Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU

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Mais les quatre accusés avaient adopté un système qui ne laissait pas que d'embarrasser le juge d'instruction.

Ils déclarèrent s'appeler le baron de Sainte-Hermine, le comte de Jahiat, le vicomte de Valensolle et le marquis de Ri-hier, mais n'avoir jamais eu aucune relation avec les détrousseurs de diligences qui s'étaient fait appeler Morgan, Montbar, Adler et d'Assas.

Ils avouaient bien avoir fait partie d'un rassemblement à main armée ; mais ce rassemblement appartenait aux bandes de M. de Teyssonnet, et était une ramification de l'armée de Bretagne destinée à opérer dans le Midi ou dans l'Est, tandis que l'ar-mée de Bretagne, qui venait de signer la paix, était destinée à opérer dans l'Ouest.

Ils n'attendaient eux-mêmes que la soumission de Cadoudal pour faire la leur, et l'avis de leur chef allait sans doute leur arriver, quand ils avaient été attaqués et pris.

– 892 –

La preuve contraire était difficile à fournir ; la spoliation des diligences avait toujours été faite par des hommes masqués, et, à part madame de Montrevel et sir John, personne n'avait vu le visage d'un de nos aventuriers.

On se rappelle dans quelles circonstances : sir John, dans la nuit où il avait été jugé, condamné, frappé par eux ; madame de Montrevel, lors de l'arrestation de la diligence, et quand, en se débattant contre une crise nerveuse, elle avait fait tomber le masque de Morgan.

Tous deux avaient été appelés devant le juge d'instruction, tous deux avaient été confrontés avec les quatre accusés ; mais sir John et madame de Montrevel avaient déclaré ne reconnaî-

tre aucun de ces derniers.

D'où venait cette réserve ?

De la part de madame de Montrevel, elle était compréhensible : madame de Montrevel avait gardé une double reconnaissance à l’homme qui avait sauvegardé son fils Édouard, et qui lui avait porté secours à elle.

De la part de sir John, le silence était plus difficile à expliquer ; car, bien certainement, parmi les quatre prisonniers, sir John reconnaissait au moins deux ses assassins.

Eux l’avaient reconnu, et un certain frissonnement avait passé dans leurs veines à sa vue, mais ils n'en avaient pas moins résolument fixé leurs regards sur lui, lorsque, à leur grand étonnement, sir John, malgré l'insistance du juge, avait obstinément répondu :

– 893 –

Je n'ai pas l'honneur de reconnaître ces messieurs.

Amélie – nous n'avons point parlé d'elle : il y a des douleurs que la plume ne doit pas même essayer de peindre – Amélie, pâle, fiévreuse, mourante depuis la nuit fatale où Morgan avait été arrêté, Amélie attendait avec anxiété le retour de sa mère et de lord Tanlay de chez le juge d'instruction.

Ce fut lord Tanlay qui rentra le premier ; madame de Montrevel était restée un peu en arrière pour donner des ordres à Michel.

Dès qu'elle aperçut sir John, Amélie s'élança vers lui en s'écriant :

– Eh bien ?

Sir John regarda autour de lui pour s'assurer que madame de Montrevel ne pouvait ni le voir ni l'entendre.

– Ni votre mère ni moi n'avons reconnu personne, répondit-il.

– Ah ! que vous êtes noble ! que vous êtes généreux ! que vous êtes bon, milord ! s'écria la jeune fille en essayant de baiser la main de sir John.

Mais lui, retirant sa main :

– Je n'ai fait que tenir ce que je vous avais promis, dit-il ; mais silence ! voici votre mère.

– 894 –

Amélie fit un pas en arrière.

– Ainsi, madame, dit-elle, vous n'avez pas contribué à compromettre ces malheureux ?

– Comment, répondit madame de Montrevel, voulais-tu que j'envoyasse à l’échafaud un homme qui m'avait porté secours, et qui, au lieu de frapper Édouard, l'avait embrassé ?

– Et cependant, madame, demanda Amélie toute trem-

blante, vous l’aviez reconnu ?

– Parfaitement, répondit madame de Montrevel ; c’est le blond avec des sourcils et des yeux noirs, celui qui se fait appeler Charles de Sainte-Hermine.

Amélie jeta un cri étouffé ; puis, faisant un effort sur ellemême :

– Alors, dit-elle, tout est fini pour vous et pour milord, et vous ne serez plus appelés ?

– Il est probable que non, répondit madame de Montrevel.

– En tout cas, répondit sir John, je crois que, comme moi qui n'ai effectivement reconnu personne, madame de Montrevel persisterait dans sa déposition.

– Oh ! bien certainement, fit madame de Montrevel ; Dieu me garde de causer la mort de ce malheureux jeune homme, je ne me le pardonnerais jamais ; c'est bien assez que lui et ses compagnons aient été arrêtés par Roland.

– 895 –

Amélie poussa un soupir ; cependant, un peu de calme se répandit sur son visage.

Elle jeta un regard de reconnaissance à sir John et remonta dans son appartement, où l'attendait Charlotte.

Charlotte était devenue pour Amélie plus qu'une femme de chambre, elle était devenue presque une amie.

Tous les jours, depuis que les accusés avaient été ramenés à la prison de Bourg, Charlotte allait passer une heure près de son père.

Pendant cette heure, il n'était question que des prisonniers, que le digne geôlier, en sa qualité de royaliste, plaignait de tout son cœur.

Charlotte se faisait renseigner sur les moindres paroles, et, chaque jour, elle rapportait à Amélie des nouvelles des accusés.

C'était sur ces entrefaites qu'étaient arrivés aux Noires-Fontaines madame de Montrevel et sir John.

Avant de quitter Paris, le premier consul avait fait dire par Roland, et redire par Joséphine, à madame de Montrevel qu'il désirait que le mariage eût lieu en son absence et le plus promptement possible.

Sir John, en partant avec madame de Montrevel pour les Noires-Fontaines, avait déclaré que ses désirs les plus ardents seraient accomplis par cette union, et qu'il n'attendait que les ordres d'Amélie pour devenir le plus heureux des hommes.

– 896 –

Les choses étant arrivées à ce point, madame de Montrevel

– le matin même du jour où sir John et elle devaient déposer comme témoins – avait autorisé un tête-à-tête entre sir John et sa fille.

L'entrevue avait duré plus d'une heure, et sir John n'avait quitté Amélie que pour monter en voiture avec madame de Montrevel et aller faire sa déposition.

Nous avons vu que cette déposition avait été tout à la dé-

charge des accusés ; nous avons vu encore comment, à son retour, sir John avait été reçu par Amélie.

Le soir, madame de Montrevel avait eu à son tour une conférence avec sa fille.

Aux instances pressantes de sa mère, Amélie s'était contentée de répondre que son état de souffrance lui faisait désirer l’ajournement de son mariage, mais qu'elle s'en rapportait sur ce point à la délicatesse de lord Tanlay.

Le lendemain, madame de Montrevel avait été forcée de quitter Bourg pour revenir à Paris, sa position auprès de madame Bonaparte ne lui permettant pas une longue absence.

Le matin du départ, elle avait fortement insisté pour qu'Amélie l’accompagnât à Paris ; mais Amélie s'était, sur ce point encore, appuyée de la faiblesse de sa santé. On allait entrer dans les mois doux et vivifiants de l’année, dans les mois d'avril et de mai ; elle demandait à passer ces deux mois à la campagne, certaine, disait-elle, que ces deux mois lui feraient du bien.

– 897 –

Madame de Montrevel ne savait rien refuser à Amélie, surtout lorsqu'il s'agissait de sa santé.

Ce nouveau délai fut accordé à la malade.

Comme, pour venir à Bourg, madame de Montrevel avait voyagé avec lord Tanlay, pour retourner à Paris, elle voyagea avec lui ; à son grand étonnement, pendant les deux jours que dura le voyage, sir John ne lui avait pas dit un mot de son mariage avec Amélie.

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