Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens

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Le même auteur nous apprend qu'il y avait deux espèces de volières, les volières utiles et les volières d'agrément. Les volières utiles étant une dépendance de la ferme, nous vous en avons parlé déjà ; mais nous devons parler ici des volières d'agrément, qui faisaient partie de la maison de campagne et se rattachent directement à l'habitation d'un riche Romain. Il y en avait de plusieurs espèces : quelques-unes contenaient exclusivement des oiseaux changeurs, d'autres des oiseaux qu'on élevait pour la beauté de leur plumage, enfin le plus grand nombre renfermait des oiseaux de table, mais qui avaient surtout pour but d'amuser les convives, car quelques-unes de ces volières étaient de véritables salles à manger.

Lucullus avait une volière de ce genre. « LuciiUus, dit Varron,. a imaginé de se donner une volière à deux fins. 11 a fait construire, à cet effet, dans l'intérieur de Iq sienne, à Tusculum, une espèce de salle à manger où il pouvait prendre le plaisir de la bonne chère et jouir doublement du spectacle de ses grives, ici rôties et étalées sur un plat, là

voltigeant prisonnières autour des fenêtres, combinaison assez mal entendue, car les ébats de ces oiseaux ne réjouissent pas tant la vue que leur odeur désagréable n'offense l'odorat. » (Varron, de t'Agriculture.)

Les volières d'agrément formaient en général un pavillon contenant un salon autour duquel différentes espèces d'oiseaux étaient renfermés entre des filets. Lœnius Strabo est considéré comme l'inventeur de ce genre de construction. Mais la plus célèbre volière est celle qui faisait partie de la villa de Varron et dont cet auteur nous a laissé une description détaillée.

« J'ai dans ma villa de Casinum un ruisseau limpide et profond qui la traverse en deux quais en pierres. Sa largeur est de cinquante-sept pieds, et il faut passer sur des ponts pour communiquer d'une partie de ma propriété à l'autre. Mon cabinet de travail est situé à l'endroit ou le ruisseau prend sa source, et de ce point jusqu'à une île formée par sa jonction avec un autre cours d'eau, il y a une distance de huit cent cinquante pieds. Le long de ses bords règne, sur une longueur de dix pieds, une promenade à ciel découvert; entre cette promenade et la campagne se trouve l'cmplacemeni de ma volière, fermée de gauche et de droite par des murs pleins et élevés. Les lignes extérieures de l'édifice lui donnent quelque ressemblance avec les tablettes à écrire, surmontées d'un chapiteau. Dans la partie rectangulaire, sa largeur est de quarante-huit pieds'et sa longueur de soixante-douze, non compris le chapiteau demi-circulaire qui est d'un rayon de vingt-sept pieds. Entre la volière et la promenade qui figure la marge intérieure des tablettes s'ouvre un passage \oùté aboutissant à une esplanade. De chaque côté un portique régulier, soutenu par des colonnes en pierre dont les intervalles sont occupés par des arbustes nains. Un filet de chanvre s'élève du haut du mur extérieur jusqu'à l'architrave, et un semblable filet joint l'architrave au stylobate. L'intérieur est rempli d'oiseaux de toute espèce, qui reçoivent la nourriture au travers des filets. Un petit ruisseau leur porte ses eaux. En deçà du stylobate régnent à gauche et à droite, le long des portiques, deux viviers assez étroits et qui, séparés par un petit sentier, s'étendent jusqu'à l'extrémité de l'esplanade. Ce sentier conduit à une espèce de salon en rotonde entouré de deux rangs de colonnes isolées. 11 en existe un semblable dans la maison de Catulus, si ce n'est que des murs pleins remplacent la colonnade. Au delà est un bocage de haute futaie enfermé de murailles et dont l'épais couvert ne laisse pénétrer le jour que par en bas

l'espace est de cinq pieds entre les colonnes extérieures qui sont de pierre et les colonnes intérieures, qui sont de sapin et très-minces de fût. L'entre-colonnement intérieur est rempli, au lieu de murs, par un filet de cordes à boyau, espèce de clôture à jour qui laisse la vue du bocage, sans que les oiseaux puissent s'échapper. Un autre filet remplit également l'entre-deux des colonnes intérieures. L'espace intermédiaire des deux colonnades est garni de perchoirs formés par des bâtons enfoncés dans chaque colonne et régulièrement étages comme les gradins d'un théâtre.

« Cette partie de la volière est principalement réservée aux oiseaux à voix harmonieuse, comme merles et rossignols. Un petit tuyau leur fournit de l'eau et on leur donne à manger par les mailles du filet. Au pied du stylobate règne une assise en pierres d'un pied neuf pouces d'élévation à partir de la base du socle. Le socle lui-même a deux pieds de hauteur au-dessus du niveau d'un bassin, et cinq pieds de largeur; ce qui donne aux convives la faculté de circuler entre les colonnes et les lits. Le bassin est entouré d'une espèce de trottoir large d'un piedT une petite île en occupe le centre. On a creusé le socle dans tout son pourtour pour y faire des niches à canards. Au milieu de l'île s'élève une petite colonne dans laquelle est scellé un axe qui, au lieu de table, porte une roue avec ses raies; mais ces raies soutiennent, en guise de jantes, une table creusée en tambour, large de deux pieds et demi et profonde d'une palme. Cette table n'est servie que par un jeune esclave qui, par un simple mouvement de rotation, fait passer successivement, à portée de chaque convive, les coupes et les plats. Les lits sont dressés sur le socle, du sein duquel sortent les canards pour nager dans le bassin, lequel communique par un petit ruisseau avec les deux viviers, de sorte qu'on voit les petits poissons passer librement de l'un à l'autre. J'oubliais de vous dire que de la table qui se trouve à l'extrémité des raies de la roue coule à la volonté de chaque convive de l'eau chaude ou de l'eau froide, selon le robinet qu'il veut ouvrir. On voit dans la coupole qui couvre ce salon l'étoile Lucifer pendant le jour et l'étoile Hespérus pendant la nuit ; elles en suivent le bord et marquent les heures. Dans le haut de cette coupole est peinte, autour d'un tourillon, !a rose des huit vents, et une aiguille supportée par le tourillon se meut de façon à indiquer quel vent souille au dehors. » (Varron, de l'Agriculture.)

Indépendamment des volières, on plaçait dans les jardins des oiseaux en liberté. Ces oiseaux, on les faisait souvent venir des contrées loin-

LES MAISONS DE CAMPAGNE.

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taines et on recherchait surtout ceux dont le plumage était enrichi de - фото 655

taines, et on recherchait surtout ceux dont le plumage était enrichi de couleurs éclatantes. Ces oiseaux faisaient en quelque sorte partie de la décoration des jardins, comme on peut le voir par la ligure 687, qui reproduit un coin de jardin d'après une peinture.

On entretenait surtout des paons, et il paraît même qu'à Rome on en mangeait; mais c'était un mets de luxe, et Horace, le fin gastronome, n"a pas l'air de trouver cela bien délicieux, u Une fatigue heureuse, dit-il, est le véritable assaisonnement du bon appétit. Vois-tu ce riche obèse et pâli par la gourmandise? Il touche à peine à ces huîtres, à ce sarget, à ce faisan. Mais, merci de moi et de ma déclamation 1 Qu'on te serve un paon, diras-tu : Emportez cet oiseau, une poularde me suffit! Non, par caprice et par vanité, tu garderas le bel oiseau ; il est rare, il est cher, et sa queue étale aux yeux les plus riches couleurs; voilà pourquoi ton palais le préfère à quelque volatile de basse-cour. Ce sont pourtant d'inutiles accessoires. Ce beau plumage, est-ce qu'on le mange? est-ce qu'il résiste au feu du tourne-broche? et quelle différence, au bout du compte, entre l'un et l'autre rôti ? »

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