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GAVALDA Anna: Billie

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GAVALDA Anna Billie

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Et des moustiques ?

Et des gens que je connaissais même pas ?

Et des ânes que je saurais même pas tenir en laisse ?

Oh là là ! j’ai conclu, zéro chance que ça arrive !

Mais à la fin, j’ai dit oui quand même.

Francky sait s’y prendre pour me ramollir la couenne et les cocktails ont assuré le reste du démantèlement de ma pauvre carcasse. Et puis ça fait partie du deal-de-la-chambre-d’hôtel-d’après-la-partie-de-chasse : nous osons rarement nous demander des faveurs, mais celles auxquelles nous tenons vraiment, nous n’avons même pas besoin de nous les demander.

Et puis, disons-le : ce serait la morte-saison dans ma petite boutique et ça me ferait du bien de laisser ma momie se déshydrater peinard pendant quelques jours. Donc, banco : nous sommes allés Au Vieux Campeur le lundi suivant et je me suis retrouvée avec des genres de Moon Boot en croûte de vachette aux pieds.

Trop belles…

J’avais décidé de prendre toute cette aventure à la rigolade et j’ai commencé là, dans la boutique. Je me la suis jouée pouf à fond et j’ai tout essayé en hésitant pendant des plombes.

Franck voulait de la bourrique, il en aurait.

En vérité, j’étais très contente de partir en vacances avec lui. Voilà des années que nous ne nous voyions plus qu’entre deux portes tambour et il me manquait. Nous me manquait.

En plus, ça tombait pile poil dix ans après nos répétitions d’Alfred de Musset et ça, ça me plaisait. La perspective de le rendre chèvre pendant une semaine au milieu des moutons, c’était un beau cadeau d’anniversaire.

Dix ans. Dix ans déjà qu’on ne baratinait pas avec l’amour et il était déjà, je ne me faisais aucune illusion sur mon cas, ma plus grande histoire possible…

картинка 23

Rétrospectivement, le youkaïdi youkaïda a commencé à sentir le roussi dès notre rencard à la gare de Lyon.

Eh oui, parce que tout homme de sa vie qu’il était sûrement, le Arthur de mon Francky, j’avais la nette impression que c’était plutôt moi qu’il chauffait sur le quai.

Ho, ho, ricanais-je sous mon bob, mauvaise pioche, mon petit presbyte chéri, mauvaise pioche…

Bon.

J’ai fait l’imbaisable et je n’ai rien dit.

D’abord on peut être à voile et à vapeur en plus d’être ferroviaire et puis j’étais vraiment en mode vieille fille à ce moment-là de ma vie.

J’avais trop de retard dans ma compta pour me permettre de conter fleurette au premier allumeur de réverbères venu. Alors, qu’ils se démerdent avec leurs culs, Franck et lui. Le mien était en berne.

Merde, c’était des vacances ou quoi ?

Donc, bonne copine, je te l’ai refroidi vite fait le petit Arthur en Ray-Ban Aviator et leur ai laissé les deux places ensemble dans le sens de la marche.

Et j’ai dormi pendant tout le trajet.

Sérieux, la perspective de crapahuter dans des rochers avec mes boulets aux pieds, ça m’épuisait déjà…

Ensuite, on nous a convoyés jusqu’à un super gîte super familial avec plein d’autres super bobos super excités de marcher avec des super ânes super mignons et des super quignons de pain et du super frometon et là, direct, j’ai baissé le rideau et je me suis remise en défensive.

Hé, pas comme quand j’étais petite, hein ? Non, non ! Rien à voir ! Simplement, voilà : j’accompagnais Franck et basta. Qu’on ne vienne pas me faire chier en plus avec de la convivialité.

J’étais une commerçante qui commerçait tout le reste de l’année et là, j’avais surtout besoin de décrocher des rapports humains. Et surtout des sympathiques.

Je ne faisais pas la gueule, j’étais juste en congé.

Tout ça, c’était trop familial d’un coup pour moi et je savais déjà que je n’avais pas les moyens techniques d’assurer ma part d’excitation générale.

Toi Franck, moi Billie. Moi venir avec toi, toi pas demander plus.

Comme il m’aime et me connaît bien, il m’a laissée tranquille.

Nous dormions dans la même tente et, le deuxième soir, il m’a avoué qu’il leur avait dit à tous de ne pas m’en vouloir si j’étais si taciturne… Que c’était parce que je traversais un gros chagrin d’amour…

Je lui ai répondu qu’il avait bien fait vu que je suis toujours plus ou moins en train de traverser un gros chagrin d’amour et, quelques secondes de sourires plus tard, j’ai pas pu m’empêcher d’ajouter que c’était même l’histoire de ma vie, non ? Et là, genre on a gloussé dans nos duvets pour nous faire croire que j’étais vraiment trop trop rigolote, comme fille.

J’adorais dormir dans cette petite cabane avec lui (j’avais bien réparti les tâches : moi je la lançais en l’air (2 secondes) et lui, il la repliait (2 heures)), je sortais ma flasque de gnôle et on se racontait plein de trucs. On disait du mal du groupe, on ricanait, on pouffait, on faisait du mauvais esprit, on se racontait nos vies, nos bouts de feuilletons de l’autre qu’on avait loupés, nos bouquets, nos commandes, nos histoires de boulot, de bagues, de clients et de bracelets.

Franck m’imitait aussi certains youkaïdis de la rando encore plus gratinés que les autres et je riais comme une baleine.

Je riais tellement que, parfois, notre tente était au bord de s’envoler. Les autres devaient penser que je m’en remettais bien vite de mon grand chagrin d’amour…

Bah, je m’en foutais…

Je m’en fous des autres… Je n’aime que mes vis-à-vis.

Et mon chien.

À un moment, on nous a séparés en trois groupes pour une histoire de sentiers trop fragiles et on s’est donc retrouvés avec des « nouveaux » dont une famille très propre sur elle et bien dégagée derrière les oreilles.

Bien que le garçon et les deux petites filles fussent (’tain, j’en ai placé un ! 10 points ! Ten points pour Billie qui cause si bien la France !) très sages, leurs parents avaient l’air grave au taquet avec tous leurs principes de Grands Éducateurs Infaillibles.

Ils avaient encore les autocollants de la Manif Pour Tous sur leurs sacs à dos et nous ont demandé, à Franck et à moi, si nous étions fiancés et si nous allions nous marier.

Pauvres, pauvres hères…

Franck, occupé avec les vivres, n’avait pas entendu la question, du coup je leur ai répondu qu’on était frère et sœur.

Ben, ouais… Je voulais pouvoir continuer de hurler de rire toutes les nuits dans ma petite tente avec ma petite tante sans qu’ils viennent nous balancer un seau d’eau froide sur le dos…

Nous marchions derrière eux et, du menton, j’ai indiqué le fameux autocollant à Franck pour le faire sourire, mais il était un peu choubidou et n’a pas réagi.

Son Arthur s’était barré avec un autre groupe de Minimoys où y avait une petite Sélénia de vingt ans qui était bête à pleurer mais qui se réfléchissait trop bien dans ses verres miroir et ça l’avait un petit peu déçu de la vie… Bah, je lui ai fait en lui poquant les côtes : « Tu m’as, moi… » et comme il ne se détendait pas, j’ai sorti la trousse de secours :

– Que me conseilleriez-vous de faire le jour où je verrai que vous ne m’aimez plus ? je lui ai demandé comme ça.

– De prendre un amant, il m’a répondu du tac au tac.

– Que ferai-je ensuite le jour où mon amant ne m’aimera plus ? j’ai insisté.

– Tu en prendras un autre.

– Combien de temps cela durera-t-il ?

– Jusqu’à ce que tes cheveux soient gris, et alors les miens seront blancs, il a souri.

Et hop, c’était reparti pour un tour. Après ça, il avait de nouveau la patate. (Ah, nan ! Plus jamais, on a dit !)

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