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Alexandre Dumas: Les Quarante-Cinq Tome II

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Alexandre Dumas Les Quarante-Cinq Tome II

Les Quarante-Cinq Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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Alexandre Dumas Les QuaranteCinq Tome II DEUXIÈME PARTIE XXXII Messieurs les - фото 1

Alexandre Dumas

Les Quarante-Cinq Tome II

DEUXIÈME PARTIE

XXXII Messieurs les bourgeois de Paris

M. de Mayenne, dont on s'occupait tant au Louvre, et qui s'en doutait si peu, partit de l'hôtel de Guise par une porte de derrière, et tout botté, à cheval, comme s'il arrivait seulement de voyage, il se rendit au Louvre, avec trois gentilshommes.

M. d'Épernon, averti de sa venue, fit annoncer la visite au roi.

M. de Loignac, prévenu de son côté, avait fait donner un second avis aux quarante-cinq: quinze se tenaient donc, comme il était convenu, dans les antichambres; quinze dans la cour et quatorze au logis.

Nous disons quatorze, parce qu'Ernauton ayant, comme on le sait, reçu une mission particulière, ne se trouvait point parmi ses compagnons.

Mais comme la suite de M. de Mayenne n'était de nature à inspirer aucune crainte, la seconde compagnie reçut l'autorisation de rentrer à la caserne.

M. de Mayenne, introduit près de Sa Majesté, lui fit avec respect une visite que le roi accueillit avec affection.

– Eh bien! mon cousin, lui demanda le roi, vous voilà donc venu visiter Paris?

– Oui, sire, dit Mayenne; j'ai cru devoir venir, au nom de mes frères et au mien, rappeler à Votre Majesté qu'elle n'a pas de plus fidèles sujets que nous.

– Par la mordieu! dit Henri, la chose est si connue, qu'à part le plaisir que vous savez me faire en me visitant, vous pouviez, en vérité, vous épargner ce petit voyage.

Il faut bien certainement qu'il y ait eu une autre cause.

– Sire, j'ai craint que votre bienveillance pour la maison de Guise ne fût altérée par les bruits singuliers que nos ennemis font circuler depuis quelque temps.

– Quels bruits? demanda le roi avec cette bonhomie qui le rendait si dangereux aux plus intimes.

– Comment! demanda Mayenne un peu déconcerté, Votre Majesté n'aurait rien ouï dire qui nous fût défavorable?

– Mon cousin, dit le roi, sachez, une fois pour toutes, que je ne souffrirais pas qu'on dit ici du mal de MM. de Guise; et comme on sait cela mieux que vous ne paraissez le savoir, on n'en dit pas, duc.

– Alors, sire, dit Mayenne, je ne regretterai pas d'être venu, puisque j'ai eu le bonheur de voir mon roi et de le trouver en pareilles dispositions; seulement, j'avouerai que ma précipitation aura été inutile.

– Oh! duc, Paris est une bonne ville d'où l'on a toujours quelque service à tirer, fit le roi.

– Oui, sire, mais nous avons nos affaires à Soissons.

– Lesquelles, duc?

– Celles de Votre Majesté, sire.

– C'est vrai, c'est vrai, Mayenne: continuez donc à les faire comme vous ayez commencé; je sais apprécier et reconnaître comme il faut la conduite de mes serviteurs.

Le duc se retira en souriant.

Le roi rentra dans sa chambre en se frottant les mains.

Loignac fît un signe à Ernauton qui dit un mot à son valet et se mit à suivre les quatre cavaliers.

Le valet courut à l'écurie, et Ernauton suivit à pied.

Il n'y avait pas de danger de perdre M. de Mayenne; l'indiscrétion de Perducas de Pincorney avait fait connaître l'arrivée à Paris d'un prince de la maison de Guise. À cette nouvelle, les bons ligueurs avaient commencé à sortir de leurs maisons et à éventer sa trace.

Mayenne n'était pas difficile à reconnaître à ses larges épaules, à sa taille arrondie et à sa barbe en écuelle, comme dit l'Étoile.

On l'avait donc suivi jusqu'aux portes du Louvre, et, là, les mêmes compagnons l'attendaient pour le reprendre à sa sortie et l'accompagner jusqu'aux portes de son hôtel.

En vain Mayneville écartait les plus zélés en leur disant:

– Pas tant de feu, mes amis, pas tant de feu; vrai Dieu! vous allez nous compromettre.

Le duc n'en avait pas moins une escorte de deux ou trois cents hommes lorsqu'il arriva à l'hôtel Saint-Denis où il avait élu domicile.

Ce fut une grande facilité donnée à Ernauton de suivre le duc, sans être remarqué.

Au moment où le duc rentrait et où il se retournait pour saluer, dans un des gentilshommes qui saluaient en même temps que lui, il crut reconnaître le cavalier qui accompagnait ou qu'accompagnait le page qu'il avait fait entrer par la porte Saint-Antoine, et qui avait montré une si étrange curiosité à l'endroit du supplice de Salcède.

Presque au même instant, et comme Mayenne venait de disparaître, une litière fendit la foule. Mayneville alla au devant d'elle: un des rideaux s'écarta, et, grâce à un rayon de lune, Ernauton crut reconnaître et son page et la dame de la porte Saint-Antoine.

Mayneville et la dame échangèrent quelques mots, la litière disparut sous le porche de l'hôtel; Mayneville suivit la litière, et la porte se referma. Un instant après, Mayneville parut sur le balcon, remercia au nom du duc les Parisiens, et, comme il se faisait tard, il les invita à rentrer chez eux, afin que la malveillance ne pût tirer aucun parti de leur rassemblement.

Tout le monde s'éloigna sur cette invitation, à l'exception de dix hommes qui étaient entrés à la suite du duc.

Ernauton s'éloigna comme les autres, ou plutôt, tandis que les autres s'éloignaient, fit semblant de s'éloigner.

Les dix élus qui étaient restés, à l'exclusion de tous autres, étaient les députés de la Ligue, envoyés à M. de Mayenne pour le remercier d'être venu, mais en même temps pour le conjurer de décider son frère à venir.

En effet, ces dignes bourgeois que nous avons déjà entrevus pendant la soirée aux cuirasses, ces dignes bourgeois, qui ne manquaient pas d'imagination, avaient combiné, dans leurs réunions préparatoires, une foule de plans auxquels il ne manquait que la sanction et l'appui d'un chef sur lequel on pût compter.

Bussy-Leclerc venait annoncer qu'il avait exercé trois couvents au maniement des armes, et enrégimenté cinq cents bourgeois, c'est-à-dire mis en disponibilité un effectif de mille hommes.

Lachapelle-Marteau avait pratiqué les magistrats, les clercs et tout le peuple du palais. Il pouvait offrir à la fois le conseil et l'action; représenter le conseil par deux cents robes noires, l'action par deux cents hoquetons.

Brigard avait les marchands de la rue des Lombards, des piliers des halles et de la rue Saint-Denis.

Crucé partageait les procureurs avec Lachapelle-Marteau, et disposait, de plus, de l'Université de Paris.

Delbar offrait tous les mariniers et les gens du port, dangereuse espèce formant un contingent de cinq cents hommes.

Louchard disposait de cinq cents maquignons et marchands de chevaux, catholiques enragés.

Un potier d'étain qui s'appelait Pollard et un charcutier nommé Gilbert présentaient quinze cents bouchers et charcutiers de la ville et des faubourgs.

Maître Nicolas Poulain, l'ami de Chicot, offrait tout et tout le monde.

Quand le duc, bien claquemuré dans une chambre sûre, eut entendu ces révélations et ces offres:

– J'admire la force de la Ligue, dit-il, mais le but qu'elle vient sans doute me proposer, je ne le vois pas.

Maître Lachapelle-Marteau s'apprêta aussitôt à faire un discours en trois points; il était fort prolixe, la chose était connue; Mayenne frissonna.

– Faisons vite, dit-il.

Bussy-Leclerc coupa la parole à Marteau.

– Voici, dit-il. Nous avons soif d'un changement; nous sommes les plus forts, et nous voulons en conséquence ce changement: c'est court, clair et précis.

– Mais, demanda Mayenne, comment opérerez-vous pour arriver à ce changement?

– Il me semble, dit Bussy-Leclerc avec cette franchise de parole qui chez un homme de si basse condition que lui pouvait passer pour de l'audace, il me semble que l'idée de l'Union venant de nos chefs, c'était à nos chefs et non à nous d'indiquer le but.

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