Andreas Eschbach - Station solaire
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Mais c’était peu probable. Pour gagner de la place, les canalisations étaient extrêmement étroites, donc l’air y affluait en tournoyant très rapidement. Le sang ne tarderait pas à s’agglutiner sur les parois. Là encore, bon courage à celui qui aurait à décaper cette saloperie.
Je regardai l’heure. Jusqu’ici, je n’avais pas été pressé par le temps, ma seule contrainte étant de mettre mon plan à exécution avant que la station atteigne La Mecque. Mais à présent mieux valait faire vite, car Khalid ne serait pas long à remarquer l’absence de son tueur. Il s’était écoulé quelques minutes tout au plus depuis son malencontreux accident, mais ses complices finiraient bientôt par s’étonner de ce silence prolongé. L’un d’entre eux chercherait à le joindre par radio, et Ralf ne répondrait pas. Alors ils partiraient à sa recherche, le trouveraient et auraient vite fait de comprendre que quelque chose clochait à bord.
Je n’avais donc pas intérêt à traîner. Je me coinçai le gros revolver dans la ceinture, embarquai l’épée et quittai le labo en ayant pris soin d’éteindre la lumière, histoire de ménager la surprise pour le prochain visiteur.
Le tunnel était toujours désert et silencieux. Je me glissai furtivement jusqu’à la porte en face. Elle s’ouvrit instantanément, je me faufilai à l’intérieur et j’attendis que les panneaux se referment derrière moi.
Là encore, les lampes étaient allumées. L’électricité était la seule chose à bord sur laquelle on n’était pas obligé de rogner. Je regardai autour de moi. J’eus l’impression que la conversation que j’avais surprise ici même entre Jayakar et Iwabuchi remontait à des siècles. C’est dans cette salle que se trouvaient rassemblées toutes les installations relatives à l’alimentation énergétique : les transformateurs pour le courant produit par la voilure, ainsi que les appareils de guidage et de transfert pour l’émetteur. Un ronflement léger et nerveux flottait dans l’air. Un son aigu à peine audible. Comparées à la station, la plupart des centrales terrestres ressemblaient aux éoliennes des fermes de nos ancêtres. Quand on touchait à main nue les longs câbles tendus, on ressentait leurs violentes vibrations, comme si le gigantesque potentiel de la voilure se communiquait à votre propre corps.
En débarquant à bord, mon plan était déjà très simple. Désormais, il l’était encore davantage. Deux minutes et demie environ, et je serais fin prêt.
Deux minutes et demie plus tard – une poignée de secondes qui avaient coûté aux contribuables japonais la bagatelle d’un milliard de yens – je regagnai le tunnel nodal. À présent, je me sentais nettement mieux. Je m’étais débarrassé de l’épée et j’avais juste gardé le revolver. Plus un tournevis que j’avais déniché et pris avec moi.
Voilà l’équipement ridicule avec lequel je comptais coincer les trois autres fripouilles.
Mais je disposais de l’effet de surprise. Si je me dépêchais, je pouvais réussir. Si j’avais de la chance. Et si, comme je l’espérais, ils étaient encore tous sur le pont supérieur. Et si les caméras de surveillance étaient débranchées. La liste des « si » était longue, mais je décidai simplement de l’ignorer.
Ça pouvait marcher. Peut-être que ça ne marcherait pas, mais, d’une certaine façon, ce n’était plus aussi important à mes yeux.
CHAPITRE XXXI
JE TRAVERSAI rapidement le tunnel avec l’agilité d’un poisson. De la main droite je tenais le tournevis, et de l’autre je guidai mon silencieux vol plané, tantôt en me propulsant du bout des doigts contre la paroi, tantôt en effleurant au passage l’une ou l’autre poignée glissant à ma portée. Maintenant, tout allait se jouer très vite. D’ici quelques instants, c’en serait fini des pirates. Ou de moi.
Mon objectif était d’atteindre la trappe d’alimentation nichée sous les panneaux coulissants de la salle des commandes. Cette fois, je pris grand soin de ne pas passer sous les capteurs déclenchant l’ouverture automatique des portes situées au même niveau. Je me calai les pieds sous un anneau à proximité et me mis ensuite sans hésiter à retirer la première vis.
J’avais l’intention de recourir à la même astuce qui avait permis aux pirates de nous enfermer dans les modules de séjour. Derrière cette trappe se trouvaient tous les câbles reliés au poste central, à l’exception de l’alimentation en air et en eau qui était indépendante. Il me suffisait d’ôter la plaque de protection, et je pourrais alors non seulement bloquer l’accès, mais aussi leur couper l’électricité ainsi que toute possibilité de liaison radio.
Et d’une. Je balançai négligemment la tige de métal et m’attaquai aussitôt à la suivante. Plus que ces trois-là à enlever, une valve à tourner, deux fiches à débrancher, et ils se retrouveraient dans le noir, prisonniers et isolés. Plus que quelques secondes. Et de deux. Suivante. J’étais sur le point de battre le record du monde du dévissage.
À cet instant précis, les deux battants en acier inoxydable, étanche et antiradiations s’écartèrent. Khalid apparut. Il me vit tout de suite, et ce n’était pas précisément le genre d’homme à avoir besoin qu’on lui fasse un dessin. Avant même que j’aie complètement relevé la tête, le canon de son arme était braqué sur moi. Ne me demandez pas comment il s’y était pris pour dégainer si vite, je serais bien incapable de vous le dire.
— Carr, fit-il d’une voix faussement calme. Qu’est-ce que vous faites là ?
Le tournevis toujours en main, j’étais figé sur place comme la femme de Lot. « Qu’est-ce que vous faites là ? » Et non pas : « Comment avez-vous fait pour venir jusque-là ? » J’étais là, il le voyait bien, et ça lui suffisait. Même le sort de son tireur d’élite ne semblait pas l’intéresser outre mesure. Pourtant, s’il m’avait posé la question, je me serais fait un plaisir de lui répondre : Je lui ai coupé la tête. Mais ça ne l’aurait sans doute pas impressionné plus que ça.
— À votre avis, qu’est-ce que je fais ? rétorquai-je d’un ton acerbe. Je chasse la vermine.
Il ne se laissa pas provoquer.
— Comment se fait-il que le système de guidage de l’émetteur énergétique ne fonctionne plus ?
— Comment voulez-vous que je le sache ?
Je m’étais juste contenté de faire voler en éclats la colonne de distribution dans laquelle était logé l’ordinateur en question. Visiblement, ça ne lui avait pas réussi.
Khalid hocha pensivement la tête en me fixant de ses yeux perçants et durs comme l’acier.
— J’aurais dû vous tuer. Je le savais. Je savais que vous étiez dangereux. Vous êtes un ennemi, Carr, et Dieu ne vous aime pas…
Cette impression, je l’avais moi-même connue plus d’une fois au cours des dernières années.
Le visage du pirate s’assombrit et il poursuivit, d’une voix pleine de regrets :
— Vous ne m’arrêterez pas, Carr, car la bénédiction du Prophète est avec moi. Seulement, le jour où je me présenterai devant Allah, il me demandera pourquoi je n’ai pas écouté la voix qui me murmurait que vous représentiez une menace. Et, pour le salut de mon âme, il faudra que je puisse répondre que je vous ai envoyé dans le schadrach, l’enfer des infidèles…
Pendant qu’il s’enivrait de ses propres paroles, je tentai avec infiniment de prudence de dégager mes pieds de la poignée sous laquelle ils étaient calés. Khalid n’étant pas directement au-dessus de moi, il n’avait sans doute pas encore remarqué l’arme coincée dans ma ceinture. Tout en scrutant son visage, l’expression de son regard, je relevai lentement un genou et le plaçai contre la paroi du tunnel.
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