Andreas Eschbach - Station solaire
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Je vis ses yeux se plisser très, très légèrement. Brusquement, il murmura :
— Allah akh’bar…
Mais je n’attendis pas la suite. Prenant appui sur le mur, je me catapultai en arrière comme un ressort et saisis le gros revolver glissé dans mon pantalon. Le tube étincelant du silencieux tournoya dans tous les sens, et il me parut aussi lent et difficile à manier que la manivelle commandant le canon d’un char d’assaut.
Mais, avant d’appuyer sur la détente, il me fallait Khalid juste dans ma ligne de mire, sinon ce serait la catastrophe.
Le pirate, lui, n’eut pas ce genre de scrupules – d’ailleurs il ignorait sans doute jusqu’au sens de ce mot. Et il fut plus rapide. Du coin de l’œil, je le vis tirer, et ma première réaction – quelle absurdité ! – fut de me jeter de côté. Le coup de feu ne fit pas plus de bruit que l’ouverture d’une boîte de bière, et, quand le projectile pénétra en moi, je sentis la douleur m’envahir comme un éclair fulgurant, explosant sourdement dans ma tête. Ensuite, tout se passa très vite.
Mon bras droit fut entraîné en arrière avec la violence d’un marteau-pilon. Le revolver me glissa des mains et je perdis le contrôle de la situation. Quelques fractions de seconde plus tard, la balle, qui m’avait juste transpercé la peau, atteignit la paroi du tunnel nodal et y libéra le reste considérable de son énergie cinétique.
Instantanément, le hurlement infernal de l’alarme signalant la fuite se mit à retentir dans toute la station, couvert uniquement par le feulement assourdissant de l’air qui s’échappait dans le néant. Déjà à moitié inconscient, je parvins tout de même à voir Khalid brutalement projeté par la porte de la salle de contrôle qui se referma en grondant. Verrouillage automatique d’urgence. Ma main gauche chercha en gémissant une poignée à laquelle se raccrocher. Cette fois, je n’en réchapperais pas. Le dispositif censé condamner tous les accès jouxtant la zone sinistrée s’était inexorablement enclenché. Or, comme le dommage se situait au niveau du tunnel lui-même, toutes les portes de la station se trouvaient concernées.
Le vacarme assourdissant dû à la dépressurisation n’avait pas faibli, mais ma vue commençait à se brouiller. Mes ongles grattaient désespérément le métal lisse, à la recherche d’un point d’appui. Des gouttes rougeâtres surgirent devant mon visage, et cette fois c’était mon propre sang. Brusquement, la déferlante sonore me parut provenir de ce flot visqueux qui jaillissait de mon corps.
Une ombre noire fila devant moi, entraînée dans les profondeurs du tunnel. Khalid. L’homme de main du faux prophète. Inerte et agonisant, je mis quelques secondes à saisir les mots qu’il hurlait :
— Vous ne m’arrêterez pas, fils du diable !
C’est de moi qu’il parlait ? J’avais bien entendu, c’est de moi qu’il parlait ? Tout à coup, mes doigts s’emparèrent d’un objet en métal à bout arrondi. Le silencieux du revolver. J’eus l’impression que ça faisait des années qu’il m’avait été arraché des mains.
Et cet air qui n’en finissait pas de hurler, de mugir. À se demander d’où il pouvait bien provenir.
« Vous ne m’arrêterez pas. »
Mais si, je t’arrêterai, baby. D’ailleurs c’est déjà fait.
Planant et titubant comme un satellite ivre mort, je réussis par je ne sais quel miracle à attraper la crosse de la main droite. Des élancements insoutenables me broyaient les épaules, la nuque, la tête, mais je parvins malgré tout à pointer l’arme sur la silhouette en scaphandre bleu qui essayait de remonter le tunnel en s’accrochant aux poignées. Je sentis une vague noire et hostile affluer en moi. Je devais me dépêcher de glisser l’index sur la détente. J’entendais le sang battre dans mes oreilles, je ne distinguais plus que des taches colorées, et mon crâne semblait sur le point d’éclater – mais j’introduisis mon doigt sur la tige métallique.
« Vous ne m’arrêterez pas… »
Oh si, fils de pute !
Je tirai et ce fut comme si quelqu’un m’avait donné un violent coup de marteau sur le bras. Je poussai un hurlement qui couvrit la détonation, et je vis une forme bleue tressaillir au loin. Puis la vague noire me submergea comme un raz de marée et m’emporta avec elle dans les ténèbres.
CHAPITRE XXXII
LORSQUE je repris connaissance, tout était calme autour de moi, comme si je n’avais vécu qu’un mauvais rêve.
Puis je sentis la douleur cuisante dans mon bras droit et, en tâtant la plaie de mon autre main, tout me revint en mémoire.
Cela me faisait atrocement souffrir, ma combinaison était maculée de sang, mais l’hémorragie semblait s’être arrêtée. En me retournant lentement, je découvris un scaphandre bleu amorphe qui flottait mollement à l’extrémité inférieure du tunnel. Parfait. J’avais donc fini par l’avoir. Puis j’aperçus les lampes rouges au-dessus des portes. Elles étaient toujours allumées : le verrouillage automatique n’avait pas encore été levé. Je ne pouvais pas être resté évanoui bien longtemps. C’était sans doute la douleur qui m’avait réveillé. De toute façon, en apesanteur, il est physiologiquement impossible de rester longtemps inconscient, car, sans la force d’attraction terrestre, le sang a tendance à s’accumuler dans la partie supérieure du corps, surtout dans la tête.
Je consultai l’heure. Mon « absence » avait duré quelques minutes tout au plus. Il en restait quarante jusqu’à La Mecque. J’avais remporté haut la main cette course contre la montre.
Intrigué par le goût salé que j’avais dans la bouche, je me palpai le visage. Mon nez devait avoir saigné, sans doute une conséquence de la dépressurisation brutale. Je me tournai vers le trou, à peu près gros comme une pièce d’un dollar, laissé par le projectile dans la carlingue. Une masse grise et noirâtre s’y était formée ; en dépit de son aspect peu ragoûtant, elle avait au moins le mérite de colmater efficacement la fuite. Les parois extérieures de la station étaient toutes formées de deux couches de revêtement, renfermant elles-mêmes deux composants différents. Pris séparément, ils étaient d’une consistance entre le liquide et le gélatineux. Mais, dès qu’une météorite – ou une balle de revolver – perforait la paroi, ils coulaient dans la brèche et se fondaient en une pâte solide et stable.
Je me rappelai brusquement qu’il me restait une tâche urgente. Je n’avais pas encore tout à fait gagné la partie. L’alarme qui bloquait les portes pouvait se désactiver à tout instant. Et les panneaux coulissants de la salle de contrôle risquaient de s’ouvrir d’une seconde à l’autre, me laissant nez à nez avec les deux derniers pirates armés jusqu’aux dents et sans doute fort mal disposés à mon égard.
J’attrapai le tournevis de la main gauche et finis, les doigts tremblants, de dévisser la trappe d’alimentation. Accès condamné. Alimentation électrique coupée. Câbles de transmission déconnectés. Voilà. Sven et Sakai se retrouvaient dans le noir, sourds, muets, aveugles et impuissants.
Un sentiment de soulagement envahit toutes les cellules de mon corps. J’avais réussi. J’avais réussi cet exploit incroyable. J’avais vaincu les pirates, les premiers criminels à avoir jamais pris d’assaut une station spatiale. J’avais empêché leur offensive perfide contre la ville sainte de l’islam, un désastre qui aurait sans aucun doute marqué un tournant dans l’histoire de l’humanité. Et j’avais sauvé mon fils. Au fond, c’était tout ce qui m’importait.
Il me restait quelques points de détail à régler. Je me laissai tranquillement dériver jusqu’au poste de commande des bras articulés, me harnachai au strapontin et allumai la console. Par les hublots, j’aperçus Spiderman : toujours posté sur la plateforme devant le labo de recherches en microgravité, il attendait sa prochaine mission avec une patience dont seules les machines sont capables. Puis je concentrai mon attention sur la sombre capsule qui, depuis que je l’avais quittée, s’était légèrement déportée pour offrir un flanc au soleil. Sans doute mes compagnons étaient-ils déjà en train de cuire à petit feu.
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