Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU
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- Название:LES COMPAGNONS DE JÉHU
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Il connaissait les rapports envoyés sur les trois dernières arrestations au ministre de la police, et il comprenait la mauvaise humeur de celui-ci.
Mais Roland porta le comble à son étonnement en lui racontant ce qui lui était arrivé, dans la chartreuse de Seillon, la
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nuit où il avait veillé, et surtout ce qui était arrivé, dans la même chartreuse, à sir John pendant la nuit suivante.
Le capitaine avait bien su par la rumeur publique que l'hôte de madame de Montrevel avait reçu un coup de poignard ; mais, comme personne n'avait porté plainte, il ne s'était pas cru le droit de percer l'obscurité dans laquelle il lui semblait que Roland voulait laisser l'affaire ensevelie.
À cette époque de trouble, la force armée avait des indulgences qu'elle n'eût point eues en d'autres temps..
Quant à Roland, il n'avait rien dit, désirant se réserver la satisfaction de poursuivre, en temps et lieu, les hôtes de la chartreuse, mystificateurs ou assassins.
Cette fois, il venait avec tous les moyens de mettre son dessein à exécution, et bien résolu à ne pas revenir près du premier consul sans l'avoir accompli.
D'ailleurs, c'était là une de ces aventures comme les cherchait Roland. N'y avait-il pas à la fois du danger et du pittoresque ?
N'était-ce point une occasion de jouer sa vie contre des gens qui, ne ménageant pas la leur, ne ménageraient probablement pas la sienne ?
Roland était loin d'attribuer à sa véritable cause, c'est-à-dire la sauvegarde étendue sur lui par Morgan, le bonheur avec lequel il s'était tiré du danger, la nuit où il avait veillé dans la chartreuse et le jour où il avait combattu contre Cadoudal.
– 703 –
Comment supposer qu'une simple croix avait été faite au-dessus de son nom, et qu'à deux cent cinquante lieues de distance ce signe de la rédemption l'avait protégé aux deux bouts de la France ?
Au reste, la première chose à faire était d'envelopper la chartreuse de Seillon et de la fouiller dans ses recoins les plus secrets ; ce que Roland se croyait parfaitement en état de faire.
Seulement, la nuit était trop avancée pour que cette expédition pût avoir lieu avant la nuit prochaine.
En attendant, Roland se cacherait dans la caserne de gendarmerie et se tiendrait dans la chambre du capitaine, afin que personne ne soupçonnât à Bourg sa présence ni la cause qui l'amenait. Le lendemain, il guiderait l'expédition.
Dans la journée du lendemain, un des gendarmes, qui était tailleur, lui confectionnerait un costume complet de maréchal des logis.
Il passerait pour être attaché à la brigade de Lons-le-Saulnier, et, grâce à cet uniforme, il pourrait, sans être reconnu, diriger la perquisition dans la chartreuse.
Tout s'accomplit selon le plan convenu.
Vers une heure, Roland rentra dans la caserne avec le capitaine, monta à la chambre de ce dernier, s'y arrangea un lit de camp, et y dormit en homme qui vient de passer deux jours et deux nuits, en chaise de poste.
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Le lendemain il prit patience en faisant, pour l'instruction du maréchal des logis, un plan de la chartreuse de Seillon à l'aide duquel, même sans l'aide de Roland, le digne officier eût pu diriger l'expédition sans s'égarer d'un pas.
Comme le capitaine n'avait que dix-huit soldats sous ses ordres, que ce n'était point assez pour cerner complètement la chartreuse, ou plutôt pour en garder les deux issues et la fouiller entièrement, qu'il eût fallu deux ou trois jours pour compléter la brigade disséminée dans les environs et attendre un chiffre d'hommes nécessaire, le capitaine, par ordre de Roland, alla dans la journée mettre le colonel des dragons, dont le régiment était en garnison à Bourg, au courant de l'événement, et lui demander douze hommes qui, avec les dix-huit du capitaine, feraient un total de trente.
Non seulement le colonel accorda ces douze hommes, mais encore, apprenant que l'expédition devait être dirigée par le chef de brigade Roland de Montrevel, aide de camp du premier consul, il déclara qu'il voulait, lui aussi, être de la partie, et qu'il conduirait ses douze hommes.
Roland accepta son concours, et il fut convenu que le colonel – nous employons indifféremment le titre de colonel ou celui de chef de brigade qui désignait le même grade – et il fut convenu, disons-nous, que le colonel et douze dragons prendraient en passant Roland, le capitaine et leurs dix-huit gendarmes, la caserne de la gendarmerie se trouvant justement sur la route de la chartreuse de Seillon.
Le départ était fixé à onze heures.
À onze heures, heure militaire, c'est-à-dire à onze heures précises, le colonel des dragons et ses douze hommes ralliaient
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les gendarmes, et les deux troupes, réunies en une seule, se mettaient en marche.
Roland, sous son costume de maréchal des logis de gendarmerie, s'était fait reconnaître de son collègue le colonel de dragons ; mais, pour les dragons et les gendarmes, il était, comme la chose avait été convenue, un maréchal des logis déta-ché de la brigade de Lons-le-Saulnier.
Seulement, comme ils eussent pu s'étonner qu'un maréchal des logis étranger aux localités leur fût donné pour guide, on leur avait dit que, dans sa jeunesse, Roland avait été novice à Seillon, noviciat qui l'avait mis à même de reconnaître mieux que personne les détours les plus mystérieux de la Chartreuse.
Le premier sentiment de ces braves militaires avait bien été de se trouver un peu humiliés d'être conduits par un ex-moine ; mais, au bout du compte, comme cet ex-moine portait le chapeau à trois cornes d'une façon assez coquette, comme son allure était celle d'un homme qui, en portant l'uniforme, semblait avoir complètement oublié qu'il eût autrefois porté la robe, ils avaient fini par prendre leur parti de cette humiliation, se réservant d'arrêter définitivement leur opinion sur le maréchal des logis d'après la façon dont il manierait le mousquet qu'il portait au bras, les pistolets qu'il portait à la ceinture, et le sabre qu'il portait au côté.
On se munit de torches, et l'on se mit en route dans le plus profond silence et en trois pelotons : l'un de huit hommes commandé par le capitaine de gendarmerie, l'autre de dix hommes commandé par le colonel, l'autre de douze commandé par Roland.
En sortant de la ville, on se sépara.
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Le capitaine de gendarmerie, qui connaissait mieux les localités que le colonel de dragons, se chargea de garder la fenêtre de la Correrie donnant sur le bois de Seillon ; il avait avec lui huit gendarmes.
Le colonel de dragons fut chargé par Roland de garder la grande porte d'entrée de la Chartreuse. Il avait avec lui cinq dragons et cinq gendarmes.
Roland se chargea de fouiller l'intérieur ; il avait avec lui cinq gendarmes et sept dragons.
On donna une demi-heure à chacun pour être à son poste.
C'était plus qu'il ne fallait.
À onze heures et demie sonnantes à l'église de Péronnaz, Roland et ses hommes devaient escalader le mur du verger.
Le capitaine de gendarmerie suivit la route de Pont-d'Ain jusqu'à la lisière de la forêt, et, en côtoyant la lisière, gagna le poste qui lui était indiqué.
Le colonel de dragons prit le chemin de traverse qui s'embranche sur la route de Pont-d'Ain et qui mène à la grande porte de la Chartreuse.
Enfin, Roland prit à travers terres, et gagna le mur du verger qu'en d'autres circonstances il avait, on se le rappelle, déjà escaladé deux fois.
À onze heures et demie sonnantes, il donna le signal à ses hommes et escalada le mur du verger ; gendarmes et dragons le
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suivirent. Arrivés de l'autre côté du mur, ils ne savaient pas encore si Roland était brave, mais ils savaient qu'il était leste.
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