Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU
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- Название:LES COMPAGNONS DE JÉHU
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Le premier consul le regardait avec inquiétude tandis qu'il parlait ; il trouvait persistant dans son cœur ce désir de mort
– 601 –
qu'il avait cru voir guérir par le contact de la terre natale, par les embrassements de la famille.
Il s'accusa pour innocenter, pour exalter le général Hatry ; mais, juste et impartial comme un soldat, il fit à Cadoudal la part de courage et de générosité que méritait le général royaliste.
Bonaparte l'écouta gravement, presque tristement ; autant il était ardent à la guerre étrangère, pleine de rayonnements glorieux, autant il répugnait à cette guerre intestine où le pays verse son propre sang, déchire ses propres entrailles.
C'était dans ce cas qu'il lui paraissait que la négociation devait être substituée à la guerre.
Mais comment négocier avec un homme comme Cadoudal ?
Bonaparte n'ignorait point tout ce qu'il y avait en lui de sé-
ductions personnelles lorsqu'il voulait y mettre un peu de bonne volonté ; il prit la résolution de voir Cadoudal, et, sans en rien dire à Roland, compta sur lui pour cette entrevue lorsque l'heure en serait arrivée.
En attendant, il voulait savoir si Brune, dans les talents militaires duquel il avait une grande confiance, serait plus heureux que ses prédécesseurs.
Il congédia Roland après lui avoir annoncé l'arrivée de sa mère, et son installation dans la petite maison de la rue de la Victoire.
Roland sauta dans une voiture et se fit conduire à l'hôtel.
– 602 –
Il y trouva madame de Montrevel, heureuse et fière autant que puisse l'être une femme et une mère.
Édouard était installé de la veille au Prytanée français.
Madame de Montrevel s'apprêtait à quitter Paris pour retourner auprès d'Amélie, dont la santé continuait de lui donner des inquiétudes.
Quant à sir John, il était non seulement hors de danger, mais à peu près guéri ; il était à Paris, était venu pour faire une visite à madame de Montrevel, l'avait trouvée sortie pour conduire Édouard au Prytanée, et avait laissé sa carte.
Sur cette carte était son adresse. Sir John logeait rue de Ri-chelieu, hôtel Mirabeau.
Il était onze heures du matin : c'était l'heure du déjeuner de sir John ; Roland avait toute chance de le rencontrer à cette heure. Il remonta en voiture et ordonna au cocher de toucher à l'hôtel Mirabeau.
Il trouva sir John, en effet, devant une table servie à l'anglaise, chose rare à cette époque, et buvant de grandes tasses de thé, et mangeant des côtelettes saignantes.
En apercevant Roland, sir John jeta un cri de joie, se leva et courut au-devant de lui.
Roland avait pris, pour cette nature exceptionnelle où les qualités du cœur semblaient prendre à tâche de se cacher sous les excentricités nationales, un sentiment de profonde affection.
– 603 –
Sir John était pâle et amaigri ; mais, du reste, il se portait à merveille.
Sa blessure était complètement cicatrisée, et, à part une op-pression qui allait chaque jour diminuant et qui bientôt devait disparaître tout à fait, il était tout prêt à recouvrer sa première santé.
Lui, de son côté, fit à Roland des tendresses que l'on eût été bien loin d'attendre de cette nature concentrée, et prétendit que la joie qu'il éprouvait de le revoir allait lui rendre ce complé-
ment de santé qui lui manquait.
Et d'abord, il offrit à Roland de partager son repas, en s'en-gageant à le faire servir à la française.
Roland accepta ; mais, comme tous les soldats qui avaient fait ces rudes guerres de la Révolution où le pain manquait souvent, Roland était peu gastronome, et il avait pris l'habitude de manger de toutes les cuisines, dans la prévoyance des jours où il n'aurait pas de cuisine du tout.
L'attention de sir John de le faire servir à la française fut donc une attention à peu près perdue.
Mais ce qui ne fut point perdu, ce que remarqua Roland, ce fut la préoccupation de sir John.
Il était évident que son ami avait sur les lèvres un secret qui hésitait à en sortir.
Roland pensa qu'il fallait l'y aider.
– 604 –
Aussi, le déjeuner arrivé à sa dernière période, Roland, avec cette franchise qui allait chez lui presque jusqu'à la brutalité, appuyant ses coudes sur la table et son menton entre ses deux mains :
– Eh bien ! fit-il, mon cher lord, vous avez donc à dire à votre ami Roland quelque chose que vous n'osez pas lui dire ?
Sir John tressaillit, et, de pâle qu'il était, devint pourpre.
– Peste ! continua Roland, il faut que cela vous paraisse bien difficile ; mais, si vous avez beaucoup de choses à me demander, sir John, j'en sais peu, moi, que j'aie le droit de vous refuser. Parlez donc, je vous écoute.
Et Roland ferma les yeux, comme pour concentrer toute son attention sur ce qu'allait lui dire sir John.
Mais, en effet, c'était, au point de vue de lord Tanlay, quelque chose sans doute de bien difficile à dire, car, au bout d'une dizaine de secondes, voyant que sir John restait muet, Roland rouvrit les yeux.
Sir John était redevenu pâle ; seulement, il était redevenu plus pâle qu'il n'était avant de devenir rouge.
Roland lui tendit la main.
– Allons, dit-il, je vois que vous voulez vous plaindre à moi de la façon dont vous avez été traité au château des Noires-Fontaines.
– Justement, mon ami ; attendu que de mon séjour dans ce château datera le bonheur ou le malheur de ma vie.
– 605 –
Roland regarda fixement sir John.
– Ah ! pardieu ! dit-il, serais-je assez heureux ?…
Et il s'arrêta, comprenant qu'au point de vue ordinaire de la société, il allait commettre une faute d'inconvenance.
– Oh ! dit sir John, achevez mon cher Roland.
– Vous le voulez ?
– Je vous en supplie.
– Et si je me trompe ? si je dis une niaiserie ?
– Mon ami, mon ami, achevez.
– Eh bien ! je disais, milord, serais-je assez heureux pour que Votre Seigneurie fit à ma sœur l'honneur d'être amoureuse d'elle ?
Sir John jeta un cri de joie, et, d'un mouvement si rapide qu'on l'en eût cru, lui, l'homme flegmatique, complètement incapable, il se précipita dans les bras de Roland.
– Votre sœur est un ange, mon cher Roland, s'écria-t-il, et je l'aime de toute mon âme !
– Vous êtes complètement libre, Milord ?
– 606 –
– Complètement ; depuis douze ans, je vous l'ai dit, je jouis de ma fortune, et cette fortune est de vingt-cinq mille livres ster-ling par an.
– C'est beaucoup trop, mon cher, pour une femme qui n'a à vous apporter qu'une cinquantaine de mille francs.
– Oh ! fit l'Anglais avec cet accent national qu'il retrouvait parfois dans les grandes émotions, s'il faut se défaire de la fortune, on s'en défera.
– Non, dit en riant Roland, c'est inutile ; vous êtes riche, c'est un malheur ; mais qu'y faire ?… Non, là n'est point la question. Vous aimez ma sœur ?
– Oh ! j'adore elle.
– Mais elle, reprit Roland parodiant l'anglicisme de son ami, aime-t-elle vous, ma sœur ?
–Vous comprenez bien, reprit sir John, que je ne le lui ai pas demandé ; je devais, avant toute chose, mon cher Roland, m'adresser à vous, et, si la chose vous agréait, vous prier de plaider ma cause près de votre mère ; puis, votre aveu à tous deux obtenu, alors je me déclarais, ou plutôt, mon cher Roland, vous me déclariez, car, moi, je n'oserais jamais.
– Alors, c'est moi qui reçois votre première confidence ?
– Vous êtes mon meilleur ami, c'est trop juste.
– 607 –
– Eh bien ! mon cher, vis-à-vis de moi, votre procès est ga-gné naturellement.
– Restent votre mère et votre sœur.
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