Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne

Здесь есть возможность читать онлайн «Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 1878, Издательство: Paris : Delagrave, Жанр: Старинная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La Mythologie dans l'art ancien et moderne: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Mythologie dans l'art ancien et moderne»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La Mythologie dans l'art ancien et moderne — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Mythologie dans l'art ancien et moderne», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

La Nuit et ses enfants. — Le flambeau renversé. — Le dévouement d'Alceste. — Hercule vainqueur de la Mort. — Les cérémonies funèbres. — Les tombeaux. — Le départ des âmes. — Commissions pour les enfers.

La Nuit et ses enfants. — La Nuit, mère du Sommeil et du Trépm habite au delà du pays des Cimmériens que le Soleil n'éclaire jamais de ses rayons. Cette contrée mythologique répond géographiquement aux côtes de la mer du Nord. Jamais dans ce pays les coqs n'ont annoncé le retour

Fig. G6. — La ,\uit (par Thorwaldsen).

de l'aurore. Jamais les chiens ni les oies qui veillent à la garde des maisons n'ont troublé par leurs cris le silence qui règne dans la contrée.

(Ovide.) Le repos absolu de la nature augmente avec l'obscurité, k mesure qu'on avance. Bientôt l'eau des ruisseaux cesse de murmurer et le vent n'agite plus ni les feuilles ni les branches. On arrive alors à une vaste caverne où réside la triste Nuit. L'antiquité en a rarement représenté l'image ; pourtant, sur le coffre de Cypsélus, on la voyait tenant dans ses bras ses deux enfants endormis, le Sommeil et le Trépas. Le sculpteur danois Thorwaldsen a fait sur la même donnée un charmant médaillon ou la Nuit, caractérisée par un chat-huant qui' vole derrière elle, traverse l'espace en portant ses deux enfants. La plus belle image qu'on connaisse de la Nuit est assurément celle que Michel-Ange a sculptée pour V*

tombi'an des Médicis. Mais cctt(> admiialjlc staluc, conçue sous Timpres-sion des malheurs qui affligeaient alors l'Italie, ne se rattache à aucune tradition mythologique.

Le Sommeil a pour attribut une baguette avec la([uell(> il endort les mortels en les touchant. Ses fils sont les songes trompeurs. Morphée, leur roi, apparaît quekpiefois dans Fart sous la forme d'un vieillard barbu qui tient une ileur de pavot. Sur une pierre gravée antique, on voit une femme, jteut-ètre la Nuit, qui distribue des pavots ; elle en remet à un jeune homme placé devant elle, et d'autres personnages placés derrière en ont déjà reçu et semblent vouloir céder au sommeil.

Kiii. ()". — La \iiit distribue ses pavots (d'après une pierre anti(jue. jaspe saiijiuii)).

Le Trépas, fils de la Nuit, habite auprès du Sommeil, son frère. Celui-ci, lami des mortels, se promène paisiblement au milieu d'eux sur la terre ; mais le Trépas ne connaît pas la pitié et son cœur est d'airain. 11 ne lâche jamais le malheureux qu'il a une fois saisi, et est en horreur même aux dieux immortels. (Hésiode.) Couvert d'un vêtement noir, il va parmi les hommes, coupe une boucle de cheveux au mourant et le consacre ainsi au dieu des enfers : il boit le sang des victimes immolées à la mémoire des défunts. (Eirumde.)

Le flambeau renversé. — Malgré les sinistres descriptions des poètes, la mort n'a jamais eu dans l'art antique l'aspect hideux que lui a donné le moyen âge. Elle paraît habituellement sous la forme d'un adolescent assoupi ou d'un génie qui tient un flanil)eau renversé (fig. 69 et 70). On la voit sous ce dernier aspect sur une multitude incroyable

Fig. 0)8. — GéiHo du ropos éternel .d'après une statue antique, musée du Louvre'

de sarcophages. Au reste la Mort, en Grèce, était du masculin, et. sur les monuments de Tart, il est souvent fort difficile de la distinguer du Sommeil. Les deux frères étaient jumeaux et fréquemment représentés ensemble : à Sparte, on leur rendait le même culte. La belle statue du Louvre, intitulée Génie funèbre, ou Génie du repos éternel, peut s'appli-

Fig. 09. — La Mort (d'après une pierre gravée antique].

querà l'un aussi bien qu'à l'autre. C'est un adolescent nu, couronné de fleurs et adossé contre un pin, l'arbre dont on faisait les torches funéraires. Son attitude indique une vague et tranquille rêverie (fig. 68).

Malgré sa puissance, la Mort, ou plutôt le Trépas, puisque c'est un dieu, a été quelquefois vaincu, entre autres par le brigand Sisyphe. Quand le Trépas survint, il résista avec une telle vigueur, qu'il parvint à renchaîner, en sorte que personne ne mourait [»lus sur la terre. {EisTAceE.)Cet état de choses n'étant pas conforme aux lois divines. Mars descendit de l'Olympe, vainquit Sisyphe et l'emmena aux enfers, après avoir délivré le Trépas.

Le dévouement d'Alceste. — L'histoire d'Alceste nous montre aussi qu'on pouvait s'offrir aux coups de la Mort, pour sauver la vie à ceux qu'on aimait. Admète avait obtenu des Parques qu'il pourrait être remplacé si quelqu'un consentait à mourir à sa place. Quand le jour fatal fut arrivé, il chercha donc à qui il pourrait demander ce service. Admète espérait que son vieux père consentirait à mourir pour lui; mais ce ne fut pas du tout l'avis du vieillard. Le pauvre Admète, qui avait une envie terrible de ne pas mourir, ne fut pas plus heureux dans sa tentative auprès de sa

iiiciv, l't il n'.iiiiail trouve' j)c'rsoniio dans son l'oyaunic (lui consentit a mourir à sa place, si sa lenime, Alceste, ne s'était [)résentéc d'elle-inèine. Admète accepta la proposition, et sa femme, ayant fait venir ses enfants, exprima ainsi ses dernières volontés: « Ecoute, Admète. Pleine d'un tendre respect et sacrifiant ma vie pour que tu jouisses de la lumière, je meurs pour toi. (|uand je pouvais ne pas mourir, choisir un époux

Fig. 70. — La Mort (^daprùs iiiie statue antique).

parmi les Tliessaliens, et habiter un palais dansréclatde la royauté ; je n'ai pas voulu vivre séparée de toi, avec des enfants orphelins, je ne me suis point épargnée, avec tous les dons de la jeunesse dont je pouvais jouir. Cependant ton père et ta mère t'ont abandonné, bien qu'ils eussent assez vécu pour mourir sans regret, quand il était beau pour eux de sauver leur fils en mourant avec honneur. Car tu étais leur unique enfant, et, toi mort, ils n'avaient pas l'espoir de donner le jour à d'autres. Et moi, je vivrais, et toi, tu n'aurais pas à gémir le reste de tes jours sur la perte d'une épouse et à veiller sur des enfants orphelins. Mais un dieu a voulu qu'il en fût ainsi ; que sa volonté s'accomplisse ! Toi donc accorde-moi en retour une grâce, non pas égale, jamais je ne te la demanderai, car rien n'est i>lus précieux que la vie, mais juste, comme tu Tatoueras toi-même ; en effet. non[nioinsque moi tu aimes ces enfants.

puisque ton cœnr est honnête : souffre qu'ils restent maîtres dans mon paLiis, et ne leur donne point une marâtre ; ne prends pas une autre femme qui ne me vaudrait pas, et qui, dans sa jalousie, porterait la main sur tes enfants et sur les miens. Ne le fais donc pas, je t'en conjure ; car la.marâtre qui survient est l'ennemie des enfants du premier lit, et non moins cruelle qu'une vipère. Un fils a du moins dans son père un solide rempart; il lui porte ses plaintes et reçoit ses conseils; mais toi. ma fille, comment passeras-tu dignement tes années virginales? Quelle femme rencontreras-tu dans la compagne de ton père? Ah ! jetremhlc ([u'elle n'imprime sur toi quelque tache honteuse, et dans la tleur de ta jeunesse, ne flétrisse tes espérances d'hyménée. Car ce n'est pas une mère qui te remettra aux: mains d'un épouv ; elle ne sera pas là, ma fille, pour t'encourager dans les douleurs de l'enfantement, moment où rien n'est plus doux qu'une mère. Car il faut que je meure; et ce n'est ni demain, ni le troisième jour du mois que le terme fatal doit venir, c'est à l'instant même que je vais compter parmi ceux qui ne sont plus. Adieu, vivez heureux ; toi, cher époux, tu peux te glorifier d'avoir possédé la meilleure des femmes, et vous, mes enfants, d'être nés de la meilleure des mères. » (Euripide.)

Cependant les enfants, suspendus aux vêtements de leur mère, pleuraient, et elle, les prenant dans ses bras, les embrassait l'un après l'autre, comme au moment de mourir. Tous les esclaves pleuraient aussi dans le palais, émus de pitié pour leur maîtresse. Elle tendait la main à chacun d'eux, et il n'en est aucun, si humble qu'il fût, auquel elle n'adressât la parole et dont elle ne reçût aussi les adieux.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La Mythologie dans l'art ancien et moderne»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Mythologie dans l'art ancien et moderne» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La Mythologie dans l'art ancien et moderne»

Обсуждение, отзывы о книге «La Mythologie dans l'art ancien et moderne» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x