Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU

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Roland leur montra dans l'obscurité la porte sur laquelle ils devaient se diriger ; c'était celle qui donnait du verger dans le cloître.

Puis il s'élança le premier à travers les hautes herbes, le premier poussa la porte, le premier se trouva dans le cloître.

Tout était obscur, muet, solitaire.

Roland, servant toujours de guide à ses hommes, gagna le réfectoire.

Partout la solitude, partout le silence.

Il s'engagea sous la voûte oblique, et se retrouva dans le jardin sans avoir effarouché d'autres êtres vivants que les chats-huants et les chauves-souris.

Restait à visiter la citerne, le caveau mortuaire et le pavillon ou plutôt la chapelle de la forêt.

Roland traversa l'espace vide qui le séparait de la citerne.

Arrivé au bas des degrés, il alluma trois torches, en garda une et remit les deux autres, l'une aux mains d'un dragon, l'autre aux mains d'un gendarme ; puis il souleva la pierre qui masquait l'escalier.

Les gendarmes qui suivaient Roland commençaient à croire qu'il était aussi brave que leste.

– 708 –

On franchit le couloir souterrain et l'on rencontra la première grille ; elle était poussée, mais non fermée.

On entra dans le caveau funèbre.

Là, c'était plus que la solitude, plus que le silence : c'était la mort.

Les plus braves sentirent un frisson passer dans la racine de leurs cheveux.

Roland alla de tombe en tombe, sondant les sépulcres avec la crosse du pistolet qu'il tenait à la main.

Tout resta muet.

On traversa le caveau funèbre, on rencontra la seconde grille, on pénétra dans la chapelle.

Même silence, même solitude ; tout était abandonné, et, on eût pu le croire, depuis des années.

Roland alla droit au chœur ; il retrouva le sang sur les dalles : personne n'avait pris la peine de l'effacer.

Là, on était à bout de recherches et il fallait désespérer.

Roland, ne pouvait se décider à la retraite.

Il pensa que peut-être n'avait-il pas été attaqué, à cause de sa nombreuse escorte ; il laissa dix hommes et une torche dans la chapelle, les chargea de se mettre, par la fenêtre ruinée, en

– 709 –

communication avec le capitaine de gendarmerie embusqué dans là forêt, à quelques pas de cette fenêtre, et, avec deux hommes, revint, sur ses pas.

Cette fois, les deux hommes qui suivaient Roland le trouvaient plus que brave, ils le trouvaient téméraire.

Mais Roland, ne s'inquiétant pas même s'il était suivi, reprit sa propre piste, à défaut de celle des bandits.

Les deux hommes eurent honte et le suivirent.

Décidément, la chartreuse était abandonnée.

Arrivé devant la grande porte, Roland appela le colonel de dragons ; le colonel et ses dix hommes étaient à leur poste.

Roland ouvrit la porte et fit sa jonction avec eux.

Ils n'avaient rien vu, rien entendu.

Ils rentrèrent tous ensemble, refermant et barricadant la porte derrière eux pour couper la retraite aux bandits, s'ils avaient le bonheur d'en rencontrer.

Puis ils allèrent rejoindre leurs compagnons, qui, de leur cô-

té, avaient rallié le capitaine de gendarmerie et ses huit hommes.

Tout cela les attendait dans le chœur.

– 710 –

Il fallait se décider à la retraite : deux heures du matin venaient de sonner ; depuis près de trois heures, on était en quête sans avoir rien trouvé.

Roland, réhabilité dans l’esprit des gendarmes et des dragons, qui trouvaient que l'ex-novice ne boudait pas, donna, à son grand regret, le signal de la retraite en ouvrant la porte de la chapelle qui donnait sur la forêt.

Cette fois, comme on n'espérait plus rencontrer personne, Roland se contenta de la fermer derrière lui.

Puis, au pas accéléré, la petite troupe reprit le chemin de Bourg.

Le capitaine de gendarmerie, ses dix-huit hommes et Roland rentrèrent à leur caserne après s'être fait reconnaître de la sentinelle.

Le colonel de dragons et ses douze hommes continuèrent leur chemin et rentrèrent dans la ville.

C'était ce cri de la sentinelle qui avait attiré l’attention de Morgan et de Valensolle ; c'était la rentrée de ces dix-huit hommes à la caserne qui avait interrompu leur repas ; c'était enfin cette circonstance imprévue qui avait fait dire à Morgan : « Attention ! »

En effet, dans la situation où se trouvaient les deux jeunes gens, tout méritait attention.

– 711 –

Aussi le repas fut-il interrompu, les mâchoires cessèrent-elles de fonctionner pour laisser les yeux et les oreilles remplir leur office dans toute son étendue.

On vit bientôt que les yeux seuls seraient occupés.

Chaque gendarme regagna sa chambre sans lumière ; rien n'attira donc l'attention des deux jeunes gens sur les nombreuses fenêtres de la caserne, de sorte qu'elle put se concentrer sur un seul point.

Au milieu de toutes ces fenêtres obscures, deux s'illuminè-

rent ; elles étaient placées en retour relativement au reste du bâtiment, et juste en face de celle, où les deux amis prenaient leur repas.

Ces fenêtres étaient au premier étage ; mais, dans la position qu'ils occupaient, c'est-à-dire sur le faîte des bottes de fourrage, Morgan et Valensolle non seulement se trouvaient à la même hauteur qu'elles, mais encore plongeaient dessus.

Ces fenêtres étaient celles du capitaine de gendarmerie.

Soit insouciance du brave capitaine, soit pénurie de l'État, on avait oublié de garnir ces fenêtres de rideaux, de sorte que, grâce aux deux chandelles allumées par l'officier de gendarmerie pour faire honneur à son hôte, Morgan et Valensolle pouvaient voir tout ce qui se passait dans cette chambre.

Tout à coup, Morgan saisit le bras de Valensolle et l’étreignit avec force :

– Bon ! dit Valensolle, qu'y a-t-il encore de nouveau ?

– 712 –

Roland venait de jeter son chapeau à trois cornes sur une chaise, et Morgan l'avait reconnu.

– Roland de Montrevel ! dit-il, Roland sous l'uniforme d'un maréchal des logis de gendarmerie ! cette fois, nous tenons sa piste, tandis qu'il cherche encore la nôtre. C'est à nous de ne pas la perdre.

– Que fais-tu ? demanda Valensolle sentant que son ami s'éloignait de lui.

– Je vais prévenir nos compagnons ; toi, reste, et ne le perds pas de vue ; il détache son sabre et dépose ses pistolets, il est probable qu'il passera la nuit dans la chambre du capitaine : demain, je le défie de prendre une route, quelle qu'elle soit, sans avoir l'un de nous sur ses talons.

Et Morgan, se laissant glisser sur la déclivité du fourrage, disparut aux yeux de son compagnon, qui, accroupi comme un sphinx, ne perdait pas de vue Roland de Montrevel.

Un quart d'heure après, Morgan était de retour et les fenê-

tres de l’officier de gendarmerie étaient, comme toutes les autres fenêtres de la caserne, rentrées dans l’obscurité.

– Eh bien ? demanda Morgan.

– Eh bien, répondit Valensolle, la chose a fini de la façon la plus prosaïque du monde : ils se sont déshabillés, ont éteint les chandelles et se sont couchés, le capitaine dans son lit, et Roland sur un matelas ; il est probable qu'à cette heure ils ronflent à qui mieux mieux.

– 713 –

– En ce cas, dit Morgan, bonne nuit à eux et à nous aussi.

Dix minutes après, ce souhait était exaucé, et les deux jeunes gens dormaient comme s'ils n'avaient pas eu le danger pour camarade de lit.

– 714 –

XLI – L'HÔTEL DE LA POSTE

Le même jour, vers six heures du matin, c'est-à-dire pendant le lever grisâtre et froid d'un des derniers jours de février, un cavalier, éperonnant un bidet de poste et précédé d'un postillon chargé de ramener le cheval en main, sortait de Bourg par la route de Mâcon ou de Saint-Jullien.

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