Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU
Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Старинная литература, на английском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:LES COMPAGNONS DE JÉHU
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
LES COMPAGNONS DE JÉHU: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «LES COMPAGNONS DE JÉHU»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
LES COMPAGNONS DE JÉHU — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «LES COMPAGNONS DE JÉHU», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
– Là ! tu vois, maman.
–Voyons, Édouard, tais-toi, je t'en prie.
Bourrienne jeta un regard sur madame de Montrevel et vit clairement, à l'expression de son visage, que le sujet de la conversation lui était désagréable ; il n'insista point.
– 499 –
– Madame, dit-il, oserai-je vous rappeler que j'ai reçu l’ordre de vous conduire au Luxembourg, comme j'ai déjà eu l’honneur de vous le dire, et d'ajouter que madame Bonaparte vous y attend !
– Monsieur, le temps de changer de robe et d'habiller Édouard.
– Et ce temps-là, madame, combien durera-t-il ?
– Est-ce trop de vous demander une demi-heure ?
– Oh ! non, et, si une demi-heure vous suffisait, je trouverais la demande fort raisonnable.
– Soyez tranquille, monsieur, elle me suffira.
– Eh bien, madame, dit le secrétaire en s'inclinant, je fais une course, et, dans une demi-heure, je viens me mettre à vos ordres.
– Je vous remercie, monsieur.
– Ne m'en veuillez pas si je suis ponctuel.
– Je ne vous ferai pas attendre.
Bourrienne partit.
– 500 –
Madame de Montrevel habilla d'abord Édouard puis s'habilla elle-même, et, quand Bourrienne reparut, depuis cinq minutes elle était prête.
– Prenez garde, madame, dit Bourrienne en riant, que je ne fasse part au premier consul de votre ponctualité.
– Et qu'aurais-je à craindre dans ce cas ?
– Qu'il ne vous retînt près de lui pour donner des leçons d'exactitude à madame Bonaparte.
– Oh ! fit madame de Montrevel, il faut bien passer quelque chose aux créoles.
– Mais vous êtes créole aussi, madame, à ce que je crois.
– Madame Bonaparte, dit en riant madame de Montrevel, voit son mari tous les jours, tandis que, moi, je vais voir le premier consul pour la première fois.
– Partons ! partons, mère ! dit Édouard.
Le secrétaire s'effaça pour laisser passer madame de Montrevel.
Un quart d'heure après, on était au Luxembourg.
Bonaparte occupait, au petit Luxembourg, l’appartement du rez-de-chaussée à droite ; Joséphine avait sa chambre et son boudoir au premier étage ; un couloir conduisait du cabinet du premier consul chez elle.
– 501 –
Elle était prévenue, car, en apercevant madame de Montrevel, elle lui ouvrit ses bras comme à une amie.
Madame de Montrevel s'était arrêtée respectueusement à la porte.
– Oh ! venez donc ! venez, madame dit Joséphine ; je ne vous connais pas d'aujourd'hui, mais du jour où j'ai connu votre digne et excellent Roland. Savez-vous une chose qui me rassure quand Bonaparte me quitte ? C'est que Roland le suit, et que, quand je sais Roland près de lui, je crois qu'il ne peut plus lui arriver malheur… Eh bien, vous ne voulez pas m'embrasser ?
Madame de Montrevel était confuse de tant de bonté.
– Nous sommes compatriotes, n'est-ce pas ? continua-t-elle.
Oh ! je me rappelle parfaitement M. de la Clémencière, qui avait un si beau jardin et des fruits si magnifiques ! Je me rappelle avoir entrevu une belle jeune fille qui en paraissait la reine.
Vous vous êtes mariée bien jeune, madame ?
– À quatorze ans.
– Il faut cela pour que vous ayez un fils de l’âge de Roland ; mais asseyez-vous donc !
Elle donna l'exemple en faisant signe à madame de Montrevel de s'asseoir à ses côtés.
– Et ce charmant enfant, continua-t-elle en montrant Édouard, c'est aussi votre fils ?…
– 502 –
Elle poussa un soupir.
– Dieu a été prodigue envers vous, madame, reprit-elle, et puisqu'il fait tout ce que vous pouvez désirer, vous devriez bien le prier de m'en envoyer un.
Elle appuya envieusement ses lèvres, sur le front d'Édouard.
– Mon mari sera bien heureux de vous voir, madame. Il aime tant votre fils ! Aussi ne serait-ce pas chez moi que l'on vous eût conduite d'abord, s'il n'était pas avec le ministre de la police… Au reste, ajouta-t-elle en riant, vous arrivez dans un assez mauvais moment ; il est furieux !
– Oh ! s'écria madame de Montrevel presque effrayée, s'il en était ainsi, j'aimerais mieux attendre.
– Non pas ! non pas ! au contraire, votre vue le calmera ; je ne sais ce qui est arrivé : on arrête, à ce qu'il paraît, les diligences comme dans la forêt Noire, au grand jour, en pleine route.
Fouché n'a qu'à bien se tenir, si la chose se renouvelle.
Madame de Montrevel allait répondre ; mais, en ce moment, la porte s'ouvrit, et un huissier paraissant :
– Le premier consul attend madame de Montrevel, dit-il.
– Allez, allez, dit Joséphine ; le temps est si précieux pour Bonaparte, qu'il est presque aussi impatient que Louis XIV, qui n'avait rien à faire. Il n'aime pas à attendre.
– 503 –
Madame de Montrevel se leva vivement et voulut emmener son fils.
– Non, dit Joséphine, laissez-moi ce bel enfant-là ; nous vous gardons à dîner : Bonaparte le verra à six heures ; d'ailleurs, s'il a envie de le voir, il le fera demander ; pour l'instant, je suis sa seconde maman. Voyons, qu'allons-nous faire pour vous amuser ?
– Le premier consul doit avoir de bien belles armes, madame ? dit l'enfant.
– Oui, très belles. Eh bien, on va vous montrer les armes du premier consul.
Joséphine sortit par une porte, emmenant l’enfant, et madame de Montrevel par l’autre, suivant l'huissier.
Sur le chemin, la comtesse rencontra un homme blond, au visage pâle et à l'œil terne, qui la regarda avec une inquiétude qui semblait lui être habituelle.
Elle se rangea vivement pour le laisser passer.
L'huissier vit le mouvement.
– C'est le préfet de police, lui dit-il tout bas.
Madame de Montrevel le regarda s'éloigner avec une certaine curiosité ; Fouché, à cette époque, était déjà fatalement célèbre.
– 504 –
En ce moment, la porte du cabinet de Bonaparte s'ouvrit, et l'on vit se dessiner sa tête dans l'entrebâillement.
Il aperçut madame de Montrevel.
– Madame de Montrevel, dit-il, venez, venez !
Madame de Montrevel pressa le pas et entra dans le cabinet.
– Venez, dit Bonaparte en refermant la porte sur lui-même.
Je vous ai fait attendre, c'est bien contre mon désir ; j'étais en train de laver la tête à Fouché. Vous savez que je suis très content de Roland, et que je compte en faire un général au premier jour. À quelle heure êtes-vous arrivée ?
– À l'instant même, général.
– D'où venez-vous ? Roland me l'a dit, mais je l'ai oublié.
– De Bourg.
– Par quelle route ?
– Par la route de Champagne !
– Alors vous étiez à Châtillon quand… ?
– Hier matin, à neuf heures.
– En ce cas, vous avez dû entendre parler de l'arrestation d'une diligence ?
– 505 –
– Général…
– Oui, une diligence a été arrêtée à dix heures du matin, entre Châtillon et Bar-sur-Seine.
– Général, c'était la nôtre.
– Comment, la vôtre ?
– Oui.
– Vous étiez dans la diligence qui a été arrêtée ?
– J'y étais.
– Ah ! je vais donc avoir des détails précis ! Excusez-moi, vous comprenez mon désir d'être renseigné, n'est-ce pas ? Dans un pays civilisé, qui a le général Bonaparte pour premier magistrat, on n'arrête pas impunément une diligence sur une grande route, en plein jour, ou alors…
– Général, je ne puis rien vous dire, sinon que ceux qui ont arrêté la diligence étaient à cheval et masqués.
– Combien étaient-ils ?
– Quatre.
– Combien y avait-il d'hommes dans la diligence ?
– 506 –
– Quatre, y compris le conducteur.
– Et l'on ne s'est pas défendu ?
– Non, général.
– Le rapport de la police porte cependant que deux coups de pistolet ont été tirés.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «LES COMPAGNONS DE JÉHU»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «LES COMPAGNONS DE JÉHU» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «LES COMPAGNONS DE JÉHU» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.