Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU
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- Название:LES COMPAGNONS DE JÉHU
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– C'est tout un. Vous comprenez : ma mère laissera Amélie entièrement libre de son choix, et je n'ai pas besoin de vous dire que, si ce choix se porte sur vous, elle en sera parfaitement heureuse ; mais il reste quelqu'un que vous oubliez.
– Qui cela ? demanda sir John en homme qui a longtemps pesé dans sa tête les chances contraires et favorables à un projet, qui croit les avoir toutes passées en revue, et auquel on pré-
sente un nouvel obstacle qu'il n'attendait pas.
– Le premier consul, fit Roland.
– God… ! laissa échapper l'Anglais avalant la moitié du juron national.
– Il m'a justement, avant mon départ pour la Vendée, continua Roland, parlé du mariage de ma sœur, me disant que cela ne nous regardait plus, ma mère ni moi, mais bien lui-même.
– Alors, dit sir John, je suis perdu.
– Pourquoi cela ?
– Le premier consul, il n'aime pas les Anglais.
– Dites que les Anglais n'aiment pas le premier consul.
– Mais qui parlera de mon désir au premier consul ?
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– Moi.
– Et vous parlerez de ce désir comme d'une chose qui vous est agréable, à vous ?
– Je ferai de vous une colombe de paix entre les deux nations, dit Roland en se levant.
– Oh ! merci, s'écria sir John en saisissant la main du jeune homme.
Puis, avec regret :
– Et vous me quittez ?
– Cher ami, j'ai un congé de quelques heures : j'en ai donné une à ma mère, deux à vous, j'en dois une à votre ami Édouard…
Je vais l'embrasser et recommander à ses maîtres de le laisser se cogner tout à son aise avec ses camarades ; puis je rentre au Luxembourg.
– Eh bien, portez-lui mes compliments, et dites-lui que je lui ai commandé une paire de pistolets, afin qu'il n'ait plus besoin, quand il sera attaqué par des brigands, de se servir des pistolets du conducteur.
Roland regarda sir John.
– Qu'est-ce encore ? demanda-t-il.
– Comment ! vous ne savez pas ?
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– Non ; qu'est-ce que je ne sais pas ?
– Une chose qui a failli faire mourir de terreur notre pauvre Amélie !
– Quelle chose ?
– L'attaque de la diligence.
– Mais quelle diligence ?
– Celle où était votre mère.
– La diligence où était ma mère ?
– Oui.
– La diligence où était ma mère a été arrêtée ?
– Vous avez vu madame de Montrevel, et elle ne vous a rien dit ?
– Pas un mot de cela, du moins.
– Eh bien, mon cher Édouard a été un héros ; comme personne ne se défendait, lui s'est défendu. Il a pris les pistolets du conducteur et a fait feu.
– Brave enfant ! s'écria Roland.
– Oui ; mais par malheur, ou par bonheur, le conducteur avait eu la précaution d'enlever les balles ; Édouard a été caressé
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par MM. les Compagnons de Jéhu, comme étant le brave des braves, mais il n'a tué ni blessé personne.
– Et vous êtes sûr de ce que vous me dites là ?
– Je vous répète que votre sœur a pensé en mourir d'effroi.
– C'est bien, dit Roland.
– Quoi, c'est bien ? fit sir John.
– Oui… raison de plus pour que je voie Édouard.
– Qu'avez-vous encore ?
– Un projet.
– Vous m'en ferez part.
– Ma foi, non ; mes projets, à moi, ne tournent pas assez bien pour vous.
– Cependant vous comprenez, cher Roland, s'il y avait une revanche à prendre ?
– Eh bien, je la prendrai pour nous deux ; vous êtes amoureux, mon cher lord, vivez dans votre amour.
– Vous me promettez toujours votre appui ?
– C'est convenu ; j'ai le plus grand désir de vous appeler mon frère.
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– Êtes-vous las de m'appeler votre ami ?
– Ma foi, oui : c'est trop peu.
– Merci.
Et tous deux se serrèrent la main et se séparèrent.
Un quart d'heure après, Roland était au Prytanée français, situé où est situé aujourd'hui le lycée Louis-le-Grand, c'est-à-
dire vers le haut de la rue Saint-Jacques, derrière la Sorbonne.
Au premier mot que lui dit le directeur de l'établissement, Roland vit que son jeune frère avait été recommandé tout particulièrement.
On fit venir l'enfant.
Édouard se jeta dans les bras de son grand frère avec cet élan d'adoration qu'il avait pour lui.
Roland, après les premiers embrassements, mit la conversation sur l'arrestation de la diligence.
Si madame de Montrevel n'avait rien dit, si lord Tanlay avait été sobre de détails, il n'en fut pas de même d'Édouard.
Cette arrestation de diligence, c'était son Iliade à lui.
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Il raconta la chose à Roland dans ses moindres détails, la connivence de Jérôme avec les bandits, les pistolets chargés, mais à poudre seulement, l'évanouissement de sa mère, les secours prodigués pendant cet évanouissement par ceux-là mê-
mes qui l'avaient causé, son nom de baptême connu des agres-seurs, enfin le masque un instant tombé du visage de celui qui portait secours à madame de Montrevel, ce qui faisait que madame de Montrevel avait dû voir le visage de celui qui la secou-rait.
Roland s'arrêta surtout à ce dernier détail.
Puis vint, racontée par l'enfant, la relation de l'audience du premier consul, comment celui-ci l'avait embrassé, caressé, choyé, et enfin recommandé au directeur du Prytanée français.
Roland apprit de l'enfant tout ce qu'il en voulait savoir, et, comme il n'y a que cinq minutes de chemin de la rue Saint-Jacques au Luxembourg, il était au Luxembourg cinq minutes après.
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XXXVI – SCULPTURE ET PEINTURE
Lorsque Roland rentra au Luxembourg, la pendule du palais marquait une heure et un quart de l'après-midi.
Le premier consul travaillait avec Bourrienne.
Si nous ne faisions qu'un simple roman, nous nous hâterions vers le dénouement, et, pour y arriver plus vite, nous né-
gligerions certains détails dont, assure-t-on, les grandes figures historiques peuvent se passer.
Ce n'est point notre avis.
Du jour où nous avons mis la main à la plume – et il y aura de cela bientôt trente ans – soit que notre pensée se concentrât dans un drame, soit qu'elle s'étendît dans un roman, nous avons eu un double but : instruire et amuser.
Et nous disons instruire d'abord ; car l’amusement, chez nous, n'a été qu'un masque à l'instruction.
Avons-nous réussi ? Nous le croyons.
Nous allons tantôt avoir parcouru avec nos récits, à quelque date qu'ils se soient rattachés, une période immense : entre la Comtesse de Salisbury et le Comte de Monte-Cristo , cinq siècles et demi se trouvent enfermés.
– 614 –
Eh bien, nous avons la prétention d’avoir, sur ces cinq siè-
cles et demi, appris à la France autant d’histoire qu’aucun historien.
Il y a plus : quoique notre opinion soit bien connue, quoique, sous les Bourbons de la branche cadette, sous la république comme sous le gouvernement actuel, nous l'ayons toujours proclamée hautement, nous ne croyons pas que cette opinion se soit jamais manifestée intempestivement, ni dans nos drames ni dans nos livres.
Nous admirons le marquis de Posa dans le Don Carlos de Schiller ; mais, à la place de Schiller, nous n'eussions pas anticipé sur l'esprit des temps, au point de placer un philosophe du XVIIIe siècle au milieu de héros du XVIe, un encyclopédiste à la cour de Philippe II.
Ainsi, de même que nous avons été – littérairement parlant
– monarchiste sous la monarchie, républicain sous la république, nous sommes aujourd'hui reconstructeurs sous le consulat.
Cela n'empêche point notre pensée de planer au-dessus des hommes et au-dessus de l'époque, et de faire à chacun sa part dans le bien comme dans le mal.
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