Andreas Eschbach - Station solaire
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On ne devrait jamais se fier aux a priori. J’ouvris tous les coffres, passai toutes les armoires au peigne fin, dégottai un tas de machins plus inutiles les uns que les autres, mais rien qui ressemblât de près ou de loin à une petite fiole en métal rose. Manifestement, Khalid ne s’était pas contenté de faire disparaître celle confisquée sur Oba : il devait avoir demandé à ses sbires de procéder à une perquisition en règle. Une fouille d’ailleurs couronnée de succès, car la seconde cartouche resta aussi introuvable que la première.
Je finis par abandonner les recherches. C’eût été trop simple… Mettre tranquillement le casque, libérer le gaz et aller ensuite gentiment cueillir cette bande de crapules. Je n’avais donc plus qu’une seule solution : revenir à mon plan initial. Je regardai furtivement l’heure. Rien ne m’obligeait à me presser inutilement, mais j’avais quand même perdu plus de temps que prévu à tenter de mettre la main sur cette satanée cartouche.
Et rien ne m’obligeait non plus à rester ainsi harnaché. Je dégrafai les gants avant de les ôter et de me débarrasser du sac à dos contenant les bouteilles. Puis j’ouvris les joints étanches fixés à la ceinture, retirai la veste et me glissai hors du pantalon. Quel soulagement, quel confort de pouvoir à nouveau évoluer librement ! Par acquit de conscience, je jetai un dernier coup d’œil autour de moi – il arrive parfois qu’on cherche une chose pendant des heures alors qu’elle est juste sous votre nez. Puis j’éteignis la lumière et déclenchai l’ouverture de la porte. Silence. Je penchai la tête dans le tunnel. Personne. Peut-être les pirates en avaient-ils profité pour prendre une cuite de tous les diables et étaient-ils en train de cuver ? Ou alors s’étaient-ils mutuellement défoncé le crâne ? Je dois reconnaître que cette dernière option aurait eu ma préférence.
Quelle bourrique je faisais ! Il y avait une explication évidente : aucun d’entre eux ne rôdait dans la station parce que cela faisait un moment qu’ils devaient être tous sur le pont supérieur, assis comme un seul homme devant les pupitres de commandes et guettant fébrilement l’instant où la Ville sainte entrerait dans le rayon d’action de l’émetteur énergétique.
Au lieu de me perdre en conjectures fantaisistes, mieux valait que je me dépêche de déjouer leurs plans.
Je quittai le labo. Les panneaux coulissants se refermèrent derrière moi avec un sifflement asthmatique, et je me mis en route pour descendre sur le pont des machines. Autant dire que ça ne se ferait pas dans la minute. L’endroit où je comptais me rendre était situé du côté « obscur » de la voilure. Celle-ci, très logiquement, était solidement arrimée à la pièce intermédiaire du tunnel nodal, elle-même massivement renforcée – plus que nécessaire, d’ailleurs : elle aurait permis à la station de supporter une voilure d’une étendue supérieure. Du fait de cette configuration, le tunnel se rétrécissait au milieu en une sorte de goulot d’étranglement qu’il s’agissait de franchir sain et sauf.
J’agrippai une poignée pour prendre mon élan. Enfin libéré du scaphandre, je pouvais me mouvoir avec une élégance acquise par des années de pratique en apesanteur. J’étais arrivé à peu près à mi-chemin lorsque j’entendis soudain le chuintement d’une autre porte. Sachant que cette fois je n’y étais pour rien, le bruit me parut encore plus sonore et plus inquiétant qu’auparavant. Dans un mouvement de panique, je tendis le bras pour atteindre la poignée suivante ; je la saisis à pleines mains et me contorsionnai pour trouver refuge dans le renfoncement dérisoire qui précédait le goulot d’étranglement.
Juste à temps. Des voix me parvinrent aux oreilles. Quelqu’un était en train de sortir dans le tunnel. Je ne cherchai pas à m’en assurer et m’efforçai de respirer aussi doucement et discrètement que possible. Quant à l’anneau rembourré placé au milieu du conduit et destiné à renforcer l’assise de la voilure, il me soustrayait certes aux regards lancés depuis le haut, mais l’abri était si ridiculement étroit que je me collai de toutes mes forces contre la paroi, comme si j’espérais pouvoir ainsi la repousser par la seule force de mon corps.
C’était Ralf. Ralf le Monstre. Ralf la Bête.
— Y a quelque chose, grogna-t-il comme s’il se parlait à lui-même. J’ai pas rêvé, je l’ai entendu. En bas, là, quelque part…
Je me fondis dans le mur. Je ne faisais plus qu’un avec lui. Et j’eus brusquement beaucoup plus de sympathie pour l’angoisse de la feuille d’aluminium au moment du passage sous presse.
Un autre individu répondit quelque chose que je ne compris pas. Mais au ton général ça ressemblait à une mise en doute méprisante des talents d’observateur du molosse. En tout cas, ça me rassurait de le croire. La porte finit par se refermer bruyamment, et j’entendis Ralf s’avancer lourdement dans le tunnel. Il ne cessait de grommeler dans sa barbe, parfois pris de ricanements déments. Il venait dans ma direction, je ne pouvais me retirer cette idée de la tête.
Je tâchai de me plaquer encore davantage contre la paroi et cessai complètement de respirer.
Mais Ralf se rapprochait, c’était une certitude. Jouer les crêpes n’était pas une solution d’avenir.
Il fallait que je trouve quelque chose. Quoi que le tueur ait aperçu du coin de l’œil, j’avais espéré qu’il mettrait ça sur le compte d’un mirage, d’une hallucination due à l’apesanteur. Bref, j’avais espéré qu’il l’ignorerait. Je connaissais ce genre d’illusions d’optique pour les avoir moi-même éprouvées, et je me souvenais que, lorsqu’il était venu me chercher pour m’emmener sur le pont supérieur, il avait déjà cru voir quelque chose bouger dans la partie inférieure du tunnel. Évidemment, il avait fallu que ce soit précisément maintenant qu’il décide d’en avoir le cœur net.
Se produisit alors ce qui n’aurait pas dû se produire. Mon pied droit passa malencontreusement dans le champ du capteur qui commandait la porte située légèrement en contrebas. Les panneaux coulissants s’écartèrent avec insouciance en poussant un sifflement strident, hardi, brutal. Question volume sonore, l’effondrement du barrage d’Assouan n’aurait pas fait mieux.
— Ah ! jubila Ralf. Y a donc bien quelque chose, par là !
CHAPITRE XXX
SANS RÉFLÉCHIR une seconde, je me laissai guider par un réflexe extrêmement ancien, exercé et rodé depuis des millénaires : je pris la fuite. Je me glissai promptement hors de ma cachette devenue inutile et me précipitai dans l’ouverture béante en me raccrochant au passage à la première poignée venue. La porte, servile et indifférente, se referma derrière moi. Alors seulement je me mis à réfléchir. Et à trembler.
C’était fini. Fini, terminé, liquidé. J’avais tout foutu en l’air. Dans une grande ville, très loin, un petit garçon ne verrait pas le jour à venir. J’avais abattu ma dernière carte : la partie était perdue. Ralf m’avait repéré. Même lui n’était pas assez abruti pour ne pas faire la différence entre une hallucination et les mouvements d’une porte. Je n’avais plus aucune chance. J’étais pris au piège, enfermé ici, dans le labo de recherches en matériaux de la station solaire Nippon. Il n’y avait pas d’autre sortie, juste ce seul et unique accès qui donnait sur le tunnel et ne pouvait se verrouiller de l’intérieur. J’avais voulu contrarier les plans du prophète Abu Mohammed, mais j’avais échoué. J’entendais Ralf se rapprocher, irrésistiblement. Ralf le tueur. Et je n’avais pas d’arme, pas même un simple bâton…
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