Erik L'Homme - A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit

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A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur ces clichés, je distingue parfaitement Otchi en compagnie de quelques malheureux clochards. Il est assis sur un carton, drapé dans une couverture de laine brodée de symboles – des glyphes puissants, je peux sentir leur pouvoir d’ici !

Je n’ai pas intérêt à me planter, demain.

Comme je l’avais prévu, Fafnir a suivi le sorcier et le tient sous surveillance. Otchi, quant à lui, attend sûrement l’heure du mystérieux rendez-vous fixé par le spectre.

J’abandonne Fafnir sur une consigne simple :

— A lamya roma irë ero autuva ! A lamya roma irë ero autuva ! Sonne la corne quand il partira !

Bien. Le coup de fil aux copains, maintenant. L’appel à la (grosse) cavalerie !

Je décroche le téléphone de la maison et compose le numéro de Romu. Après réflexion, je me suis dit que Romu serait plus rassurant pour Nina que Jean-Lu.

Moins lourd, également…

« Salut salut, bon ben j’suis pas là. Rappelez plus tard. Ciao. »

Message, quand tu ris… Tant pis, ce sera Jean-Lu.

Jasper ? T’as vu l’heure qu’il est ?

— Ne me fais pas croire que tu dormais déjà !

Tu as raison, mec, je surfais sur la Toile. Qu’est-ce qui se passe ?

— J’ai un service à te demander…

Ben voyons.

— Voilà, j’ai une copine à la maison qui…

TU AS QUOI ?

— Une copine. À la maison. Et je dois m’absenter demain. Un truc de famille. Elle va rester seule et je me disais…

Tu es en train de me dire que tu as réussi à entraîner une fille chez toi et que ton premier souci, c’est de t’en débarrasser ? ? ?

— Ben…

Elle est moche, c’est ça ?

— Pas du tout ! Elle est même plutôt canon, si tu veux savoir.

C’est la fille de l’autre fois ?

— Non, une autre.

Jasper qui croule sous les plans. C’est sûr, on est entrés dans la quatrième dimension !

— Bon, tu veux bien, oui ou non ?

OK, OK. Tu es sûr qu’elle est jolie ?

— Jean-Lu…

Je serai chez toi à l’aube ! Ou bien tout de suite, si tu veux.

— L’aube suffira. Ciao, vieux. Et… merci.

Faut bien que ça serve, les amis. Bonne nuit, Jasp ! Petit coquin, va.

Encore ? Qu’est-ce qu’ils ont tous avec leur « petit coquin » ?

En tout cas, j’ai fait coup double : Jean-Lu croit que je me suis métamorphosé en tombeur de filles et il gardera Nina demain, ce qui me laissera les mains libres pour m’occuper d’Otchi.

Parfait ! Il ne me reste plus qu’à faire un tour dans mon laboratoire pour remplir ma besace. Mais j’attendrai que ma mère soit partie – et Nina endormie.

Dernière épreuve : la tasse de thé en compagnie d’une fausse petite copine – qui m’en veut sûrement à mort – et d’une mère à l’humeur égrillarde. Youpi !

— En fait, ta mère est vachement sympa.

C’est Nina qui me dit ça, en se glissant sous les draps, juste à côté de moi, vêtue d’un pyjama déniché miraculeusement dans le fond d’une armoire. Un moi (halte aux fantasmes !) en maillot de corps et caleçon, enroulé dans un duvet, sur un matelas mousse…

Explication : impossible de laisser Nina seule dans une pièce, elle n’a rien voulu savoir ! Sauf dans la salle de bains (le fameux esprit de contradiction féminin).

Résultat : je vais passer une nuit de merde dans un sac de couchage à la con.

— Sympa ? je réponds pour répondre.

— Moderne, aussi.

— Ouais. Elle a été hippie dans sa jeunesse.

— Au début, j’étais un peu gênée, et puis j’ai trouvé mes marques.

— Qu’est-ce qui t’a pris de lui dire qu’on s’était rencontrés dans une soirée sur le thème des vampires ?

— Ça m’est venu sans réfléchir. Et puis c’est la vérité, non ?

— Oui, je reconnais en bougonnant. Tu as parfaitement manœuvré : tu lui plais.

— C’est vrai ?

— Crois-moi. Ma mère ne s’apprivoise pas facilement. Une heure de plus et tu avais droit à ton avenir dans les cartes de tarot !

— Je te plais aussi, Jasper ?

La voix de Nina s’est subitement rapprochée. Je me rends compte que son visage n’est plus qu’à dix centimètres du mien.

— Je… Comment ça ?

Mon timbre éraillé la fait pouffer.

— Moi je te trouve super craquant, avoue-t-elle sans une hésitation.

Je cherche quelque chose à dire pour désamorcer une situation qui est en train de m’échapper, quand ses lèvres effleurent les miennes.

Elle m’embrasse.

Elle m’embrasse !

Je me raidis (mon corps tout entier…).

Je ne sais pas comment je trouve la présence d’esprit de répondre à son baiser. Je suis pris de vertige.

Elle m’embrasse. Sa langue caresse la mienne.

J’y crois pas ! Ses cheveux me chatouillent le cou.

Elle m’embrasse…

— C’est pour m’avoir sauvé la vie, me souffle-t-elle en touchant ma joue avec des doigts qui tremblent légèrement. Mon chevalier !

Puis elle s’enroule dans la couette comme un sushi et vient me rejoindre sur le sol.

Elle se blottit contre moi et murmure encore, presque assoupie :

— Jasper…

J’hésite entre hurler et m’évanouir. Je me contente moins théâtralement de la prendre dans mes bras, doucement, sans la réveiller.

C’est la troisième fille que j’enlace.

La première, sous son arbre, était la dernière des romantiques cachée sous un pelage de trolle ; la deuxième, sur sa moto, une sœur dissimulée derrière un masque de femme fatale ; la dernière, dans ma chambre, une fille pas toujours sage déguisée en collègue de boulot.

— Jasper ?

— Oui Nina ?

— Tu t’en vas pas, hein ? Tu restes là… Tu me protèges…

— Dors, je suis là. Tu ne risques rien.

Elle se serre encore, m’offre le parfum de ses cheveux. Finalement, la nuit ne s’annonce pas si inconfortable que ça.

Post-it

Nommer une chose, c’est avoir du pouvoir sur elle.

Épilogue

13, rue du Horla – Deuxième étage / Bureaux de l’Association

— Allô ?

— Mademoiselle Rose… Je suis désolé si je vous réveille. Je suis l’Agent auxiliaire Omega.

— Vous ne me réveillez pas vraiment. Je suis encore au bureau. Pour vous faire un aveu, je prenais un peu de repos dans un fauteuil ! Vous êtes l’un des deux hommes chargés d’enquêter sur la disparition du Sphinx, c’est cela ?

— Parfaitement.

— Si vous m’appelez à cette heure-ci, c’est que vous avez des nouvelles.

— Exactement.

— Enfin ! Je vous écoute.

— Elles… elles ne sont pas bonnes.

— Qu’est-ce que vous cherchez à me dire ? Ou plutôt à me taire ?

— On a retrouvé le Sphinx. Mort. Au fond d’une impasse. Sous des sacs-poubelle.

— …

— Son corps porte les marques de…

— Ça suffit !

— Je suis désolé. Il…

— Taisez-vous ! Je ne veux rien entendre ! Je… Restez près de lui. J’arrive.

— Très bien, mademoiselle.

13, rue du Horla – Troisième étage / Club philatéliste / Appartement de mademoiselle Rose

— Sorcière ! Mais tu… tu pleures ! C’est la première fois que je te vois pleurer. C’est Walter, c’est ça ? Ou bien Nina ? Jules ? Jasper ?

— C’est le Sphinx, démon ! Le Sphinx ! Des Agents auxiliaires l’ont retrouvé, gisant sans vie dans une ruelle sordide…

— Le Sphinx… mort ?

— Et Walter qui n’est pas là ! Le seul avec qui j’aurais pu partager mon chagrin ! Walter, que je ne peux même pas prévenir…

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