Erik L'Homme - A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit

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A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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J’intercepte des bribes de conversation :

— … odeur affreuse de brûlé…

— … cris horribles !… la police a dit que…

Il n’y a pas un instant à perdre. Les forces de l’ordre et les pompiers vont bientôt investir le bâtiment. Pas bon, ça, pas bon du tout !

Je remets discrètement le bracelet runique autour de mon poignet, attrape la main de Nina pour lui faire partager mon sort de furtivité et montre l’escalier en faisant le signe « un » (comme « premier étage » ou bien « on monte »).

Retrouvant des réflexes d’Agent entraîné, elle se glisse sans un bruit derrière moi.

L’appartement où se tenaient les réunions du Cénacle spirite est toujours fermé. Parfait ! Ça veut dire que personne ne sait encore exactement de quoi il retourne. On a une petite longueur d’avance.

Je m’apprête à récupérer dans ma besace le nécessaire magique d’ouverture (et ainsi dévoiler la véritable nature de mes talents…) quand Nina sort une épingle de son soutien-gorge et s’attaque à la serrure.

Qui cède aussitôt, me laissant à peine le temps de déglutir.

— C’est ton pouvoir ? je demande. Ouvrir les portes ? Elle rit doucement.

— Comme je suis une fille pas toujours sage, mes parents m’enferment souvent dans ma chambre. Il a bien fallu que je me débrouille !

Une fille pas toujours sage ? Le feu me monte au visage, d’autant qu’elle a accompagné son explication d’un clin d’œil qui avait l’air coquin. Nina aurait-elle un côté délicieusement obscur ?

J’entre derrière elle dans l’appartement. Une odeur de chair brûlée nous saute à la gorge, me ramenant à des pensées nettement moins agréables.

— Qu’est-ce que…, commence à dire mon équipière en se protégeant le nez avec mon écharpe.

— Reste là, ne bouge surtout pas ! je la coupe en prenant le chemin de la bibliothèque.

La pièce est bien telle que Fafnir me l’avait montrée.

La table, au centre, est carbonisée et la fissure suinte encore une humeur visqueuse. Les quatre corps calcinés autour restent accrochés par les mains. Des traces de pure noirceur subsistent partout où ont traîné les ignobles et tortueuses racines.

Quel que soit celui qui a envoyé ses griffes dans notre monde, il a bien pourri l’ambiance. Et laissé derrière lui une vilaine odeur de soufre, que mon scarabée ne pouvait pas me rapporter.

— Ahhhh !

Je me retourne. Nina n’a pas écouté mes avertissements… Elle contemple la scène, stupéfaite, les yeux agrandis par l’horreur. Puis elle se détourne et vomit violemment. Moi, j’ai déjà vu la scène deux fois. On peut presque dire que je suis immunisé.

Pour ne rien arranger, des sirènes stridentes se font entendre sur une avenue toute proche. Il nous reste à peine quelques minutes.

Nina est repartie dans le couloir.

Je cherche des yeux l’inscription laissée sur le sol par le spectre à l’attention d’Otchi : « Celui que tu cherches sera à cette heure-là à cet endroit », avait-il dit. Je retiens un juron : une racine a partiellement détruit l’information. Je distingue néanmoins les mots « Hôt… » et « Hel… ». Rien sur l’heure à laquelle il est fait allusion.

— Hôt-Hel : Hôtel ? Hôtel Hell, l’hôtel de l’enfer ? je réfléchis à mi-voix.

Je continuerai plus tard. Il est grand temps de tirer notre révérence.

Mais, avant, je dois réagir comme un Agent de l’Association. Car il est clair que mademoiselle Rose ne pourra jamais intervenir avant l’arrivée de la police. Et il y a ici (je ne parle même pas de l’ADN de Nina qui couvre les murs…) des mystères qui ne doivent pas être laissés au regard de tous.

Regrettant encore une fois l’absence de mon portable et de l’appareil photo intégré qui m’aurait permis d’étayer mon futur rapport (qui aura le volume d’une thèse, si ça continue), je sors de ma besace un flacon d’essence maison (quand je dis essence, je pense plante, pas hydrocarbure !) à base d’absinthe, de lavande et de romarin.

L’absinthe et le romarin, qui éloignent les malédictions, sont étroitement liés au monde des morts. La lavande renforce leurs propriétés.

On les utilise également pour les purifications lourdes…

Je ne sais pas comment procèdent les équipes que L’Association envoie pour « nettoyer » les bavures, mais là, l’urgence commande !

Je répands le contenu du flacon dans la pièce, en insistant sur la table et les corps. Puis, courant rejoindre Nina, je lance derrière moi les mots déclencheurs :

— A urtal, sara olva ar olva nururon ar luinë olva ! A urtal, sara olva ar olva nururon ar luinë olva ! Brûlez, plante amère, plante des morts et plante bleue ! A etemental usquë ar morë ! A etemental usquë ar morë ! Chassez la puanteur et la noirceur !

L’embrasement est instantané. Les flammes, blanches, consument livres et mobilier.

— Vite, Nina ! je crie en lui prenant la main et en l’entraînant derrière moi.

— C’est toi qui… l’incendie… ? me demande-t-elle en toussant à cause de la fumée.

— Ouais. Je suis doué pour mettre le feu dans les soirées !

Elle ne rit pas. Je vais finir par croire que c’est vrai ce que j’entends autour de moi : mon humour est franchement moisi.

— C’est le protocole, tu le sais, je continue plus sérieusement alors qu’on dévale les marches. Je te rappelle que les Normaux ne doivent pas accéder à une scène de crime Anormale.

Des gens se bousculent dans le hall. La police commence à évacuer les habitants de l’immeuble.

Protégés par l’aura du bracelet, nous nous mêlons à eux pour sortir et profitons de l’attroupement des badauds autour des véhicules de secours pour quitter subrepticement les lieux.

— C’était quoi, là-haut ? me demande Nina d’une voix tremblante.

Je me rends compte que je lui tiens toujours la main.

— Une séance de spiritisme qui a mal tourné, je réponds, sans avoir l’impression de mentir. Ils ont sûrement appelé un esprit, mais c’est un démon qui est venu et qui leur a fait payer le déplacement. Ça puait le soufre, tu n’as rien senti ?

— Si, avoue-t-elle en frissonnant.

Bon, j’ai en ma possession des indices indiquant (pour peu que j’arrive à reconstituer le puzzle) l’endroit où se rendra Otchi. Il me reste à savoir quand. Mais pour ça, une fois encore, je compte sur mon fidèle Fafnir. Car son absence dans l’appartement des ouailles spirites ne peut signifier qu’une chose : il a suivi le sorcier. Je compte d’ailleurs le vérifier dès que possible. C’est-à-dire aussitôt que Nina sera en sécurité chez elle.

— Ça va ? je lui demande. Tu te sens mieux ?

Elle fait un oui fatigué de la tête.

— Tu veux que je te raccompagne chez toi ou tu te sens d’attaque pour prendre un taxi seule ?

Au regard qu’elle me lance, je comprends que j’ai dit les mots qu’il ne fallait pas dire.

— Jasper… Je ne peux pas rester avec toi, cette nuit ?

Hein ? ? ?

— Mes parents ne sont pas là en ce moment, m’explique-t-elle en m’agrippant le bras et en levant ses yeux vers moi. Après tout ce qui s’est passé, je n’ai pas envie de me retrouver seule dans un appartement vide.

— Zut ! Zut, zut et rezut ! je m’exclame en me frappant le front. Tu parles de parents… Ma mère m’attendait pour dîner ! Comme j’ai perdu mon téléphone, je n’ai pas pu la prévenir. Ça va être ma fête en rentrant…

Nina se mord les lèvres.

— Je comprends. Tant pis, je me débrouillerai. Après tout, je suis une grande fille ! Un Agent, pas vrai ?

Pour la deuxième fois de la soirée, je ressens le désir puissant de la protéger.

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