Andreas Eschbach - Station solaire

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En posant le poignet droit sur le pupitre, directement devant le levier, et en m’efforçant de ne pas tendre les muscles du bras, je pouvais utiliser ma main sans presque avoir mal. Je libérai une des pinces mécaniques et la rapprochai prudemment du vaisseau pirate. La longueur du câble métallique avait été calculée avec une précision ahurissante : à deux mètres près, la cabine aurait été hors de portée.

Je commençai par fixer les pinces et tirai ensuite sur l’engin qui se retrouva à quelques centimètres de la porte. Mais, comme c’était prévisible, le câble bloqua le mécanisme d’arrimage.

Je passai en soupirant sur les manettes reliées au second bras articulé. Je saisis le filin et l’enroulai sur lui-même à la manière d’un spaghetti récalcitrant. Le mieux aurait été de le couper, mais les pinces ne disposaient pas de l’équipement adéquat ; quant à l’arracher, je ne voulais pas m’y risquer. Je parvins finalement à le caser dans l’étroit fossé séparant la capsule du sas principal, de sorte qu’il ne barrait plus le chemin. Plus que cinquante centimètres à franchir… La manœuvre d’amarrage réussit du premier coup. Avec des raclements de métal épouvantables, les mécanismes d’accouplement des deux appareils s’emboîtèrent l’un dans l’autre, et la bague étanche se referma en sifflant.

Pour le reste, c’était à eux de jouer. Car ce que je sentais monter en moi, dans toutes les fibres de mon corps, n’était pas uniquement imputable au soulagement : l’épuisement y était aussi pour beaucoup. Je me contentai donc de rester assis et d’attendre.

Moriyama fut le premier à pénétrer à bord. L’écoutille intérieure s’ouvrit, libérant le câble en acier entassé dans le conduit, et la tête grisonnante du commandant apparut. Il regarda prudemment autour de lui et ne parut pas mécontent de me voir, moi, et non un des acolytes de Khalid.

— Carr ! s’écria-t-il. Vous êtes toujours vivant ?

— Oui, acquiesçai-je. Khalid est mort, Ralf est mort, et les deux autres sont coincés sur le pont à se demander ce qui leur arrive.

— Et vous, vous êtes blessé.

— Ce n’est pas aussi grave que ça en a l’air.

Il s’extirpa complètement du compartiment étanche. Puis ce fut au tour de Yoshiko, suivie de Tanaka. La jeune femme était en nage, les cheveux en bataille, et, à en juger par la bouffée d’air torride et étouffant qui s’échappait de la capsule, on comprenait pourquoi.

Je leur rapportai les derniers événements aussi brièvement que possible. La douleur lancinante se réveilla comme pour faire entendre sa voix, mais je m’efforçai de ne pas y prêter attention.

— Ça veut donc dire, résuma Moriyama, qu’il nous reste à reprendre le poste central. Ça ne devrait pas être un très gros problème.

Tanaka fit la grimace.

— Mais ils sont armés tous les deux.

— Nous aussi. (Moriyama attrapa le revolver qui flottait toujours là, près du câble, des vis et du couvercle de la trappe d’alimentation.) Et nous sommes en position de force. On n’aura qu’à inonder le pont d’azote pur, à ouvrir la porte juste avant qu’ils étouffent et à les maîtriser.

— Ils n’ont pas de scaphandres ?

— Si, mais pas de casques.

Ils les avaient laissés dans la capsule.

Yoshiko était allée chercher la boîte à pansements dans le labo de biologie. Elle était très pâle en revenant, mais elle fut malgré tout aux petits soins pour moi. Dans l’intervalle, Jayakar et Kim nous avaient rejoints. Moriyama se tourna vers son second.

— Tanaka, j’aimerais que Kim et vous vous chargiez de la ventilation du poste central. Leonard- san a déjà fait plus que sa part. Et tâchez dès maintenant de récupérer quelques cordes : on en aura besoin pour ligoter ces ordures, si jamais ils survivent.

Au ton qu’il employa, il était clair que le sort des deux derniers pirates lui était plus qu’indifférent.

— Évitez dans la mesure du possible d’aller dans le labo de recherches en microgravité, lançai-je d’une voix lasse.

Yoshiko avait découpé la manche de ma combinaison et était en train de désinfecter la plaie avec un liquide méchamment acide. Tanaka me regarda, surpris.

— Et pourquoi donc ?

— C’est un peu en désordre.

Le Japonais hocha la tête, guère plus avancé, et se mit en route accompagné du Coréen.

— Rapportez aussi le revolver de Khalid ! leur cria Moriyama tandis qu’ils s’éloignaient.

Puis il me dévisagea attentivement.

— Maintenant, on ne prend plus aucun risque, dit-il d’une voix féroce.

Je me contentai d’acquiescer faiblement. Yoshiko commença à bander ma blessure. De toute façon, tous les risques possibles et imaginables, c’est moi qui les avais pris. Mais c’était fini, réglé. La seule chose dangereuse qu’on aurait encore pu faire, c’eût été de débloquer la porte de la salle des commandes au petit bonheur et de déclencher ainsi une fusillade sauvage.

À cet instant, on entendit Tanaka crier indistinctement quelque chose depuis le pont inférieur. Je crus comprendre qu’il appelait le commandant. En se tournant dans sa direction, on le vit faire de grands signes pour qu’on vienne le rejoindre.

Je me détachai et suivis les autres qui dévalaient le tunnel en s’agrippant de poignée en poignée. Je n’étais pas encore tout à fait en bas lorsque je compris ce qui avait mis le Japonais dans tous ses états, et je sentis moi aussi des bouffées de chaleur mêlées de sueurs froides m’envahir.

Ce que j’avais pris tout à l’heure pour le cadavre de Khalid n’était en réalité que son scaphandre. Son scaphandre vide. Le pirate, lui, avait disparu.

CHAPITRE XXXIII

LE SCAPHANDRE flottait, vide et abandonné, les deux pièces – veste et pantalon – uniquement retenues par le sac à oxygène que Khalid ne s’était pas donné la peine d’ôter. Visiblement, il avait dû faire vite.

La main de Moriyama se crispa sur le revolver.

— Mettez-vous à couvert, ordonna-t-il à mi-voix. Il doit s’être caché quelque part par ici.

Je jetai un œil alentour. Les quatre portes adjacentes menant aux différents secteurs du pont des machines me parurent soudain ressembler aux paupières closes d’une horrible bête assoupie.

— Léonard, demanda le commandant, vous avez encore le tournevis ?

— Oui.

— Dévissez les trappes d’alimentation. Bloquez tous les accès à ce niveau.

— Et ensuite ?

— Nous fouillerons les modules un par un. Je ne veux pas qu’il puisse nous attaquer par-derrière.

Je hochai lentement la tête. Les autres avaient cherché refuge près des parois. La peur se lisait dans leurs yeux. C’étaient des scientifiques, pas des soldats. Ils commençaient à être dépassés par les événements. Moi-même je touchais mes limites.

— Khalid ne peut pas s’être dissimulé là-dedans, déclarai-je.

— Comment le savez-vous ? demanda nerveusement Tanaka d’une voix tremblante.

— Quand j’ai repris connaissance, le verrouillage automatique était encore enclenché. Il ne s’est éteint que lorsque j’étais en train de procéder à l’arrimage de la capsule. Donc, si Khalid avait ouvert une porte, je l’aurais entendu. (Mes pensées évoluaient dans une sorte de sirop visqueux. J’avais clairement le sentiment que tout cela n’augurait rien de bon.) Et puis il n’aurait pas eu besoin de retirer son scaphandre pour se cacher.

Je descendis jusqu’au quatrième niveau et me mis à ouvrir les espèces de grands sacs en plastique dans lesquels nous entreposions nos propres scaphandres. Je n’eus pas à chercher bien longtemps.

— Il en manque un.

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