Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU
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Au reste, on avait toute la journée qui allait s'ouvrir, et toute celle du lendemain, pour prendre ses mesures. Montbar se contenta donc de demander au palefrenier quel était le postillon de service qui devait, à cinq heures, prendre la malle à Mâcon et faire la poste ou plutôt les deux postes qui s'étendent de Mâcon à Belleville.
Il lui recommanda en outre d'acheter quatre pitons et deux cadenas fermant à clef.
Il savait d'avance que la malle arrivait à quatre heures et demie à Mâcon, y dînait, et en repartait à cinq heures précises.
Sans doute, toutes les mesures de Montbar étaient prises d'avance, car, ces recommandations faites à son domestique, il le congédia, et s'endormit comme un homme qui a un arriéré de sommeil à combler.
Le lendemain, il ne se réveilla, ou plutôt ne descendit qu'à neuf heures du matin. Il demanda sans affectation à l'hôte des nouvelles de son bruyant voisin.
Le voyageur était parti à six heures du matin, par la malle-poste de Lyon à Paris, avec son ami le chef de brigade des chasseurs, et l'hôte avait cru entendre qu'ils n'avaient retenu leurs places que jusqu'à Tonnerre.
– 727 –
Au reste, de même que M. de Jayat s'inquiétait du jeune officier, le jeune officier, de son côté, s'était inquiété de lui, avait demandé qui il était, s'il venait d'habitude dans l'hôtel, et si l'on croyait qu'il consentît à vendre son cheval.
L'hôte avait répondu qu'il connaissait parfaitement M. de Jayat, que celui-ci avait l'habitude de loger à son hôtel toutes les fois que ses affaires l'appelaient à Mâcon, et que, quant à son cheval, il ne croyait pas, vu la tendresse que le jeune gentilhomme avait manifestée pour lui, qu'il consentît à s'en défaire à quelque prix que ce fût.
Sur quoi, le voyageur était parti sans insister davantage.
Après le déjeuner, M. de Jayat, qui paraissait fort désœuvré, fit seller son cheval, monta dessus et sortit de Mâcon par la route de Lyon. Tant qu'il fut dans la ville, il laissa marcher son cheval à l'allure qui convenait à l'élégant animal ; mais, une fois hors de la ville, il rassembla les rênes et serra les genoux.
L'indication était suffisante. L'animal partit au galop.
Montbar traversa les villages de Varennes et de la Crèche et la Chapelle-de-Guinchay, et ne s'arrêta qu'à la Maison-Blanche.
Le lieu était bien tel que l'avait dit Valensolle, et merveilleusement choisi pour une embuscade.
La Maison-Blanche était située au fond d'une petite vallée, entre une descente et une montée ; à l'angle de son jardin passait un petit ruisseau sans nom qui allait se jeter dans la Saône à la hauteur de Challe.
– 728 –
Des arbres touffus et élevés suivaient le cours de la rivière et, décrivant un demi-cercle, enveloppaient la maison.
Quant à la maison elle-même, après avoir été autrefois une auberge dont l'aubergiste n'avait pas fait ses affaires, elle était fermée depuis sept ou huit ans, et commençait à tomber en ruine.
Avant d'y arriver, en venant de Mâcon, la route faisait un coude.
Montbar examina les localités avec le soin d'un ingénieur chargé de choisir le terrain d'un champ de bataille, tira un crayon et un portefeuille de sa poche et traça un plan exact de la position.
Puis il revint à Mâcon.
Deux heures après, le palefrenier partait, portant le plan à Morgan et laissant à son maître le nom du postillon qui devait conduire la malle ; il s'appelait Antoine. Le palefrenier avait, en outre, acheté les quatre pitons et les deux cadenas.
Montbar fit monter une bouteille de vieux bourgogne et demanda Antoine.
Dix minutes après, Antoine entrait.
C'était un grand et beau garçon de vingt-cinq à vingt-six ans, de la taille à peu près de Montbar, ce que celui-ci, après l'avoir toisé des pieds à la tête, avait remarqué avec satisfaction.
– 729 –
Le postillon s'arrêta sur le seuil de la porte, et, mettant la main à son chapeau à la manière des militaires :
– Le citoyen m'a fait demander ? dit-il.
– C'est bien vous qu'on appelle Antoine ? fit Montbar.
– Pour vous servir, si j'en étais capable, vous et votre compagnie.
– Eh bien, oui, mon ami, tu peux me servir… Ferme donc la porte et viens ici.
Antoine ferma la porte, s'approcha jusqu'à distance de deux pas de Montbar, et, portant de nouveau la main à son chapeau :
– Voilà, notre maître.
– D'abord, dit Montbar, si tu n'y vois point d'inconvénient, nous allons boire un verre de vin à la santé de ta maîtresse.
– Oh ! oh ! de ma maîtresse ! fit Antoine, est-ce que les gens comme nous ont des maîtresses ? C'est bon pour des seigneurs comme vous d'avoir des maîtresses.
– Ne vas-tu pas me faire accroire, drôle, qu'avec une enco-lure comme la tienne, on fait vœu de continence ?
– Oh ! je ne veux pas dire que l'on soit un moine à cet endroit ; on a par-ci par-là quelque amourette sur le grand chemin.
– 730 –
– Oui, à chaque cabaret ; c'est pour cela qu'on s'arrête si souvent avec les chevaux de retour pour boire la goutte ou allumer sa pipe.
– Dame ! fit Antoine avec un intraduisible mouvement d'épaules, il faut bien rire.
– Eh bien, goûte-moi ce vin-là, mon garçon ! je te réponds que ce n'est pas lui qui te fera pleurer.
Et, prenant un verre plein, Montbar fit signe au postillon de prendre l’autre verre.
– C'est bien de l’honneur pour moi… À votre santé et à celle de votre compagnie !
C'était une locution familière au brave postillon, une espèce d'extension de politesse qui n'avait pas besoin d'être justifiée pour lui par une compagnie quelconque.
– Ah ! oui, dit-il après avoir bu et en faisant clapper sa langue, en voilà du chenu, et moi, qui l'ai avalé sans le goûter, comme si c'était du petit bleu.
– C'est un tort, Antoine.
– Mais oui, que c'est un tort.
– Bon ! fit Montbar en versant un second verre, heureusement qu'il peut se réparer.
– 731 –
– Pas plus haut que le pouce, notre bourgeois, dit le facé-
tieux postillon en tendant le verre et ayant soin que son pouce fût au niveau du bord.
– Minute, fit Montbar au moment où Antoine allait porter le verre à sa bouche.
– Il était temps, dit le postillon ; il allait y passer, le malheureux ! Qu'y a-t-il ?
– Tu n'as pas voulu que je boive à la santé de ta maîtresse ; mais tu ne refuseras pas, je l’espère, de boire à la santé de la mienne.
– Oh ! ça ne se refuse pas, surtout avec de pareil vin ; à la santé de votre maîtresse et de sa compagnie !
Et le citoyen Antoine avala la rouge liqueur, en la dégustant cette fois.
– Eh bien, fit Montbar, tu t'es encore trop pressé, mon ami.
– Bah ! fit le postillon.
– Oui… suppose que j'aie plusieurs maîtresses : du moment où nous ne nommons pas celle à la santé de laquelle nous bu-vons, comment veux-tu que cela lui profite.
– C'est ma foi, vrai !
– C'est triste, mais il faut recommencer cela, mon ami.
– 732 –
– Ah ! recommençons ! Il ne s'agit pas, avec un homme comme vous, de mal faire les choses ; on a commis la faute, on la boira.
Et Antoine tendit son verre que Montbar remplit jusqu'au bord.
– Maintenant, dit-il en jetant un coup d'œil sur la bouteille, et en s'assurant par ce coup d'œil qu'elle était vide, il ne s'agit plus de nous tromper. Son nom ?
– À la belle Joséphine ! dit Montbar.
– À la belle Joséphine ! répéta Antoine.
Et il avala le bourgogne avec une satisfaction qui semblait aller croissant.
Puis, après avoir bu et s'être essuyé les lèvres avec sa manche, au moment de reposer le verre sur la table :
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