Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU

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– C'est vrai, monsieur.

– La précaution est bonne, surtout pour les gens qui, venant de loin et étant pressés, n'ont, comme moi, pas le loisir de perdre leur temps.

– 952 –

– Alors, demanda sir John, c'est pour me revoir que vous avez quitté l'armée, et que vous êtes venu à Paris ?

– Uniquement pour avoir cet honneur, milord ; et j'espère que vous devinerez la cause de mon empressement, et m'épar-gnerez toute explication.

– Monsieur, dit sir John, à partir de ce moment, je me tiens à votre disposition.

– À quelle heure deux de mes amis pourront-ils se présenter chez vous demain, milord ?

– Mais depuis sept heures du matin jusqu'à minuit, monsieur ; à moins que vous n'aimiez mieux que ce soit tout de suite ?

– Non, milord ; j'arrive à l'instant même, et il me faut le temps de trouver ces deux amis et de leur donner mes instructions. Ils ne vous dérangeront donc, selon toute probabilité, que demain de onze heures à midi ; seulement, je vous serais bien obligé si l'affaire que nous avons à régler par leur intermédiaire pouvait se régler dans la même journée.

– Je crois la chose possible, monsieur, et, du moment où il s'agit de satisfaire votre désir, le retard ne viendra pas de mon côté.

– Voilà tout ce que je désirais savoir, milord ; je serais donc désolé de vous déranger plus longtemps.

Et Roland salua.

– 953 –

Sir John lui rendit son salut ; et, tandis que le jeune homme s'éloignait, il rentra au balcon et alla reprendre sa place.

Toutes les paroles échangées l’avaient été, de part et d'autre, d'une voix si contenue et avec un visage si impassible, que les personnes les plus proches ne pouvaient pas même se douter qu'il y eût eu la moindre discussion entre deux interlocuteurs qui venaient de se saluer si courtoisement.

C'était le jour de réception du ministre de la guerre ; Roland rentra à son hôtel, fit disparaître jusqu'à la dernière trace du voyage qu'il venait de faire, monta en voiture, et, à dix heures moins quelques minutes, put encore se faire annoncer chez le citoyen Carnot.

Deux motifs l'y conduisaient : le premier était une communication verbale qu'il avait à faire au ministre de la guerre de la part du premier consul ; le second, l'espoir de trouver dans son salon les deux témoins dont il avait besoin pour régler sa rencontre avec sir John.

Tout se passa comme Roland l'avait espéré ; le ministre de la guerre eut par lui les détails les plus précis sur le passage du Saint-Bernard et la situation de l'armée, et il trouva dans les salons ministériels les deux amis qu'il y venait chercher.

Quelques mots suffirent pour les mettre au courant ; les militaires, d'ailleurs, sont coulants sur ces sortes de confidences.

Roland parla d'une insulte grave qui demeurerait secrète, même pour ceux qui devaient assister à son expiation. Il déclara être l'offensé et réclama pour lui, dans le choix des armes et le mode de combat, tous les avantages réservés aux offensés.

– 954 –

Les deux jeunes gens avaient mission de se présenter le lendemain, à neuf heures du matin, à l'hôtel Mirabeau, rue de Ri-chelieu, et de s'entendre avec les deux témoins de lord Tanlay ; après quoi, ils viendraient rejoindre Roland, hôtel de Paris, même rue.

Roland rentra chez lui à onze heures, écrivit pendant une heure à peu près, se coucha et s'endormit.

À neuf heures et demie, ses deux amis se présentèrent chez lui.

Ils quittaient sir John.

Sir John avait reconnu tous les droits de Roland, leur avait déclaré qu'il ne discuterait aucune des conditions du combat, et que, du moment où Roland se prétendait l'offensé, c'était à lui de dicter les conditions.

Sur l'observation faite par eux, qu'ils avaient cru avoir affaire à deux de ses amis et non à lui-même, lord Tanlay avait répondu qu'il ne connaissait aucune personne assez intimement à Paris pour la mettre dans la confidence d'une pareille affaire, qu'il espérait donc qu'arrivé sur le terrain un des deux amis de Roland passerait de son côté et l'assisterait. Enfin, sur tous les points, ils avaient trouvé lord Tanlay un parfait gentleman.

Roland déclara que la demande de son adversaire, à l'endroit d'un de ses témoins, était non seulement juste, mais convenable, et autorisa l'un des deux jeunes gens à assister sir John et à prendre ses intérêts.

Restait, de la part de Roland, à dicter les conditions du combat.

– 955 –

On se battrait au pistolet.

Les deux pistolets chargés, les adversaires se placeraient à cinq pas. Au troisième coup frappé dans les mains des témoins, ils feraient feu.

C'était, comme on le voit, un duel à mort, où celui qui ne tuerait pas ferait évidemment grâce à son adversaire.

Aussi, les deux jeunes gens multiplièrent-ils les observations ; mais Roland insista, déclarant que, seul juge de la gravité de l'offense qui lui avait été faite, il la jugeait assez grave pour que la réparation eût lieu ainsi et pas autrement.

Il fallut céder devant cette obstination.

Celui des deux amis de Roland qui devait assister sir John fit toutes ses réserves, déclarant qu'il ne s'engageait nullement pour son client, et qu'à moins d'ordre absolu de sa part, il ne permettrait jamais un pareil égorgement.

– Ne vous échauffez pas, cher ami, lui dit Roland ; je connais sir John, et je crois qu'il sera plus coulant que vous.

Les deux jeunes gens sortirent et se présentèrent de nouveau chez sir John.

Ils le trouvèrent déjeunant à l’anglaise, c'est-à-dire avec un bifteck, des pommes de terre et du thé.

– 956 –

Celui-ci, à leur aspect, se leva, leur offrit de partager son repas, et, sur leur refus, se mit à leur disposition.

Les deux amis de Roland commencèrent par annoncer à lord Tanlay qu'il pouvait compter sur l'un d'eux pour l'assister.

Puis celui qui restait dans les intérêts de Roland établit les conditions de la rencontre.

À chaque exigence de Roland, sir John inclinait la tête en signe d'assentiment, et se contentait de répondre :

– Très bien.

Celui des deux jeunes gens qui était chargé de prendre ses intérêts voulut faire quelques observations sur un mode de combat qui devait, à moins d'un hasard impossible, amener à la fois la mort des deux combattants ; mais lord Tanlay le pria de ne pas insister.

– M. de Montrevel est galant homme, dit-il ; je désire ne le contrarier en rien ; ce qu'il fera sera bien fait.

Restait l’heure à laquelle on se rencontrerait.

Sur ce point comme sur les autres, lord Tanlay se mettait entièrement à la disposition de Roland.

Les deux témoins quittèrent sir John encore plus enchantés de lui à cette seconde entrevue qu'à la première.

Roland les attendait ; ils lui racontèrent tout.

– 957 –

– Que vous avais-je dit ? fit Roland.

Ils lui demandèrent l'heure et le lieu : Roland fixa sept heures du soir et l’allée de la Muette ; c'était l’heure où le bois était à peu près désert et le jour serait encore assez clair – on se rappelle que l'on était au mois de juin – pour que deux adversaires pussent se battre à quelque arme que ce fût.

Personne n'avait parlé des pistolets : les deux jeunes gens offrirent à Roland d'en prendre chez un armurier.

– Non, dit Roland ; lord Tanlay a une paire d'excellents pistolets dont je me suis déjà servi ; s'il n'a pas de répugnance à se battre avec ses pistolets, je les préfère à tous les autres.

Celui des deux jeunes gens qui devait servir de témoin à sir John alla retrouver son client et lui posa les trois dernières questions, à savoir : si l'heure et le lieu de la rencontre lui convenaient, et s'il voulait que ses pistolets servissent au combat.

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