Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens

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Fig 739 Candélabre avec sa lampe Pompéi Fig liO Lampadaire - фото 699

Fig 739 Candélabre avec sa lampe Pompéi Fig liO Lampadaire - фото 700

Fig. 739. — Candélabre avec sa lampe. (Pompéi.)

Fig. liO. — Lampadaire. (Pompéi.)

rents allumaient leurs flambeaux et commençaient une course que Pau-sanias raconte ainsi : « Ils partent de l'autel de Prométhée et vont toujours courant jusqu'à la porte de la ville avec des flambeaux allumés. Pour remporter la victoire, il faut que le flambeau reste allumé; celui qui court le premier, si son flambeau s'éteint, cède sa place au second, le second au troisième et ainsi des autres. Si tous les flambeaux s'éteignent, nul ne remporte la victoire et le prix est réservé pour une autre fois, nllest probable que les jours de grand vent, le prix devait s'obtenir difficilement, car il fallait courir à toutes jambes, si la course se faisait à

CHAUFFAGE ET ECLAIRAGE.

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pied, ou à toute bride, si elle se faisait à cheval. Le] prix proposé était différent selon la divinité dont on célébrait la fête-/s'il s'agissait de

Fig 41 Lampadaire Pompéi Minerve cétait une amphore dhuile mais - фото 701

Fig. ^41. — Lampadaire. (Pompéi.)

Minerve, c'était une amphore d'huile, mais pour la fête de Vulcain, qui est le patron des métallurgistes, on peut présumer que le prix consistait en une lampe de bronze, et en une lampe d'argile pour Proméihée qui est le patron des potiers.

LES PAPIERS ET LES LIVRES

Le papier. — L'ENcr.E et les plumes. — Les livres. Les BiBLioTiiÈyiES. — Les tablettes.

Le papier. — Le papier dont les anciens se servaient le plus habituellement pour écrire était fait avec du papyrus, espèce de roseau à tige triangulaire qui est assez commun sur le Nil, et qui a été employé pour cet usage dès la plus haute antiquité. L'Euphrate fournissait également du papyrus, mais il était de moins bonne qualité. Les préparations que Ton faisait subir au papyrus, pour en faire du papier, étaient assez compliquées. « On préparc le papier, dit Pline le Naturaliste, en divisant le papyrus en bandes trcs-minces, mais aussi larges que possibles. La bande la meilleure est celle du centre de l'arbre, et ainsi de suite dans l'ordre de la division. On appelait jadis hiératique, attendu qu'il était réservé aux livres sacrés, le papier fait avec des bandes intérieures. Lavé, il a reçu le nom d'Auguste, de même que celui de seconde qualité a pris le nom de Livie, sa femme. De la sorte, l'hiératique devint papier de troisième qualité. Le quatrième rang avait été donné à Vamphithèatrique, nom tiré du lieu de la fabrique. L'habile fabricant Fannius s'en empara, le rendit fin par une interpolation soigneuse, d'un papier commun fit un papier de première qualité et lui donna son nom. Le papier qui n'avait pas encore reçu cette préparation garda le nom d'amphithéatrique qu'il portait auparavant. Vient ensuite le saïtique, ainsi nommé de la ville de Saïs, qui en fabrique beaucoup; on le fait avec des rognures de basse qualité. Le lénéotique, ainsi nommé d'une localité voisine de Sais, est fait avec des matériaux plus rapprochés de l'écorce ; il ne se vend plus à la qualité, mais au poids. Quant à l'em-porélique, il ne peut servir à écrire ; on ne l'emploie que pour envelopper les autres papiers et emballer les marchandises; de là lui vient le nom qu'il porte (papier des marchands). Au delà est l'écorce du papyrus, dont l'intérieur ressemble au jonc; elle n'est bonne qu'à faire des cordes qui vont dans l'eau. On fait toutes les sortes sur une table humectée avec l'eau du Nil ; ce liquide trouble lient lieu de colle. D'abord, sur cette table inclinée on colle les bandes dans toute la longueur

du papyrus, seulement on les rogne à chaque extrémité, puis on pose transversalement d'autres bandes en forme de treillage. On les soumet à la presse; cela fait une feuille que^ l'on sèche au soleil. On joint entre elles ces feuilles, mettant d'abord les meilleures, et ainsi de suite jusqu'aux plus mauvaises. La réunion de ces feuilles forme un scapus (main) qui n'en a jamais plus de vingt.

« La largeur est très-différente : les meilleures ont treize doigts; l'hiératique, deux de moins; le papier de Fannius, dix,et Famphithéâ-trique, neuf. Le saïlique en a moins, il n'est pas aussi large que le maillet, et l'einporétique n'a pas plus de six doigts. On estime encore dans le papier la finesse, le corps, la blancheur, le poli. L'empereur Claude changea la première qualité ; le papier d'Auguste était trop fin, et ne résistait pas à la pression du calame ; en outre, il laissait passer les lettres, et, quand on écrivait sur le verso, on craignait d'effacer le recto; dans tous les cas, la transparence en était désagréable à l'œil. On fit donc la chaîne du papier avec des bandes de première. Claude augmenta aussi la largeur; la dimension fut d'un pied pour le papier ordinaire, et d'une coudée pour le grand ; mais l'usnge fit reconnaître un inconvénient: une bande, si elle venait à se détacher, gâtait plusieurs pages. Ces avantages ont fait préférer le papier de Claude à tous les autres, mais la vogue est restée au papier Auguste pour la correspondance épistolaire. Le papier Livie, qui n'avait rien de la première qualité, mais tout de la seconde, resta à son rang.

« Les inégalités du papier sont polies avec une dent ou un coquillage, mais les caractères sont sujets à s'effacer; poli, le papier est plus luisant, mais ne prend pas l'encre aussi bien. Souvent l'eau du Nil, donnée d'abord avec peu de soin, rend le papier rebelle à l'écriture ; cela se reconnaît par le maUlet, ou même par l'odorat, quand le défaut est trop considérable. Les taches se reconnaissent à l'œil. Mais les petites bandes insérées au milieu des feuilles collées rendent le papier fongueux et, le faisant boire, ne se découvrent guère que lorsque, écrivant, les lettres s'étalent, tant il y a de fraude. Il faut donc avoir recours à une autre pn'paration.

,(( La colle ordinaire se fait avec la fleur de farine, de l'eau bouillante et quelques gouttes de vinaigre ; la colle de menuisier et la gomme rendent le papier cassant. Un meilleur procédé, c'est de faire bouillir de la mie de pain lavé dans de l'eau et de la passer; c'est de cette façon qu'on a le moins de colle interposée, et le papier est plus doux que la toile de lin même. La colle ne doit avoir ni plus ni moins d'un jour.

L'HABITATION.

Puis on amincit le papier avec le maillet, on met une nouvelle couche de colle ; on efface les plis qui se sont formés, et on le bat de nouveau avec le maillet. »

Le papier dont Pline vient de nous faire la description était de beaucoup la matière dont on se servait le plus souvent pour écrire (fig. 742 et 743), mais on employait aussi du parchemin. D'après les auteurs anciens, le parchemin aurait été découvert à Pergame dans des circonstances particulières. A l'époque oii les Ptolémées établissaient la fameuse bibliothèque d'Alexandrie, les rois de Pergame, voulant fonder dans leur capitale un établissement analogue, faisaient rechercher partout les

Fig 12 Papier et tablettes pour écrire Daprès une peinture de Pompéi - фото 702

Fig. ^-12. — Papier et tablettes pour écrire. (D'après une peinture de Pompéi.)

manuscrits des auteurs célèbres, et faisaient recopier îi grands frais ceux dont ils ne pouvaient pas se procurer les originaux. Jaloux de cette concurrence, et voulant réserverpour Alexandrie les avantages qui résultent d'une aussi grande collection de livres, les Ptolémées interdirent l'exportation du papyrus d'Égyple, et ce fut alors que les habitants de Pergame imaginèrent de faire avec la peau des brebis une nouvelle espèce de papier qui prit le nom de Pergamin, ou parchemin, de la ville oi^i il avait été découvert. Le parchemin avait d'abord le mérite de la solidité et, de plus, il avait cet avantage qu'on pouvait aisément enlever avec une éponge l'encre qui le couvrait.

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