Erik L'Homme - A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit
Здесь есть возможность читать онлайн «Erik L'Homme - A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 2012, Жанр: Старинная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit
- Автор:
- Жанр:
- Год:2012
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
C’était amusant, c’était excitant, voilà tout.
C’est pour cette raison qu’il n’y a jamais de héros parmi les gamins. Parce que pour pouvoir défier le danger, il faut savoir qu’il existe.
Est-ce qu’aujourd’hui je remonterais sur le vélo pour m’élancer dans la pente ? Sûrement pas. D’abord parce que le vélo serait beaucoup trop petit. Ensuite parce que j’ai autre chose à faire que m’emplafonner une bagnole : sorciers méchants, démons ricanants, vampires baveux, j’ai l’embarras du choix !…
On peut vivre sans penser à la mort. On peut aussi vivre en pensant à elle.
Je ne dis pas être obsédé par elle, non. Mais simplement se rappeler qu’elle est là, pas loin. Juste à côté. Histoire de ne pas gaspiller sa vie.
C’est ce que j’ai choisi de faire. De toute façon, puisque la mort existe, c’est idiot de l’ignorer.
On a souvent le sentiment qu’on ne peut pas mourir. Parce qu’on imagine que la mort nous attend loin devant, tout au bout. Au bout de quoi ?
On se dit : je n’ai encore rien fait, ma vie est si vide, c’est impossible que tout s’arrête brusquement. Eh bien si, c’est possible. Ce n’est pas parce qu’une vie est vide qu’elle ne peut pas être courte.
C’est pour ça que, malgré les injustices de Walter ou les indifférences de mademoiselle Rose et même si les missions qu’on me confie débouchent généralement sur des situations délicates, ma vie d’Agent (stagiaire) de l’Association me convient parfaitement.
Je sais que, demain, je pourrai rejoindre Ombe, je n’aurai pas sur la conscience le poids d’une vie insipide…
13, rue du Horla
Troisième étage – Club philatéliste / Appartement de mademoiselle Rose
— Réveille-toi, démon.
— Je ne dors jamais, sorcière. C’est bien mon problème, d’ailleurs. L’éternité paraît encore plus longue.
— Je sais que tu ne dors pas. C’était manière de dire.
— Toi, tu as la tête de quelqu’un qui a reçu une bonne nouvelle !
— C’est vrai. Je me suis dit que partager un peu de positif avec toi me changerait agréablement.
— Ah bon ? Vas-y, je t’écoute. De toute façon, je n’ai pas le choix.
— L’équipe des nettoyeurs que j’ai envoyés au manoir des vampires vient de me faire son rapport. L’Agent stagiaire Jules n’avait pas exagéré… Un véritable massacre. Dommage que le manque de temps ait empêché des investigations poussées.
— Que rapportent les premiers résultats ?
— Les vingt-sept vampires ont tous succombé à une hémorragie.
— Bon sang…
— Chaque corps compte au moins trois blessures fatales. Un vampire a été retrouvé à l’étage, en plusieurs morceaux. Les vingt-six autres victimes se trouvaient rassemblées dans une salle qu’elles n’ont pas pu quitter. L’attaque a été fulgurante. Et d’une sauvagerie inouïe. Je ne m’attarde pas sur les détails, mais…
— Mais ?
— Jules a évoqué dans son rapport une odeur de soufre, que les nettoyeurs n’ont pas relevée. Faut-il incriminer l’imagination galopante d’un jeune Agent stagiaire pressé de rentrer chez lui ou bien le manque de réceptivité des hommes envoyés sur place ? Tu as peut-être un avis. Après tout, le soufre, c’est ton rayon.
— Je souffre d’être enfermé dans ce miroir, ça c’est mon rayon ! Pour le reste… Du soufre, tu dis ? Je ne vois pas. Aucun démon passé dans votre monde n’aurait pu conserver assez de force pour vaincre ces vampires. Tu sais comment ça marche : on s’affaiblit en traversant la Barrière. Je crois plutôt que ton stagiaire a fumé !
— Je me demande qui a bien pu perpétrer ce massacre. Et pour quelle raison.
— Le chamane, sûrement ! Je t’ai dit, sorcière, de te méfier de lui.
— L’Oyun, à la suite d’un désaccord avec ses hôtes ? En l’absence de preuves, je préfère laisser le sujet ouvert…
— J’ai une proposition à te faire.
— N’y pense même pas, démon.
— Tu es seule, sorcière ! Et tu as bien besoin d’aide ! Si tu me libérais de ce miroir, je pourrais traquer ce chamane et…
— Tu seras encore dans ce miroir quand le monde s’écroulera.
— Je cherche juste à me rendre utile.
— En ce cas, reste à ta place, démon. Et puis, je m’en sors très bien. Malgré nos moyens limités, nous avons su réagir avant que la police s’en mêle.
— C’est donc ça l’élément positif que tu évoquais au début de notre passionnante discussion.
— En effet. De plus, la poursuite du chamane a perdu son caractère d’urgence. L’alliance de l’Oyun avec les vampires ne semble plus d’actualité.
— C’est le moins qu’on puisse dire. Eh bien, il ne te reste plus qu’à mettre la main sur Nina et à régler une centaine d’autres problèmes urgents !
— Jules a retrouvé, par hasard, la piste de Nina. Je l’ai transféré sur ce dossier.
— Tu te prives d’un précieux atout, sorcière. De tous les Agents dont tu disposes, c’est le seul capable de remonter jusqu’au chamane.
— Sitôt que Jules aura localisé Nina, je le remettrai sur sa mission initiale.
— Et le Sphinx ?
— Aucune nouvelle du Sphinx.
— Et Jasper ?
— Toujours aux abonnés absents.
— Et Walter ?
— Il continue de faire le mort. Ça y est, tu as terminé ?
— Pour l’instant, sorcière. Rien ne presse, j’ai tout mon temps.
12
C’est l’océan infini qui s’offre à moi.
À mes pieds se bousculent les galets d’une vaste plage.
La mer est noire, les pierres ont la couleur des coquelicots écrasés.
Là-haut, des oiseaux de cauchemar dansent dans un ciel laiteux. Nul arbre, nulle plante. Un univers minéral. Même l’eau ne ressemble pas à de l’eau.
« Je suis le titan échoué sur des rivages glacés, aux galets froids, le choc des vagues et puis l’effroi, les vastes flots bruissants de rage… »
Douce musique de mots que je murmure et qui apaisent le chaos de mes pensées.
Des ailerons acérés comme les lames d’une faux fendent la mer qui ressemble à une flaque de mercure. Quelles créatures vivent là-dedans ? J’ai appris à ne jamais avoir de réponse aux questions que je pose. Aussi, je ne vois qu’une manière de le savoir.
Je laisse choir sur les galets l’étrange manteau qui me préserve des embruns crachés par l’océan furieux. J’abandonne également mon pantalon de cuir et ma chemise de soie rouge. Les boutons en cornaline et la boucle de mon ceinturon font un bruit sourd en touchant le sol. Je retire mes bottes aux semelles de fer.
Je suis nu.
La brise trop chaude qui s’est levée vient cingler mon dos. Je fais jouer mes muscles, craquer mes cervicales. Je pousse un cri qui se perd dans le ciel chargé d’éclairs. Puis je prends mon élan et je plonge dans l’océan, qui entre en ébullition.
« Je lèche la sueur qui sourd de mille pores, je hume la peur exhalée par les gouffres noirs, j’entends les cris des hommes hurlant dans la pénombre d’une mer vide, j’écoute la terre qui se tord, la sirène enchaînée qui appelle les pâles désirs au festin de la mort ! »
La côte s’éloigne.
Les redoutables monstres marins viennent droit sur moi. Au dernier moment, ils m’évitent et s’enfuient. Je ris et je me lance à leur poursuite, dans une nage puissante.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.