moins favorable à ce genre d’analyses. Pour étudier les profondeurs de l’univers, les scientifiques disposaient d’un radiotélescope téléguidé. Il planait librement dans l’espace à environ dix kilomètres de la station. Mais, pour ce que j’avais pu en entendre, jamais personne n’avait découvert quoi que ce soit de sensationnel avec ça. Pour être franc, tout ce qui touchait à l’observation n’avait pas la cote et jouait plutôt le rôle du parent pauvre.

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