Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU
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- Название:LES COMPAGNONS DE JÉHU
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Presque au même instant, un coup de feu lâché dans les mêmes conditions, au milieu des républicains, répondit comme un écho au coup de Cadoudal.
On entendit, deux tambours qui battaient la charge ; un clairon les accompagnait.
Cadoudal se dressa sur ses étriers.
– Enfants ! demanda-t-il, tout le monde a-t-il fait sa prière du matin ?
– Oui ! oui ! répondit la presque totalité des voix.
– Si quelqu'un d'entre vous avait oublié ou n'avait pas eu le temps de la faire, qu'il la fasse.
Cinq ou six paysans se mirent aussitôt à genoux et prièrent.
On entendit les tambours et le clairon qui se rapprochaient.
– Général ! général ! dirent plusieurs voix avec impatience, vous voyez qu'ils approchent.
Le général montra d'un geste les Chouans agenouillés.
– 587 –
– C'est juste, dirent les impatients.
Ceux qui priaient se relevèrent tour à tour, selon que leur prière avait été plus ou moins longue.
Lorsque le dernier fut debout, les républicains avaient déjà franchi à peu près le tiers de la distance.
Ils marchaient, la baïonnette en avant, sur trois rangs, chaque rang ayant trois hommes d'épaisseur.
Roland marchait en tête du premier rang ; le général Hatry entre le premier et le second.
Ils étaient tous deux faciles à reconnaître, étant les seuls qui fussent à cheval.
Parmi les Chouans, Cadoudal était le seul cavalier.
Branche-d'or avait mis pied à terre en prenant le commandement des huit hommes qui devaient suivre Georges.
– Général, dit une voix, la prière est faite et tout le monde est debout.
Cadoudal s'assura que la chose était vraie.
Puis, d'une voix forte :
– Allons ! cria-t-il, égayez-vous, mes gars !
– 588 –
Cette permission, qui, pour les Chouans et les Vendéens, équivalait à la charge battue ou sonnée, était à peine donnée, que les Chouans se répandirent dans la plaine aux cris de « Vive le roi ! » en agitant leur chapeau d'une main et leur fusil de l’autre.
Seulement, au lieu de rester serrés comme les républicains, ils s'éparpillèrent en tirailleurs, prenant la forme d'un immense croissant dont Georges et son cheval étaient le centre.
En un instant les républicains furent débordés, et la fusillade commença à pétiller.
Presque tous les hommes de Cadoudal étaient des braconniers, c'est-à-dire d'excellents tireurs armés de carabines anglaises d'une portée double des fusils de munition.
Quoique ceux qui avaient tiré les premiers coups eussent paru être hors de portée, quelques messagers de mort n'en pé-
nétrèrent pas moins dans les rangs des républicains, et trois ou quatre hommes tombèrent.
– En avant ! cria le général.
Les soldats continuèrent de marcher à la baïonnette.
Mais, en quelques secondes, ils n'eurent plus rien devant eux.
Les cent hommes de Cadoudal étaient devenus des tirailleurs, et avaient disparu comme troupe.
– 589 –
Cinquante hommes s'étaient répandus sur chaque aile.
Le général Hatry ordonna face à droite et face à gauche.
Puis, on entendit retentir le commandement :
– Feu !
Deux décharges s'accomplirent avec l’ensemble et la régularité d'une troupe parfaitement exercée ; mais elles furent presque sans résultat, les républicains tirant sur des hommes isolés.
Il n'en était point ainsi des Chouans qui tiraient sur une masse ; de leur part, chaque coup portait.
Roland vit le désavantage de la position.
Il regarda tout autour de lui, et, au milieu de la fumée, distingua Cadoudal, debout et immobile comme une statue éques-tre.
Il comprit que le chef royaliste l’attendait.
Il jeta un cri et piqua droit à lui.
De son côté, pour lui épargner une partie du chemin, Cadoudal mit son cheval au galop.
Mais, à cent pas de Roland, il s'arrêta.
– Attention ! dit-il à Branche-d'or et à ses hommes.
– 590 –
– Soyez tranquille, général ; on est là, dit Branche-d'or.
Cadoudal tira un pistolet de ses fontes et l'arma.
Roland avait mis le sabre à la main et chargeait couché sur le cou de son cheval.
Lorsqu'il ne fut plus qu’à vingt pas de lui, Cadoudal leva lentement la main dans la direction de Roland.
À dix pas, il fit feu.
Le cheval que montait Roland avait une étoile blanche au milieu du front.
La balle frappa au milieu de l'étoile.
Le cheval, mortellement blessé, vint rouler avec son cavalier aux pieds de Cadoudal.
Cadoudal mit les éperons au ventre de sa propre monture, et sauta par-dessus cheval et cavalier.
Branche-d'or et ses hommes se tenaient prêts. Ils bondirent comme une troupe de jaguars sur Roland, engagé sous le corps de son cheval.
Le jeune homme lâcha son sabre et voulut saisir ses pistolets ; mais, avant qu'il eût mis la main à ses fontes, deux hommes s'étaient emparés de chacun de ses bras, tandis que les quatre autres lui tiraient le cheval d'entre les jambes.
– 591 –
La chose s'était faite avec un tel ensemble, qu'il était facile de voir que c'était une manœuvre combinée d'avance.
Roland rugissait de rage.
Branche-d'or s'approcha de lui et mit le chapeau à la main.
– Je ne me rends pas ! cria Roland.
– Il est inutile que vous vous rendiez, monsieur de Montrevel, répondit Branche-d'or avec la plus grande politesse.
– Et pourquoi cela ? demanda Roland épuisant ses forces dans une lutte aussi désespérée qu'inutile.
– Parce que vous êtes pris, monsieur.
La chose était si parfaitement vraie, qu'il n'y avait rien à ré-
pondre.
– Eh bien, alors, tuez-moi ! s'écria Roland.
– Nous ne voulons pas vous tuer, monsieur, répliqua Branche-d'or.
– Alors, que voulez-vous ?
– Que vous nous donniez votre parole de ne plus prendre part au combat ; à ce prix, nous vous lâchons, et vous êtes libre.
– 592 –
– Jamais ! dit Roland.
– Excusez-moi, monsieur de Montrevel, dit Branche-d'or, mais ce que vous faites là n'est pas loyal.
– Comment ! s'écria Roland au comble de la rage, pas loyal ? Tu m'insultes, misérable, parce que tu sais que je ne puis ni me défendre, ni te punir.
– Je ne suis pas un misérable et je ne vous insulte pas, monsieur de Montrevel ; seulement, je dis qu'en ne donnant pas votre parole, vous privez le général du secours de neuf hommes qui peuvent lui être utiles et qui vont être forcés de rester ici pour vous garder ; ce n'est pas comme cela qu'a agi la grosse tête ronde vis-à-vis de vous ; il avait deux cents hommes de plus que vous, et il les a renvoyés ; maintenant, nous ne sommes plus que quatre-vingt-onze contre cent.
Une flamme passa sur le visage de Roland ; puis presque aussitôt il devint pâle comme la mort.
– Tu as raison, Branche-d'or, lui répondit-il, secouru ou non secouru, je me rends ; tu peux aller te battre avec tes compagnons.
Les Chouans jetèrent un cri de joie, lâchèrent Roland, et se précipitèrent vers les républicains en agitant leurs chapeaux et leurs fusils et en écriant :
– Vive le roi !
Roland, libre de leur étreinte, mais désarmé matériellement par sa chute, moralement par sa parole, alla s'asseoir sur la pe-
– 593 –
tite éminence encore couverte du manteau qui avait servi de nappe pour le déjeuner.
De là, il dominait tout le combat et n'en perdait pas un dé-
tail.
Cadoudal était debout sur son cheval au milieu du feu et de la fumée, pareil au démon de la guerre, invulnérable et acharné comme lui.
Çà et là, on voyait les cadavres d'une douzaine de Chouans éparpillés sur le sol.
Mais il était évident que les républicains, toujours serrés en masse, avaient déjà perdu plus du double.
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