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GAVALDA Anna: Billie

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GAVALDA Anna Billie

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Et après ça, il avait de nouveau la pêche.

Vive Alfred.

Nous on avait pas d’âne parce qu’on avait pas de gamins.

La famille Biendégagée, elle avait des gamins alors elle avait un petit âne gris trop chou qui s’appelait Bourriquet. (Super original.) J’en avais peur, mais je l’aimais bien quand même…

(Lui, Franck, avec ces gens-là, il n’était pas près d’avoir, ni de mari, ni de famille, ni de gamins, ni de dignité, ni de respect, ni de pardon, ni de paradis, alors un âne, c’était même pas la peine d’y penser.)

Bourriquet…

Je l’appelais Boubou et de temps en temps je lui donnais des trucs à bouffer en lousdé.

M. Biendégagé me regardait d’un air mauvais vu que c’était bien précisé dans le règlement qu’il ne fallait jamais nourrir les bidets pendant qu’ils convoyaient.

C’était la règle numéro un, avait bien répété le monsieur Hertz des cadichons : Tout ce que vous voulez quand ils sont débâtés, mais plus un brin d’herbe autrement. Sinon… sinon je me souvenais plus… sinon ça leur détraquait le GPS, je crois…

Bon, moi quand je finissais une pomme, j’allais pas jeter le trognon aux fourmis alors qu’il y avait ce gentil petit Bourriquet qui la reluquait depuis un quart d’heure, hein ?

C’est bon, on n’est pas des bêtes.

Entre M. Biendégagé et moi, ça commençait déjà à sentir un peu la merde.

J’aimais pas comment il parlait à sa femme (comme à une conne) et j’aimais pas comment il parlait à ses enfants (comme à des cons). (Dès que je m’énerve, je lourde les négations, vous avez remarqué ?) (Chassez le naturel et, direct, y a les Morilles qui refoulent à mon goulot.) (Direct.) (Hélas.)

Il n’arrêtait pas de flairer Franck parce qu’il commençait à se douter que c’était un homme oh, comme ils disent et ça me mettait dans un état de nerfs pas possible. Cette façon qu’il avait de lui flairer le cul comme si c’était un chien, ça me débectait.

Et puis il avait le don de gâcher tous les bons moments. Si la petite cueillait une fleur pour l’offrir à sa maman, c’était grave parce que c’était une espèce protégée. Si le gamin voulait regarder avec les jumelles, il fallait qu’il attende parce que ses mains étaient trop sales. S’il avait faim, c’était non parce que c’était pas encore l’heure du goûter. S’il voulait tenir l’âne, c’était non parce qu’il risquait de le laisser s’échapper. S’il voulait faire des ricochets, jamais il n’y arriverait parce qu’il ne se donnait pas assez de mal. (Du mal… Se donner du mal pour faire des ricochets… Non, mais quel connard…)

Si l’autre petite passait encore une fois derrière l’âne, elle allait se prendre un coup de pied qui risquait de la tuer. (Mon Boubou… N’importe quoi…) Si madame disait que la vue était belle, il répondait qu’elle serait mieux de l’autre côté de la colline, si elle prenait une photo de ses mômes, il lui prédisait qu’elle serait ratée vu qu’elle était à contre-jour et si elle finissait par accepter de porter sa petite, il levait les yeux au ciel en lui rappelant que ce n’était pas une bonne idée de céder à tous ses caprices comme ça.

Bon.

J’ai ralenti le pas et j’ai fait celle qui s’intéressait vachement à la faune et à la flore pour me refroidir.

Fais chier ton monde loin de mon âme, sale petit kapo, moi je regarde quelles graminées je mettrai dans mes bouquets…

Au moment du pique-nique, il s’est assis à côté de Franck pour faire genre franche camaraderie virile et il lui a demandé comme ça si on voulait des enfants, nous aussi.

Francky m’a jeté un coup d’œil qui voulait dire : Ne t’en mêle pas, je t’en supplie, et il lui a répondu une connerie évasive pour noyer le sujet.

Pendant que nous rabibochions nos sacs sur le dos de Boubou, il m’a glissé à l’oreille :

– Hé, Billie, tu ne me fais pas d’embrouilles avec ce type, hein ? Dans l’autre groupe, il y a une de mes collègues de travail que j’aime beaucoup et je ne veux pas de scandale, OK ? Moi aussi, je suis en vacances…

J’ai hoché la tête.

Et je me suis calmée.

Pour lui.

Le soir, au refuge, il a fabriqué des bâtons de marche pour les enfants avec son joli couteau.

Comme c’est un ciseleur hors pair, à la fin, il leur a tendu à chacun un petit bijou et leurs sourires étaient trop craquants.

Ils avaient tous eu droit à leurs initiales et à un symbole personnalisé gravé dans l’écorce. Pour le garçon, une épée et pour les filles, une étoile et un cœur.

J’ai fait un énorme caprice alors j’ai eu le mien, moi aussi. Un bâton plus long et plus gros avec un B artistique et la tête de mon chien juste en dessous. Quand il me l’a offert, j’avais exactement le même sourire que les petits, mais en beaucoup plus gamin.

Ensuite, on a dormi comme des loirs.

*

Le lendemain matin, j’étais de nouveau de bonne humeur.

Note, petite étoile, je n’avais pas tellement le choix car le paysage était vraiment très beau…

Rien ne résiste à tant de beauté… et surtout pas la connerie humaine… donc tout allait bien. Comme il me voyait détendue, Franck s’est détendu aussi et comme on n’avait pas droit à un petit âne vu qu’on vivait dans le péché, on est partis devant pour ne plus prendre le risque de nous laisser crisper par l’autre empêcheur de jouir en rond.

Après tout, chacun sa vie, hein ?

Mais oui…

Chacun sa vie…

Dieu est malin et reconnaîtra les siens…

À un moment, on a croisé un énorme troupeau de moutons. Bon, au début, ça allait, mais après j’en avais un peu marre…

Quand t’as maté un mouton, c’est un peu comme si tu les avais tous vus, ça manque de nuance. J’étais en train de tirer Franck par la manche pour qu’on regagne le GR bidule, sauf que, patatras, Jésus.

Mon Francky : foudroyé.

La Vision. L’Apparition. La Révélation. La Fulguration. Les Palpitations. Le Coup de bambou sur la chetron.

Le berger.

картинка 24

Sérieux, j’avoue, il ressemblait vraiment à Jésus-Christ et il était trop, trop sexy…

Beau, souriant, bronzé, cuivré, doré, sec, musculeux, barbu, bouclé, cool, calme, lumineux, torse nu, en short-pagne avec des sandales en cuir et un bâton noueux.

Franck était exactement comme le loup de Tex Avery, mais en plein milieu d’un troupeau de moutons encore en plus.

À voir, c’était divin…

Hé, mais moi aussi j’étais chaude pour retourner communier direct, hein !

On a un peu discuté… enfin… on a essayé de discuter au lieu de le mater…

Franck lui demandait si ce n’était pas trop pesant la solitude (le gros malin…) et moi je lui posais des tas de questions sur son clebs et puis on a vu nos amis Biendégagés et C iequi se pointaient au loin et on l’a salué pour aller les rejoindre sans les rejoindre parce qu’on avait peur de se perdre.

Juste avant, on lui a demandé où il allait et il nous a indiqué une petite montagne par là-bas.

Bon, ben au revoir, alors…

Ah ! Seigneur… Que Vous êtes cruel avec Vos ouailles ! La messe était dite, mais elle fut bien trop courte !

Inutile de préciser que je n’ai plus cessé d’emmerder Francky avec ça dans les heures qui ont suivi.

Au moment du pique-nique, M. Biendégagé lui a demandé s’il voulait du saucisson.

– Seulement si c’est du Bâton de Berger ! j’ai répondu et ça m’a fait glousser pendant au moins deux minutes non-stop.

Quand j’ai enfin réussi à me calmer, j’ai ajouté :

– Mais, hé… celui aux noisettes, hein ?

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