Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU
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- Название:LES COMPAGNONS DE JÉHU
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En effet, il venait de heurter du pied les premières marches d'un escalier.
Morgan, éclairant et précédant Valensolle, monta dix degrés et rencontra une grille.
Au moyen d'une clef qu'il tira de sa poche, la grille fut ouverte.
On se trouva dans un caveau funéraire.
Aux deux côtés de ce caveau, deux cercueils étaient soutenus par des trépieds de fer ; des couronnes ducales et l'écusson d'azur à la croix d'argent indiquaient que ces cercueils devaient renfermer des membres de la famille de Savoie avant que cette famille portât la couronne royale.
– 696 –
Un escalier apparaissait dans la profondeur du caveau, conduisant à un étage supérieur.
Valensolle jeta un regard curieux autour de lui, et, à la lueur vacillante de la torche, reconnut la localité funèbre dans laquelle il se trouvait.
– Diable ! fit-il, nous sommes, à ce qu'il paraît, tout le contraire des Spartiates.
– En ce qu'ils étaient républicains et que nous sommes royalistes ? demanda Morgan.
– Non : en ce qu'ils faisaient venir un squelette à la fin de leurs repas, tandis que nous, c'est au commencement.
– Es-tu bien sûr que ce soient les Spartiates qui donnassent cette preuve de philosophie ? demanda Morgan en refermant la porte.
– Eux ou d'autres, peu m'importe, dit Valensolle ; par ma foi, ma citation est faite ; l'abbé Vertot ne recommençait pas son siège, je ne recommencerai pas ma citation.
– Eh bien ! une autre fois, tu diras les Égyptiens.
– Bon ! fit Valensolle avec une insouciance qui ne manquait pas d'une certaine mélancolie, je serai probablement un squelette moi-même avant d'avoir l’occasion de montrer mon érudi-tion une seconde fois. Mais que diable fais-tu donc ? et pourquoi éteins-tu la torche ? Tu ne vas pas me faire souper et coucher ici, j'espère bien ?
– 697 –
En effet, Morgan venait d'éteindre sa torche sur la première marche de l'escalier qui conduisait à l'étage supérieur.
– Donne-moi la main, répondit le jeune homme.
Valensolle saisit la main de son ami avec un empressement qui témoignait d'un médiocre désir de faire, au milieu des ténè-
bres, un long séjour dans le caveau des ducs de Savoie, quelque honneur qu'il y eût pour un vivant à frayer avec de si illustres morts.
Morgan monta les degrés.
Puis il parut, au roidissement de sa main, qu'il faisait un effort.
En effet, une dalle se souleva, et, par l’ouverture, une lueur crépusculaire tremblota aux yeux de Valensolle, tandis qu'une odeur aromatique, succédant à l'atmosphère méphitique du caveau, vint réjouir son odorat.
– Ah ! dit-il, par ma foi, nous sommes dans une grange, j'aime mieux cela.
Morgan ne répondit rien ; il aida son compagnon à sortir du caveau, et laissa retomber la dalle.
Valensolle regarda tout autour de lui : il était au centre d'un vaste bâtiment rempli de foin, et dans lequel la lumière péné-
trait par des fenêtres si admirablement découpées, que ce ne pouvaient être celles d'une grange.
– 698 –
– Mais, dit Valensolle, nous ne sommes pas dans une grange ?
– Grimpe sur ce foin et va t'asseoir près de cette fenêtre, ré-
pondit Morgan.
Valensolle obéit, grimpa sur le foin comme un écolier en vacances, et alla, ainsi que le lui avait dit Morgan, s'asseoir près de la fenêtre. Un instant après, Morgan déposa entre les jambes de son ami une serviette contenant un pâté, du pain, une bouteille de vin, deux verres, deux couteaux et deux fourchettes.
– Peste ! dit Valensolle, Lucullus soupe chez Lucullus.
Puis, plongeant son regard, à travers les vitraux sur un bâ-
timent percé d'une quantité de fenêtres, qui semblait une aile de celui où les deux amis se trouvaient, et devant lequel se promenait un factionnaire :
– Décidément, fit-il, je souperai mal si je ne sais pas où nous sommes ; quel est ce bâtiment ? et pourquoi ce factionnaire se promène-t-il devant la porte ?
– Eh bien ! dit Morgan, puisque tu le veux absolument, je vais te le dire : nous sommes dans l'église de Brou, qu'un arrêté du conseil municipal a convertie en magasin à fourrage. Ce bâ-
timent auquel nous touchons, c'est la caserne de la gendarmerie, et ce factionnaire, c'est la sentinelle chargée d'empêcher qu'on ne nous dérange pendant notre souper et qu'on ne nous surprenne pendant notre sommeil.
– 699 –
– Braves gendarmes, dit Valensolle, en remplissant son verre. À leur santé, Morgan !
– Et à la nôtre ! dit le jeune homme en riant ; le diable m'étrangle si l'on a l’idée de venir nous chercher ici.
À peine Morgan eut-il vidé son verre, que, comme si le diable eût accepté le défi qui lui était porté, on entendit la voix stridente de la sentinelle qui criait : « Qui vive ? »
– Eh ! firent les deux jeunes gens, que veut dire cela ?
En effet, une troupe d'une trentaine d'hommes venait du cô-
té de Pont-d'Ain, et, après avoir échangé le mot d'ordre avec la sentinelle, se fractionna : une partie, la plus considérable, conduite par deux hommes qui semblaient des officiers, rentra dans la caserne ; l'autre poursuivit son chemin.
– Attention ! fit Morgan.
Et tous deux sur leurs genoux, l'oreille au guet, l’œil collé contre la vitre, attendirent.
Expliquons au lecteur ce qui causait une interruption dans un repas qui, pour être pris à trois heures du matin, n'en était pas, comme on le voit, plus tranquille.
– 700 –
XL – BUISSON CREUX
La fille du concierge ne s'était point trompée : c'était bien Roland qu'elle avait vu parler dans la geôle au capitaine de gendarmerie.
De son côté, Amélie n'avait pas tort de craindre ; car c'était bien sur les traces de Morgan qu'il était lâché.
S'il ne s'était point présenté au château des Noires-Fontaines, ce n'était pas qu'il eût le moindre soupçon de l'inté-
rêt que sa sœur portait au chef des compagnons de Jéhu ; mais il se défiait d'une indiscrétion d'un de ses domestiques.
Il avait bien reconnu Charlotte chez son père ; mais celle-ci n'ayant manifesté aucun étonnement, il croyait n'avoir pas été reconnu par elle ; d'autant plus qu'après avoir échangé quelques mots avec le maréchal des logis, il était allé attendre ce dernier sur la place du Bastion, fort déserte à une pareille heure.
Son écrou terminé, le capitaine de gendarmerie était allé le rejoindre.
Il avait trouvé Roland se promenant de long en large et l'attendant impatiemment.
Chez le concierge Roland s'était contenté de se faire reconnaître ; là, il pouvait entrer en matière.
– 701 –
Il initia, en conséquence, le capitaine de gendarmerie au but de son voyage.
De même que, dans les assemblées publiques, on demande la parole pour un fait personnel et on l'obtient sans contesta-tion, Roland avait demandé au premier consul, et cela pour un fait personnel, que la poursuite des compagnons de Jéhu lui fût confiée ; et il avait obtenu cette faveur sans difficulté.
Un ordre du ministre de la guerre mettait à sa disposition les garnisons non seulement de Bourg, mais encore des villes environnantes.
Un ordre du ministre de la police enjoignait à tous les officiers de gendarmerie de lui prêter main-forte.
Il avait pensé naturellement, et avant tout, à s'adresser au capitaine de la gendarmerie de Bourg, qu'il connaissait de longue date, et qu'il savait être un homme de courage et d'exécution.
Il avait trouvé ce qu'il cherchait : le capitaine de gendarmerie de Bourg avait la tête horriblement montée contre les compagnons de Jéhu, qui arrêtaient les diligences à un quart de lieue de la ville, et sur lesquels il ne pouvait point arriver à mettre la main.
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