Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens

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Quant à la manière de porter la toge et de lui faire produire les magnifiques etïcts que nous voyons dans la statuaire, il est bien certain ([u'elle présentait quelques complications, puisque les élégants de Rome mettaient un temps infini à en ajuster les plis. Il fallait, en effet, commencer par poser un pan de la toge sur l'épaule gauche, de manière qu'un tiers environ de la longueur totale retombât par devant jusqu'aux pieds et couvrît entièrement le côté gauche. Le reste de la draperie; était ensuite passé derrière le dos et sous le bras droit ; alors, en la pliant en deux par le milieu, on couvrait tout le devant du corps et on rejetait le reste par-dessus l'épaule gauche (fig. 368), do manière que le pan de la toge retombât par derrière jusqu'aux talons. Cette longueur démesurée des pans de la toge était quelquefois embarrassante et exposait même à des chutes, comme on le voit dans cette phrase de Suétone : « Caïus sortit si brusquement de l'assemblée, qu'en marchant sur un pan de sa robe, il tomba du haut des dégrés. » {Caligula, XXXV.) Aussi il était d'usage de relever la toge avec le bras.

La toge devait être d'un grand effet à la tribune, et les orateurs mettaient le plus grand soin à la porter convenablement ; les.plis qu'elle faisait n'étaient pas indifférents, et Quintilien, dans son Institu-

LE VÊTEMENT.

tion de l'orateur, appelle sur ce point l'attention de ceux qui veulent parler en public. « A l'égard de la robe, dit-il, je veux qu'elle soit bien

taillée et bien arrondie, autrement elle grimacera de tous côiés. Elle doit descendre par devant jusqu'au bas de la jambe. Un grand pli dans le milieu aura fort bonne grâce, pourvu qu'il coinmence un peu au-dessus de l'extrémité de la robe ; du moins il ne doit jamais descendre plus bas. Cet autre pli, qui prend par-dessous l'épaule droite, va gagner la gauche et qui traverse la poitrine en manière de baudrier, ne doit être ni assez !-erré pour brider le corps ni assez lâche pour s'échapper. Le pan de robe qui se met ensuite sur le bras gauche doit être immédiatement au-dessous du pli. 11 en aura plus de grâce et tiendra mieux. »

11 y avait plusieurs espèces de toges : la toge prétexte, qui était portée par les enfants libres, ainsi que par les principaux magistrats. Cette toge ne diffère de la toge ordinaire que par une bordure de pourpre que ne représentent pas les statues. Enfin il y avait une toge ornée do broderies que portaient les consuls dans le triomphe, et qu'on voit apparaître dans les diptyques consulaires de la fin de l'empire. Nous l'avons donnée dans le tome I", figure /i71.

Enfin, les empereurs portaient une toge de pourpre nommée trabée. ^.

Fig 368 La toge romaine La tunique La tunique des Romains est un - фото 351

Fig. 368. — La toge romaine.

La tunique. — La tunique des Romains est un vêtement de dessous qui était porté directement sur le corps et que les femmes mettaient aussi bien que les hommes. Primitivement, la tunique était sans manches, comme le chiton des Grecs ; on y mit ensuite des manches courtes qui ne descendaient pas jusqu'aux coudes.

Dans la figure 369, où nous voyons des boulangers qui pétrissent le pain, celui qui est près de l'âne porte la tunique à manches courtes

LE COSTUME nOMAlX.

203

dont nous parlons. Ce costume, qui était celui des artisans, napparait pas fréquemment sur les monuments. Les classes supérieures portaient aussi cette tunique, mais seulement comme vêtement de dessons. Plus tard, on porta la tunique à manches longues ; mais ce vêtement, qui finit par devenir assez fréquent sous l'empire, fut longtemps remarqué comme une marque de mollesse-

|l|!ll!lli|l!Mll.Hn!lil.

Fij 369 Boulangers romains La tunique primitive ne devait pas - фото 352

Fi;j. .369. — Boulangers romains.

La tunique primitive ne devait pas descendre plus basque le genou; mais lorsqu'on y adapta des manches longues, on la fit descendre jusqu'au milieu de la jambe.

(( Autrefois, dit Aulu-Gelle, à Rome et dans tout le Latium, il eût été honteux pour un homme de se servir de ces tuniques dont les manches, descendant jusqu'aux bras, couvrent la main jusqu'aux doigts. Les femmes seules portaient par décence les vêtements longs et amples, pour dérober aux regards leurs bras et leurs jambes. Les hommes ne portaient d'abord qu'une simple toge sans tunique; ensuite, ils firent usage de ces tuniques serrées et courtes qui ne dépassaient pas les épaules. Plein de respect pour cette simplicité antique, P. Scipion l'Africain , fils de Paul-Émile, homme doué de tous les talents honorables et de toutes les vertus, reprenait un jour P. Sulpicius Gallus pour ses mœurs efféminées, et il lui reprochait entre autres choses de porter des tuniques dont les manches descendaient sur les mains. Voici ses propres paroles ; « Que dire de celui qui, tous les jours, se <( couvre de parfums, s'occupe de sa toilette devant un miroir, qui (1 s'arrache la barbe, s'épile les jambes et porte pour vêtement une u robe à longues manches. Douterez-vous qu'il n'ait fait ce que font « d'ordinaire les plus infâmes débauchés. » Virgile blâme aussi les tuniques de cette espèce comme no convenant qu'aux femmes et indignes d'un homme : « Vos tuniques ont des manches longues et vos mitres

« sont attachées sous le menton par des bandelettes. Enfin, lorsque « Quintus Ennius appelle les jeunes Carthaginois une jeunesse en « tuni'giie, ce n'est pas sans rintention de les flétrir. »

Outre la toge, qui est le costume du citoyen, et la tunique, qui est un vêtement dô dessous, nous trouvons des vêtements qui ne figurent presque sur aucun monument, mais qui étaient employés très-fréquemment par les Romains. En voyage, par exemple, on portait la pénule, espèce de manteau sans manches, fermé jusqu'en haut par des points de couture, et qui était pourvu d'un capuchon. Dans son plaidoyer en faveur de Milon, Cicéron dit que son client était vêtu d'une pénule et s'appuie sur ce fait pour prouver qu'il n'a pu attaquer Clodius. En effet, ce vêtement devait être fort incommode pour la liberté des mouvements.

La laccrne, manteau ouvert par devant et fixé sur l'épaule par une agrafe, était également fort employée. On la mettait quelquefois pardessus la toge, lorsqu'il pleuvait. Ce vêtement était également pourvu d'un capuchon. Les auteurs parlent fréquemment de ces vêtements; mais, sur les monuinents, les Romains apparaissent toujours vêtus do la tunique et de la toge.

Le vêtement des femmes. — La tunique servait de vêtement de dessous aux femmes comme aux liommes; mais, au lieu de s'arrêter au-dessus du genou, elle descendait jusqu'aux pieds. Primitivement la tunique était toujours en laine, et ce fut seulement lorsque les relations avec l'Egypte devinrent plus fréquentes qu'on commença à porter des tuniques de lin.

Parmi les vêtements de dessus, le vêtement national était la slole, qui était pour les femmes à peu près ce qu'était la toge pour les hommes.

La stole est une longue robe, quelquefois pourvue de manches, qui se plaçait par-dessus la tunique. Un ample manteau, qui ne laissait pas voir la taille, était ordinairement jeté par-dessus cette robe, en sorte que les dames romaines, lorsqu'elles étaient à la promenade, étaient à peu près invisibles. La figure elle-même, la seule partie qui fût découverte, était en partie masquée par le voile que les Romaines portaient presque toujours.

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