Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome II

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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Et il s'alla coucher, non point avec le calme d'une bonne conscience, mais avec la quiétude que nous donne dans toutes les positions de ce monde, si fausses qu'elles soient, l'appui d'un plus fort que nous.

Pendant ce temps Borromée continuait sa course, à laquelle il imprimait une vitesse qui lui donnait l'espérance de rattraper le temps perdu.

Il connaissait en effet les habitudes de M. de Mayenne, et avait sans doute, pour être bien informé, des raisons qu'il n'avait pas cru devoir détailler à maître Nicolas Poulain.

Toujours est-il qu'il arriva suant et soufflant à l'hôtel Saint-Denis, au moment où le duc et la duchesse, ayant causé de leurs grandes affaires, M. de Mayenne allait congédier sa sœur pour être libre d'aller rendre visite à cette dame de la Cité dont nous savons que Joyeuse avait à se plaindre.

Le frère et la sœur, après plusieurs commentaires sur l'accueil du roi et sur le plan des dix, étaient convenus des faits suivants.

Le roi n'avait pas de soupçons, et se faisait de jour en jour plus facile à attaquer.

L'important était d'organiser la Ligue dans les provinces du nord, tandis que le roi abandonnait son frère et qu'il oubliait Henri de Navarre. De ces deux derniers ennemis, le duc d'Anjou, avec sa sourde ambition, était le seul à craindre; quant à Henri de Navarre, on le savait par des espions bien renseignés, il ne s'occupait que de faire l'amour à ses trois ou quatre maîtresses.

– Paris était préparé, disait tout haut Mayenne; mais leur alliance avec la famille royale donnait de la force aux politiques et aux vrais royalistes; il fallait attendre une rupture entre le roi et ses alliés: cette rupture, avec le caractère inconstant de Henri, ne pouvait pas tarder à avoir lieu.

Or, comme rien ne presse, continuait de dire Mayenne, attendons. – Moi, disait tout bas la duchesse, j'avais besoin de dix hommes répandus dans tous les quartiers de Paris pour soulever Paris après ce coup que je médite; j'ai trouvé ces dix hommes, je ne demande plus rien.

Ils en étaient là, l'un de son dialogue, l'autre de ses apartés , lorsque Mayneville entra tout à coup, annonçant que Borromée voulait parler à M. le duc.

– Borromée! fit le duc surpris, qu'est-ce que cela?

– C'est, monseigneur, répondit Mayneville, celui que vous m'envoyâtes de Nancy, quand je demandai à Votre Altesse un homme d'action et un homme d'esprit.

– Je me rappelle! je vous répondis que j'avais les deux en un seul, et je vous envoyai le capitaine Borroville. A-t-il changé de nom, et s'appelle-t-il Borromée?

– Oui, monseigneur, de nom et d'uniforme; il s'appelle Borromée, et est jacobin.

– Borroville, jacobin!

– Oui, monseigneur.

– Et pourquoi donc est-il jacobin? Le diable doit bien rire, s'il l'a reconnu sous le froc.

– Pourquoi il est jacobin? La duchesse fit un signe à Mayneville. Vous le saurez plus tard, continua celui-ci, c'est notre secret, monseigneur; et, en attendant, écoutons le capitaine Borroville, ou le frère Borromée, comme il vous plaira.

– Oui, d'autant plus que sa visite m'inquiète, dit madame de Montpensier.

– Et moi aussi, je l'avoue, dit Mayneville.

– Alors introduisez-le sans perdre un instant, dit la duchesse.

Quant au duc, il flottait entre le désir d'entendre le messager et la crainte de manquer au rendez-vous de sa maîtresse.

Il regardait à la porte et à l'horloge. La porte s'ouvrit, et l'horloge sonna onze heures.

– Eh! Borroville, dit le duc, ne pouvant s'empêcher de rire, malgré un peu de mauvaise humeur, comme vous voilà déguisé, mon ami! – Monseigneur, dit le capitaine, je suis en effet bien mal à mon aise sous cette diable de robe; mais enfin, il faut ce qu'il faut, comme disait M. de Guise le père.

– Ce n'est pas moi, toujours, qui vous ai fourré dans cette robe-là, Borroville, dit le duc; ne m'en gardez donc point rancune, je vous prie. – Non, monseigneur, c'est madame la duchesse; mais je ne lui en veux pas, puisque j'y suis pour son service. – Bien, merci, capitaine; et maintenant, voyons, qu'avez-vous à nous dire si tard?

– Ce que malheureusement je n'ai pu vous dire plus tôt, monseigneur, car j'avais tout le prieuré sur les bras.

– Eh bien! maintenant parlez.

– Monsieur le duc, dit Borroville, le roi envoie ses secours à M. le duc d'Anjou.

– Bah! dit Mayenne, nous connaissons cette chanson-là; voilà trois ans qu'on nous la chante.

– Oh! oui, mais cette fois, monseigneur, je vous donne la nouvelle comme sûre. – Hum! dit Mayenne, avec un mouvement de tête pareil à celui d'un cheval qui se cabre, comme sûre? – Aujourd'hui même, c'est-à-dire la nuit dernière, à deux heures du matin, M. de Joyeuse est parti pour Rouen. Il prend la mer à Dieppe et porte à Anvers trois mille hommes. – Oh! oh! fit le duc; et qui vous a dit cela, Borroville?

– Un homme qui lui-même part pour la Navarre, monseigneur.

– Pour la Navarre! chez Henri?

– Oui, monseigneur.

– Et de la part de qui va-t-il chez Henri?

– De la part du roi; oui, monseigneur, de la part du roi, et avec une lettre du roi.

– Quel est cet homme?

– Il s'appelle Robert Briquet.

– Après?

– C'est un grand ami de dom Gorenflot.

– Un grand ami de dom Gorenflot?

– Ils se tutoient. – Ambassadeur du roi?

– Ceci, j'en suis assuré; il a du prieuré envoyé chercher au Louvre une lettre de créance, et c'est un de nos moines qui a fait la commission.

– Et ce moine?

– C'est notre petit guerrier, Jacques Clément, celui-là même que vous avez remarqué, madame la duchesse.

– Et il ne vous a pas communiqué cette lettre? dit Mayenne; le maladroit! – Monseigneur, le roi ne la lui a point remise; il l'a fait porter au messager par des gens à lui.

– Il faut avoir cette lettre, morbleu!

– Certainement qu'il faut l'avoir, dit la duchesse.

– Comment n'avez-vous point songé à cela? dit Mayneville.

– J'y avais si bien pensé que j'avais voulu adjoindre au messager un de mes hommes, un Hercule; mais Robert Briquet s'en est défié et l'a renvoyé.

– Il fallait y aller vous-même.

– Impossible.

– Pourquoi cela?

– Il me connaît.

– Pour moine, mais pas pour capitaine, j'espère?

– Ma foi, je n'en sais rien: ce Robert Briquet a l'œil fort embarrassant.

– Quel homme est-ce donc? demanda Mayenne.

– Un grand sec, tout nerfs, tout muscles et tout os, adroit, railleur et taciturne.

– Ah! ah! et maniant l'épée?

– Comme celui qui l'a inventée, monseigneur.

– Figure longue?

– Monseigneur, il a toutes les figures.

– Ami du prieur?

– Du temps qu'il était simple moine.

– Oh! j'ai un soupçon, fit Mayenne en fronçant le sourcil, et je m'éclaircirai.

– Faites vite, monseigneur, car, fendu comme il est, ce gaillard-là doit marcher rondement.

– Borroville, dit Mayenne, vous allez partir pour Soissons, où est mon frère.

– Mais le prieuré, monseigneur?

– Êtes-vous donc si embarrassé, dit Mayneville, de faire une histoire à dom Modeste, et ne croit-il point tout ce que vous voulez lui faire croire?

– Vous direz à M. de Guise, continua Mayenne, tout ce que vous savez de la mission de M. de Joyeuse.

– Oui, monseigneur.

– Et la Navarre, que vous oubliez, Mayenne? dit la duchesse.

– Je l'oublie si peu que je m'en charge, répondit Mayenne. Qu'on me selle un cheval frais, Mayneville.

Puis il ajouta tout bas:

– Vivrait-il encore? Oh! oui, il doit vivre!

XXXIV Chicot latiniste

Après le départ des jeunes gens, on se rappelle que Chicot avait marché d'un pas rapide.

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