Andreas Eschbach - Station solaire

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La gigantesque voilure avait l’éclat de l’argent liquide. Les ailes d’un ange étaient-elles aussi étincelantes ? J’étais en train de devenir dingue, voilà ce que constata avec découragement le peu de bon sens qui me restait.

Je sentis quelque chose, comme l’ébauche d’une idée encore indistincte. En rapport avec les anges. Je lâchai le hublot et me retournai vers l’intérieur de l’étroit cockpit. L’atmosphère était de plus en plus étouffante. Des visages apathiques, épuisés, me regardaient.

— Retirez ce scaphandre, Léonard, dit Moriyama d’une voix lasse. C’est inutile.

Je fis semblant de ne pas avoir entendu. L’idée prenait forme.

— Kim, demandai-je, vous avez participé à la construction de la station, n’est-ce pas ?

Le Coréen acquiesça, étonné.

— J’ai fait plusieurs séjours à ce moment-là, oui.

— J’ai lu quelque part que les robots araignées qui ont aidé à sa réalisation sont guidés à la voix. C’est exact ?

— Oui.

— Donc, conclus-je, Spiderman devrait être en mesure d’exécuter mes ordres si je cale l’émetteur du scaphandre sur sa fréquence, non ?

Près de moi, Jay se mit à suffoquer : il avait deviné où je voulais en venir.

Kim me regarda d’un œil sceptique.

— Si radio fonctionne encore, oui. On n’a pas révisé robot depuis bien longtemps, car on attend qu’il tombe enfin en panne.

— Quelle est sa fréquence ?

— Je ne sais pas. Mais quand branché dessus, toutes les cinq secondes très précisément, on entend son aigu, comme un « ping ». Signale que Spiderman est opérationnel.

Les commandes de l’émetteur étaient fixées sur le poignet droit du scaphandre : grosses molettes mastoc pour le volume et la fréquence, larges touches pour l’alimentation électrique. Je remis le bouton de fréquence à son plus faible niveau et j’allumai ensuite l’appareil fixé dans mon cou, au-dessus des bouteilles d’oxygène. Je plaçai un doigt sur le micro – maintenu devant ma bouche grâce à une petite tige métallique – par crainte de me faire repérer au moment où je passerais sur la fréquence des pirates. Puis je fis lentement défiler la bande en tendant l’oreille.

— Rien, annonçai-je d’un air déçu lorsque je fus au bout.

— Je peux savoir ce que vous avez l’intention de faire, Léonard ? me demanda Moriyama.

— Je veux donner l’ordre à Spiderman de venir jusqu’ici et de fermer l’écoutille extérieure pour que je puisse utiliser le sas, expliquai-je. Mais apparemment sa radio a rendu l’âme.

— Je crois que vous avez cherché trop vite, rétorqua Jayakar. Vous devez rester sur chaque fréquence au minimum cinq secondes pour entendre si un son est émis. Et, cinq secondes, c’est long quand on a les nerfs à vif.

Sans grand espoir, je recommençai l’opération dans l’autre sens, nettement plus lentement cette fois. Et je finis par trouver.

Ping !

— Ça y est ! Kim, qu’est-ce que je fais maintenant ?

— Donnez-lui instructions.

— En quelle langue ?

— En anglais. Il comprend vocabulaire de base, environ deux cents mots.

— En anglais ? répétai-je, surpris. Pourquoi pas en latin, tant qu’on y est ?

L’anglais comme langue internationale, ça remonte à mon jeune temps. Aujourd’hui, on s’attendrait plutôt à ce que les robots soient conçus pour répondre au japonais.

— À l’époque, société qui a développé module de commandes était américaine, précisa Kim. On nous a dit que pour ordinateur anglais plus facile à analyser que langues asiatiques. Mais, même si c’est vrai, je doute que véritable enjeu était là.

J’acquiesçai d’un air distrait. Pour l’heure, cette histoire ne m’intéressait pas vraiment. Les yeux rivés sur la montre fixée elle aussi au poignet droit du scaphandre, je voyais la trotteuse filer impitoyablement, et chaque seconde écoulée me rappelait qu’il n’y avait pas de temps à perdre.

— Comment je fais pour capter son attention ?

— Prononcez simplement son numéro. C’est numéro quatre.

Je me raclai la gorge, enlevai mon doigt du micro et dis :

— Number four ?

Deux sons manifestement synthétiques me répondirent : une tonalité aiguë, suivie d’une autre plus profonde. Ça ressemblait un peu à « ping-pong ».

— Veut dire qu’il a compris, déclara le Coréen lorsque je l’interrogeai sur la signification de ce bruit.

— D’accord. (Et maintenant, on allait bien voir si mon idée valait quelque chose.) Comment je lui demande de venir jusqu’à la porte principale ?

— Donnez ordre. En termes simples.

Bon. En termes simples, donc.

— Move to main lock, lançai-je.

Il ne se passa rien. Après quelques secondes, je perçus un ping impassible.

— Il n’a pas compris. Avant instruction, vous devez l’appeler par numéro.

Ça me parut logique. J’essayai encore une fois :

— Number four. Move to main lock.

Ping-pong, entendis-je dans le casque. Je tournai les yeux vers Kim.

— Je crois qu’il a compris. Ça veut dire qu’il va venir ?

Le Coréen hocha la tête.

— Oui, immanquablement. Rien ne pourra arrêter. À moins que vous ne donniez contrordre.

Je me glissai près d’un hublot et regardai attentivement dehors. Pas le moindre Spiderman à l’horizon.

— Il est encore du côté obscur, m’expliqua Kim. J’avais éteint machine : il a dû rester devant sas des matériaux à attendre nouveaux rouleaux film solaire. Ça va durer un moment.

— Combien de temps ?

Le métallurgiste réfléchit.

— Spiderman doit contourner voilure pour arriver jusqu’à nous. Je suppose qu’il va suivre un des axes principaux. Là, vitesse environ dix kilomètre-heure. Jusqu’au bord de voilure, il y a deux kilomètres, puis, côté clair, encore deux kilomètres… Environ une demi-heure.

Normalement, on se souciait peu de l’allure à laquelle se déplaçait le robot. Après tout, la voilure était quasiment terminée et, hormis les réparations relatives à d’éventuels impacts de météorites, elle n’avait besoin d’aucun entretien particulier. Mais à cet instant précis j’aurais vraiment souhaité que l’araignée soit plus rapide, ou équipée d’un petit propulseur individuel.

Après vingt longues, très longues minutes – nous survolions juste l’Antarctique –, un minuscule point sombre apparut. Cheminant sur cette étendue infinie d’un éclat de nacre, il se rapprochait en se pavanant avec une lenteur désespérante.

Aucun d’entre nous ne perdait une miette du spectacle. De sa démarche gracieuse, il atteignit finalement le fuselage de la station et s’apprêta à escalader le conduit du tunnel.

Une idée me traversa l’esprit.

— Number four, move silent.

Alors, même à cette distance, les mouvements de l’araignée mécanique parurent se faire plus lents, plus prudents. J’avais lu un jour que Spiderman et ses congénères avaient été conçus de manière à pouvoir se déplacer sur la coque sans produire la moindre vibration – ni donc le moindre bruit. Le but recherché à l’époque était certes moins de préserver le sommeil de l’équipage que de veiller à ne pas perturber le déroulement des expériences en microgravité. Mais aujourd’hui cette innovation allait nous être d’un grand secours, car il n’était pas franchement utile que Khalid remarque notre petit manège.

Le robot atteignit la porte principale.

Ping.

— Et maintenant ? demandai-je en me tournant vers Kim, posté juste derrière moi.

Il me fit signe de lui passer le micro. Je tournai la petite tige de fer et me penchai vers lui pour lui permettre de parler sans avoir besoin de se contorsionner.

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