Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU
Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Старинная литература, на английском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:LES COMPAGNONS DE JÉHU
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
LES COMPAGNONS DE JÉHU: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «LES COMPAGNONS DE JÉHU»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
LES COMPAGNONS DE JÉHU — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «LES COMPAGNONS DE JÉHU», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Et, jetant son pistolet loin de lui, il tendit les bras à sir John.
Sir John s'y précipita.
– 965 –
– Ah ! je comprends, dit-il : cette fois encore, vous vouliez mourir ; mais, par bonheur, Dieu n'a pas permis que je fusse votre meurtrier !
Les deux témoins s'approchèrent.
– Qu'y a-t-il donc ? demandèrent-ils.
– Rien, fit Roland, sinon que, décidé à mourir, je voulais du moins mourir de la main de l'homme que j'aime le mieux au monde ; par malheur, vous l'avez vu, il préférait mourir lui-même plutôt que de me tuer. Allons, ajouta Roland d'une voix sourde, je vois bien que c'est une besogne qu'il faut réserver aux Autrichiens.
Puis, se jetant encore une fois dans les bras de lord Tanlay, et serrant la main de ses deux amis :
– Excusez-moi, messieurs, dit-il ; mais le premier consul va livrer une grande bataille en Italie, et je n'ai pas de temps à perdre si je veux en être.
Et, laissant sir John donner aux officiers les explications que ceux-ci jugeaient convenable de lui demander, Roland regagna l'allée, sauta sur son cheval et retourna vers Paris au galop.
Toujours possédé de cette fatale manie de la mort, nous avons dit quel était son dernier espoir.
– 966 –
CONCLUSION
Cependant l'armée française avait continué sa marche, et, le 2 juin, elle était entrée à Milan.
Il y avait eu peu de résistance : le fort de Milan avait été bloqué. Murat, envoyé à Plaisance, s'en était emparé sans coup fé-
rir. Enfin, Lannes avait battu le général Ott à Montebello.
Ainsi placé, on se trouvait sur les derrières de l'armée autrichienne, sans que celle-ci s'en doutât.
Dans la nuit du 8 juin était arrivé un courrier de Murat, qui, ainsi que nous venons de le dire, occupait Plaisance ; Murat avait intercepté une dépêche du général Mélas et l'envoyait au premier consul.
Cette dépêche annonçait la capitulation de Gênes : Massé-
na, après avoir mangé les chevaux, les chiens, les chats, les rats, avait été forcé de se rendre.
Mélas, au reste, traitait l'armée de réserve avec le plus profond dédain ; il parlait de la présence de Bonaparte en Italie comme d’une fable, et savait de source certaine que le premier consul était toujours à Paris.
C'étaient là des nouvelles qu'il fallait communiquer sans retard à Bonaparte, la reddition de Gênes les rangeant dans la ca-tégorie des mauvaises.
– 967 –
En conséquence, Bourrienne réveilla le général à trois heures du matin et lui traduisit la dépêche.
Le premier mot de Bonaparte fut :
– Bourrienne, vous ne savez pas l’allemand !
Mais Bourrienne recommença la traduction mot à mot.
Après cette seconde lecture, le général se leva, fit réveiller tout le monde, donna ses ordres, puis se recoucha et se rendormit.
Le même jour, il quitta Milan, établit son quartier général à la Stradella, y resta jusqu'au 12 juin, en partit le 13, et marchant sur la Scrivia, traversa Montebello, où il vit le champ de bataille tout saignant et tout déchiré encore de la victoire de Lannes. La trace de la mort était partout ; l'église regorgeait de morts et de blessés.
– Diable ! fit le premier consul en s'adressant au vainqueur, il paraît qu'il a fait chaud, ici !
– Si chaud, général, que les os craquaient dans ma division comme la grêle qui tombe sur les vitrages.
Le 11 juin, pendant que le général était à la Stradella, Desaix l'y avait rejoint.
Libre en vertu de la capitulation d'El-Arich, il était arrivé à Toulon le 6 mai, c'est-à-dire le jour même où Bonaparte était parti de Paris.
– 968 –
Au pied du Saint-Bernard, le premier consul avait reçu une lettre de Desaix, lui demandant s'il devait partir pour Paris ou rejoindre l'armée.
– Ah bien oui, partir pour Paris ! avait répondu Bonaparte ; écrivez-lui de nous rejoindre en Italie partout où nous serons, au quartier général.
Bourrienne avait écrit, et, comme nous l’avons dit, Desaix était arrivé le 12 juin à la Stradella.
Le premier consul l’avait reçu avec une double joie : d'abord, il retrouvait un homme sans ambition, un officier intelligent, un ami dévoué ; ensuite, Desaix arrivait juste pour remplacer dans le commandement de sa division, Boudet, qui venait d'être tué.
Sur un faux rapport du général Gardanne, le premier consul avait cru que l'ennemi refusait la bataille et se retirait sur Gê-
nes ; il envoya Desaix et sa division sur la route de Novi pour lui couper la retraite.
La nuit du 13 au 14 s'était passée le plus tranquillement du monde. Il y avait eu, la veille, malgré un orage terrible, un engagement dans lequel les Autrichiens avaient été battus. On eût dit que la nature et les hommes étaient fatigués et se reposaient.
Bonaparte était tranquille ; un seul pont existait sur la Bormida, et on lui avait affirmé que ce pont était coupé.
– 969 –
Des avant-postes avaient été placés aussi loin que possible du côté de la Bormida, et ils étaient éclairés eux-mêmes par des groupes de quatre hommes.
Toute la nuit fut occupée par l’ennemi à passer la rivière.
À deux heures du matin, deux des groupes de quatre hommes furent surpris ; sept hommes furent égorgés ; le huitième s'échappa et vint, en criant : « Aux armes ! » donner dans l'un des avant-postes.
À l'instant même un courrier fut expédié au premier consul, qui avait couché à Torre-di-Garofolo.
Mais, en attendant les ordres qui allaient arriver, la générale battit sur toute la ligne.
Il faut avoir assisté à une pareille scène pour se faire une idée de l’effet que produit sur une armée endormie, le tambour appelant le soldat aux armes, à trois heures du matin.
C'est le frisson pour les plus braves.
Les soldats s'étaient couchés tout habillés ; chacun se leva, courut aux faisceaux, sauta sur son arme.
Les lignes se formèrent dans la vaste plaine de Marengo ; le bruit du tambour s'étendait comme une longue traînée de poudre, et, dans la demi-obscurité, on voyait courir et s'agiter l'avant-garde.
Quand le jour se leva, nos troupes occupaient les positions suivantes :
– 970 –
La division Gardanne et la division Chamberlhac, formant l'extrême avant-garde, étaient campées à la cassine de Petra-Bona, c'est-à-dire dans l'angle que fait, avec la route de Marengo à Tortone, la Bormida traversant cette route pour aller se jeter dans le Tanaro.
Le corps du général Lannes était en avant du village de San-Giuliano, le même que le premier consul avait montré, trois mois auparavant, sur la carte, à Roland, en lui disant que là se déciderait le sort de la prochaine campagne.
La garde des consuls était placée en arrière des troupes du général Lannes, à une distance de cinq cents toises environ.
La brigade de cavalerie aux ordres du général Kellermann et quelques escadrons de hussards et de chasseurs formaient la gauche et remplissaient sur la première ligne les intervalles des divisions Gardanne et Chamberlhac.
Une seconde brigade de cavalerie, commandée par le géné-
ral Champeaux, formait la droite et remplissait, sur la seconde ligne, les intervalles de la cavalerie du général Lannes.
Enfin, le 12e régiment de hussards et le 21e régiment de chasseurs, détachés par Murat sous les ordres du général Rivaud, occupaient le débouché de Salo situé à l'extrême droite de la position générale.
Tout cela pouvait former vingt-cinq ou vingt-six mille hommes sans compter les divisions Monnier et Boudet, dix mille hommes à peu près, commandées par Desaix et détachées de l'armée pour aller couper la retraite à l'ennemi sur la route de Gênes.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «LES COMPAGNONS DE JÉHU»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «LES COMPAGNONS DE JÉHU» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «LES COMPAGNONS DE JÉHU» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.