Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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Fig. 47. — Mercure endormant Argus (d'après une pierre gravée antique).
Egypte où elle reçut les honneurs divins sous le nom d'Isis. Cette opinion des Grecs vient probablement de ce que la déesse Isis a une vache pour emblème, et comme ils voyaient partout leurs propres divinités, il associaient volontiers leurs légendes à celles des peuples voisins.
Les statues d'Isis grecque ne sont pas rares : les draperies noires lui
Fig. 48. — Mercure tuant Argus (d'après une pierre gravée antique.)
étaient propres, mais ce qui la caractérise très-souvent, suivant une remarque de Winkelmann, c'est le nœud qui réunit sur la poitrine les bouts du manteau égyptien à franges.
La métamorphose de la nymphe lo et surtout l'histoire de Mercure et Argus fontle sujet de représentations assez fréquentesdansl'art moderne. Le Titien nous montre Junon au moment où elle découvre lo métamorphosée en vache. Rubens a répété [)lusieurs fois un tableau fameux de la galerie de Dresde, Mercure endormant Argus. Il a fait aussi une Junon transportant les yeux d'Argus sur la queue d'un paon. Velasquez a interprété à sa façon l'histoire d'Argus et de Mercure. Argus est un jeune berger espagnol, qui vient de s'endormir au son de la llùte de Mercure : celui-ci s'approche avec précaution pour lui couper la tète, tandis
LA REINE DU CIEL.
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que lo, sous la lorine de génisse où Jupiter l'a cachée, attend a\ec impassibilité ce qui va advenir de tout ceci. — Ce fut avec un tableau représentant Mercure qui coupe la tète d'Argus que François de Troy fut reçu membre de l'Académie de peinture en 1674.
Les enfants de Junon. — Junon a eu quatre enfants ; Mars et \dl-cain sont deux grandes divinités auxquelles nous devons consacrer un chapitre spécial, mais il faut dire ici quelques mots de ses do[\\ filles Hébé et Ilithyie. Hébé.qui devint l'épouse d'Hercule quand ce héros fut
Fig. 4'J. — Hébé caressant l'aigle de Jupiter (d'après une pierre gravée anticiue)
déifié, est la jeunesse personnifiée. Sa mission dans l'Olympe est de verser le nectar aux dieux heureux, qui passent leur vie dans les festins et ne sont point sujets aux maladies. Dans les bas-reliefs antiques, Hébé apparaît sous la forme d'une jeune fille. Une jolie pierre gravée la montre caressant l'aigle de Jupiter (fig. 49).
Canova a représenté la déesse de la jeunesse, légère, svelte, ra\on-nante de grâce et d'élégance, qui, s'abandonnant au mouvement de l'air prêt à l'emporter et s'élançant dans l'espace comme une vision céleste, sourit en levant le bras pour verser la liqueur. L'Hébé de Tlior-valdsen est dans une attitude plus calme et par conséquent plus conforme à l'esprit de l'antiquité (fig. 50).
C'est cependant pour une question d'attitude qu'Hébé a dû se démettre de ses fonctions dans l'Olympe. En effet, ayant fait un faux pas dans la salle du banquet des dieux, elle tomba de manière que la pudeur de Minerve en fut alarmée. Pour éviter le retour d'un pareil événement, on décida qu'Hébé ne servirait plus à table, et c'est a cette occasion que Jupiter envoya son aigle enlever Ganymède, qui a partir de ce moment lui servit d'échanson. Au reste, Hébé fut dédommagée, car elle épousa Hercule après ra[>otbéose de ce héros.
JUPITER ET JUNUN.
Ilébé représenter donc à proprement parler la fiUo nubile; la seconde tille de la déesse du niariajie est \\\W\\\(i,\accoucheuse. Divinité toujours vierge et qui jamais ne voulut recevoir aucun hommage ; Uithyie consacre tous ses moments à venir en aide aux femmes dans le travail pénible de Tenfantement. Son nom est de bon augure, et quand on l'appelle trois fois, il est rare qu'on n'obtienne pas son assistance.
Fig. 50. — Hcbé (d'après la statue de liiorvaldsen}.
La manière dont on invoquait la déesse nous a été conservée dans diverses pièces de l'anthologie grecque : « De nouveau, Ilthyie, à la voix de Lycenis qui t'appelle, viens ici prompte et secourable, procure-lui encore une couche heureuse. Elle t'offre aujourd'hui cet hommage pour une fille ; mais, pour un fils, ce temple parfumé recevra un jour une bien autre offrande. »
L'anthologie nous présente encore un exemple de remerciements : « Après sa couche, Ambroisie, qui a échappé à d'amères douleurs, dépose à tes pieds glorieux, Ilithyic, les bandelettes de ses cheveux et le voile dans lequel, après dix mois de grossesse, elle est accouchée de deux jumeaux. »
Cependant Uithyie, comme une enfant docile, suit toujours sa mère, qui accorde ou refuse les secours de sa fille, et souvent l'associe à ses imj)lacables rancunes. C'est ainsi que dans l'hymne homérique à Apollon, Uithyie, obéissant cà l'ordre de sa mère, se tient pendant neuf jours et neuf nuits assise sur le mont Olympe, et empêche raccouchement de
LA REINE DU CIEL.
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Latone. Mais Iris l'ayant engagée à se rendre à Délos, Latone est aussitôt délivrée de son fardeau.
Diane a été souvent associée à Ilithyie et remplit quelquefois les mêmes fonctions, ce qui jette dans la fable une certaine confusion. Sous les Romains, Ilithyie prend le nom de Lucine, qui est même souvent associé
Fis-. 31.
Junon Luciiic (d'après une s:atue anliqut!)
a celui de sa mère. En effet, sous le nom de Lucine, Junon, dans la religion romaine, présidait aux. naissances et veillait sur la première enfance. La belle statue du Vatican que nous reproduisons est regardée par Visconti comme une Junon allaitant Mars. Junon était fort honorée à Rome comme déesse du mariage, et l'entrée de son temple était interdite aux femmes de mauvaise vie.
LA DESTINER
Jupilt'i et Thcaiis. — Los Heures. — Les Saisons. — Les Parques. — La naissance (le Méléagre. — Le sanglier de ('-alydon. — Le tison fatal. — La Fortune. — Plutus. — L'or du icii Midas.
Jupiter et Thémis. — La Justice personnifiée, Thémis, est l'épouse de Jupiter : la balance est son attribut. Thémis, assez fréquemment représentée dans l'art moderne, qui l'emploie à la décoration de nos tribunaux et de nos palais de justice, ne répond à auciui type particulier dans l'art antique, et on ne voit jamais ses statues. Aucune fable dans la mythologie ne se rattache à cette déesse, qui néanmoins occupe un rang éle\é dans l'Olympe, car, à la table des dieux, elle est assise à la droite de Jupiter. Mais Junon n'en montre aucune jalousie, et jamais les deux déesses n'ont eu de démêlé ensemble.
L<' Printemps.
L'AutoiiiiiP.
i;i-:tô.
Fi». .V2. — Les Saisons (d'après un bas-relief antique tiré do l'aïUol des douze dieux.
Musée du Louvre.)
Les Heures. — Thémis, ([ui représente l'ordre régulier de la nature, caractérisé par la l)alance, est mère des Heures et des Parques. Les Heures, que Théocrite ajipelle les plus lentes des divinités, se suc-
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cèdent sans jamais empiéter runc sur l'autre et apportent toujours quelque chose de nouveau. Primitivement confondues avec les Saisons, elles étaient au nombre de trois. Sur l'Autel des douze dieux au Louvre, nous les voyons figurer sous leur forme archaïque. Le Printemps tient une fleur, l'Été une branche de feuillage, et l'Automne, qui est entre les deux autres, est caractérisé par la grappe de raisin. L'Hiver, qui lans l'origiue n'était pas considéré comme une saison, n'y figure pas
fit;. :;2:
Plus tard \e nomltre des Heures a augmenté, et une pensée morah'
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