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GAVALDA Anna: Billie

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GAVALDA Anna Billie

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Que son talent, c’était son fusil de chasse à lui et qu’il me devait bien ça.

Et là, bien sûr, il a cédé.

– Ton cadeau, qu’il m’a fait, en imitant ma voix de braqueuse de beauf.

*

Le temps presse… Encore un résumé à l’arrache qui s’annonce…

Bah, ça n’a plus tellement d’importance, tu sais… En ce qui nous concerne, le plus gros de la feuille de route, il est derrière.

À partir de maintenant, je crois qu’on perd beaucoup à continuer d’être connus. Notre petit Warcraft à nous, il nous a bien occupés jusqu’à ce que Francky daigne enfin terminer sa calzone chaude puis froide puis carbonisée puis refroide, mais après, on a tout rendu : les gourdins, les haches, les armures, les casques à pointe et toutes ces conneries.

On a passé la main. On était fatigués de se battre.

À partir de maintenant, on devient des petits bobos comme les autres et putain, et je ne devrais pas dire ce mot, mais je le dis quand même : et putain… que c’est bon !

Oh oui, que c’est bon d’être aussi con que les Parisiens ! De se foutre en rogne pour un Vélib’ foireux, une place de livraison occupée, un PV injuste, un restau bondé, un téléphone déchargé ou un horaire de brocante mal indiqué.

Que c’est bon, que c’est bon, que c’est bon…

Perso, je m’en lasserai jamais !

*

Résumé :

Au cours des épisodes suivants, nos deux héros, Franck et Billie, sont partis vivre à Paris et ils ont vécu comme ils se l’étaient promis.

Ils ont déménagé cinq fois en deux ans en prenant un peu de mètres carrés et en perdant quelques cafards à chaque barre de seuil.

Franck a été reçu à son école et Billie a exercé différents métiers plus ou moins glorieux, il faut bien l’avouer, mais, coup de bol, jamais dans les tubercules.

Petite étoile, vous êtes trop bonne…

Ils sont tombés amoureux chacun de leur côté, amoureux pour de vrai, amoureux avec de l’amour à l’intérieur. Ils y ont cru, ils se sont racontés, ils se sont motivés, ils ont déchanté, ils se sont pris des sots, des pelles et des râteaux, ils ont ri, ils ont pleuré, ils se sont consolés et ils ont fini par apprendre Paris. Ses codes, ses privilèges et ses servitudes. Ses grands fauves, ses territoires et ses points d’eau.

Ils ont travaillé comme des chiens, ils se sont nourris, pansés, beurrés, dégrisés, engueulés, quittés, gavés, gâtés, pourris, détestés, sevrés, réinitialisés, déçus, adorés, retrouvés et épaulés tout du long et surtout, ils ont appris à lever la tête ensemble.

Ce sont eux qui ont vécu.

Ce sont eux.

Dans les années qui ont suivi, ils se sont donc séparés plusieurs fois, mais ont toujours conservé, soit l’un soit l’autre et selon les aléas de leurs béguins respectifs, leur petit deux-pièces de la rue de la Fidélité qui demeure, encore à ce jour, leur unique port d’attache sur cette terre.

À part pour aller en vacances, et encore, Billie n’est plus jamais sortie de Paris, ville-doudou qui était devenue sa seule famille en plus de Franck, et Franck, parce qu’il était bon fils, a continué de prendre le train vers la sienne les veilles de fêtes et de jours fériés.

Son père ne lui parlait plus, mais ce n’était pas grave : il ne parlait plus à personne en dehors de son groupuscule d’amis en faction contre les Saboteurs. Sa mère était dans le gaz et Claudine allait bien. Claudine ne manquait jamais de lui transmettre des bisous pour Billie. Jamais. Et même des sablés un peu mous quelquefois.

Il y avait presque trois ans déjà, alors que Franck travaillait encore en alternance dans un atelier de polissage situé dans le Marais et que Billie venait l’y débaucher tous les soirs vu qu’elle était de nouveau célibataire, qu’elle travaillait de nuit à cette époque (blanche et avec des papiers, certes, mais il ne fallait pas trop rêver non plus) et qu’elle prenait son petit déjeuner tandis qu’il buvait son petit chablis du soir, espoir, les choses ont de nouveau roqué pour elle.

Parce que Franck était souvent en retard et que la petite dame fleuriste installée en face de son atelier avait au moins deux mille ans d’âge et qu’elle mettait des plombes à rentrer ses seaux, ses petits buis, ses pots de fleurs et tout son bordel, Billie – qui n’aimait pas attendre un garçon plus que de raison – avait commencé à lui donner un coup de main et à plier boutique avec elle pour ne pas rester inactive. (Et risquer de boire un demi avant son café-crème, disons-le, nous qui le savons.)

Et donc, de petits coups de main en petits coups de main, de petites parlottes en grandes discussions, de petits bouquets en grandes croix de deuil, de petits conseils en grand apprentissage, de petits samedis en grandes semaines, de petites initiatives en grands changements, de grandes innovations en petits succès, de petits chèques emploi-service en petites feuilles de paye et de petit bien-être en grand amour, la voilà qui était devenue fleuriste superstar.

Et c’était une évidence, petite étoile, une évidence…

Billie était née pour créer du beau tandis que tant d’autres avant elle s’étaient échinés à lui prouver qu’elle n’y aurait pas droit.

Une évidence.

Ce n’est pas une nuit qu’il faudrait pour raconter comment notre petite peureuse était devenue la coqueluche de sa rue, de son quartier, de son Rungis, des rédactrices de presse, des décorateurs et de tous les bouche à oreille du flower power à Paname, mais un livre entier.

Parce que si elle manquait de ressource côté dessine-moi un arbre de famille, question ramifications des pépètes, mammamia, elle aurait pu en donner, des cours magistraux, aux filles à papa des écoles de commerce…

Ce n’était pas une bosse, qu’elle avait, c’était un chameau complet !

Ce que Billie voulait, Dieu l’inventait pour elle.

Ses vêtements insensés (par tous les temps) de la tête (foulard) aux pieds (chaussettes), uniquement des motifs fleuris (cueillis dans des friperies), ses cheveux teints de toutes les couleurs du Pantone ®et assortis aux poils de son chien (un genre de caniche croisé teckel, mais en beaucoup plus laid) selon leurs humeurs à tous deux et sa vieille estafette Renault peinte en vert tendre et couverte de boutons-d’or que les pervenches n’osaient même plus verbaliser de peur de trahir la cause.

Question compta, ce n’était pas vraiment ça, mais bon, hé, les fleurs ça se fane quand on veut, hein ? Et puis payez donc en espèces les amis, ici c’est trop humide pour un terminal de carte bancaire. Regardez, je ne mens pas : l’écran est couvert de buée… Oh, zut, pas de chance… Payez en espèces, messieurs dames et l’on vous mettra un nuage de myosotis à la boutonnière pour la peine.

Les bouquets de Billie étaient les plus jolis, les plus tendres, les plus simples et les moins chers de Paris et, pour ce qui était de niquer son monde, elle n’avait de leçons à recevoir de personne.

Debout à l’aube, couchée à l’aube, sautillant toute la journée entre ses renoncules et ses pensées, Dr. Martens en Liberty aux pieds, ceinture en rafia, gouaille à la Arletty et sécateur en liberté qui cliquetait du soir au matin, de loin, on aurait dit la fille d’Eliza Doolittle version cockney et d’ Edward aux mains d’argent.

My Fair Fair Fair Billie…

Autant dire que de loin on ne reconnaissait plus grand-chose des Morilles.

Mhmm… un certain sens des affaires, peut-être…

La vieille était toujours là, mais elle avait totalement passé la main. Elle tenait la caisse et la convertissait en anciens francs chaque soir pendant que sa jeunette rentrait le trottoir. Oh, mon Dieu, mais ça faisait vraiment beaucoup d’argent et elle vivrait bien encore deux mille ans !

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