Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens
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- Название:La Vie Privée Des Anciens
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- Издательство:Paris, Morel
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Les épingles se mettaient dans des petits étuis comme celui qui est représenté sur la figure 554, ou bien dans une espèce de boîte ronde comme celle que montre la môme figure et qui a ■été découverte à Pompéi.
On a également retrouvé dans les tombeaux égyptiens de fines aiguilles de bronze : elles sont assez longues et percées à leur extrémité de trous imperceptibles. Les aiguilles de tête sont souvent ■ornées d'un singe assis; le petit prisonnier nègre dont les mains sont passées dans des menottes était aussi un ornement assez fréquemment usité.
On a découvert en Egypte des petites tortues d'or qui se rattachent par leur destination au sujet qui nous occupe (fig. 555, 55G). Le musée
Kig. 554. Boîtes à épingles.
Fig. 555. — Petite lurlue en or.
de Boulaq en possède une en bois, qui a été trouvée dans un tombeau de la onzième dynastie. Les trous pratiqués sur son dos servaient, suivant le catalogue, à ficher des épingles en bois, dont quelques-unes se terminaient par des têtes de chiens.
Les Égj'ptiens avaient des épingles en bois ou en ivoire, dont les
Fig. 556. — Potllo tortue ea or. (Egypte.)
femmes se servaient pour se teindre les cils et les paupières avec du
ta
I
Étuis égj-ptiens.
flf. 058.
noir d'antimoine. Ces aiguilles avaient la forme de petites massues
LA TOILETTE.
379
légèrement arrondies du bout. On les resserrait avec des étuis faits avec ces bois précieux que leur fournissaient à titre de redevances les peuples qu'ils avaient vaincus. Ces étuis sont souvent très chargés d'ornements : il y en a qui affectent la forme d'un chapiteau de colonne (fig. 557) ; quelques-uns aussi sont enrichis de peintures (fig. 558).
Les peignes. — Les Égyptiens se servaient de peignes en bois pourvus d'une double rangée de dents. La partie pleine était décorée d'ornements très variés. On peut voir au musée égyptien du Louvre (salle civile, armoire D), plusieurs peignes fort intéressants : l'un d'eux est orné d'un bouquetin qui met un genou en lerre. On a retrouvé aussi dans les tombeaux un certain nombre de peignes avec une ornementation de style asiatique et qui paraissent postérieurs à l'invasion de Cambyse.
Les peignes dont se servaient les Romains étaient généralement formés de deux rangées de petites dents serrées et ne différaient guère de ceux qu'on emploie aujourd'hui. On se servait aussi de démêloirs,
Fig. 559. — Peigne.
dont la figure 559 nous montre un spécimen. Enfin les femmes se mettaient quelquefois dans les cheveux des peignes concaves, comme ceux avec lesquels elles retiennent aujourd'hui leurs nattes, mais en général l'usage des épingles était beaucoup plus fréquent que celui des peignes pour maintenir les cheveux.
La figure 561 montre une jeune fille à sa toilette d'après une terre cuite antiijue. C'était encore le temps de la simplicité des mœurs, où une femme croyait pouvoir arranger elle-même sa chevelure. Il n'en fut plus de même sous l'empire romain. « Une multitude d'esclaves, de l'un et de l'autre sexe, dit saint,,Clément d'Ale-xandrie, s e presse autour
Fig. 300. — Peigne.
LE VÊTEMENT.
des femmes pour servir à l'entretien de leur parure et de leur beauté. 1! en est qui président à leurs miroirs, dautres à leurs coiffures, d'autres enfin à leurs peignes et aux tresses de leurs cheveux. »
J^ ~
Fig. 5tjl. — Jeune femme à sa toilette.
Les peignes, les étuis à épingles, les petites fioles destinées à contenir les pommades et les parfums, se resserraient dans des boîtes en bronze. Les cistes, auxquelles on a attribué longtemps un usage purement religieux et qu'on croyait avoir" été employées uniquement dans les mystères, étaient destinées à contenir divers objets de toilette à l'usage des femmes (fig. 562).
Ces soins excessifs donnés à la toilette contrastaient avec l'austérité que les Pères de l'Église prêchaient aux femmes chrétiennes. « Notre jeune veuve, dit saint Jérôme dans une lettre à Marcella, passait autrefois de longues heures à sa toilette, et tout le jour cherchait devant son miroir ce qui manquait à sa parure... Autrefois ses esclaves arran-
geaient sa chevelure avec art, et mettaient à la torture, sous des mitres de frisure, sa tête innocente ; elle dédaigne aujourd'hui tous ces soins, et sait qu'il suffit à une femme d'être voilée. Pour elle, la plume était une couche trop dure ; elle souffrait à dormir sur les lits somptueux ;
Fis. 5W. — Ciste étrusquj.
maintenant, vigilante pour la prière, la première elle se lève... La robe est de couleur sombre ! elle la salira moins en se prosternant sur la terre nue. La chaussure est commime! le prix des souliers dorés est donné aux pauvres. Aux ceintures ornées d'or et de pierreries a succédé une simple ceinture de laine blanche, moins pour ceindre sa taille que pour retenir son vêtement. »
Les éventails. — Aussi loin qu'on veuille remonter dans l'histoire des sociétés antiques, on trouve l'usage de5 éventails. Mais ces
LE VÊTEMENT.
éventails n'étaient pas tout h fait conformés comme les nôtres. Ils no se fermaient pas et les dames ne les tenaient pas à la main : c'est toujours une servante qui est cnargée d'agiter l'air autour du visage de leur maîtresse. Chéréa dit à Antiphon dans l'Eunuque de Térence : (I.... On vient prendre la jeune fille pour la conduire au bain. Elle y va, se baigne et revient; après quoi elles (les serv'antes) la mettent au lit. Je me tiens debout, attendant les ordres qu'elles pourront me donner. Une d'elles s'approche : « Çà, Dorus, me dit-elle, prends cet éventail, et (c rafraîchis l'air autour d'elle, en faisant comme ceci, pendant que nous « nous baignerons. Lorsque nous aurons fini, tu pourras te mettre dans (c le bain à ton tour, si le cœur t'en dit. » Ovide nous apprend que l'art de manier l'éventail était un des moyens de séduction des galants de Rome. Il constate que l'on a souvent obtenu les bonnes grâces des dames pour les avoir doucement rafraîchies à l'aide de l'éventail. Nous voyons, dans une scène de gyaécée que reproduit la figure 132, une jeune fille entrain d'éventer sa maîtresse. Aussi l'éventail est presque toujours pourvu d'un long manche qui permettait à la personne chargée de porter l'éventail de se tenir à une certaine distance de celle à qui elle voulait donner de l'air et de la fraîcheur.
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