Erik L'Homme - A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit
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- Название:A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit
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5. L’auteur du carnage était à l’intérieur de la maison.
6. Il a fichu une telle pétoche à Fafnir que celui-ci en a oublié d’enregistrer la scène.
7. Si Fafnir s’en est tenu à mes directives et puisqu’il a réchappé du massacre, il a forcément suivi Otchi…
— Jasper ?
Je me retourne vers Nina.
— Mmmh ?
— Le train arrive. Qu’est-ce qu’on fait ?
— On monte, je dis en me levant. Notre cible est à Paris.
Se détachant avec netteté, les détails de la première scène envoyée par Fafnir brillent à présent sur l’écran de ma mémoire. Un nom sur une plaque, un numéro en fer forgé : 1857, rue Allan-Kardec.
Nina me regarde.
On s’est assis l’un en face de l’autre, dans un wagon presque vide.
— Jasper ?
— Quoi ?
Je suis tellement persuadé qu’elle va me prendre le chou avec mon don que je réponds sèchement, pour la décourager d’aller plus loin.
Peine perdue.
— Je voulais te demander… continue-t-elle après une hésitation.
— Si c’est au sujet de mes talents particuliers, on en a déjà parlé ! je soupire.
Elle secoue la tête.
— C’est par rapport à Ombe.
Je reste un moment sidéré. Je m’attendais à tout sauf à ça.
— Ombe ? je réponds en toussotant.
— On raconte, parmi les stagiaires, que tu l’aimais bien.
Misère…
— Je, hum, oui, c’est vrai. Mais… pourquoi tu me dis ça ?
Elle se mord les lèvres.
— Sa… disparition a dû te faire un choc. Moi, c’est pas pareil. Sa… perte nous a tous touchés, les stagiaires. Mais je ne la connaissais pas beaucoup. Le seul souvenir personnel que j’ai d’elle, c’est une séance d’entraînement aux arts martiaux. Elle m’a mis une raclée que je ne suis pas près d’oublier !
Je ne peux empêcher un sourire d’éclore sur mes lèvres. J’imagine la scène !
En fait, je n’avais pas pris conscience que les liens qui unissaient Ombe à l’Association n’étaient pas seulement constitués de Walter, mademoiselle Rose et de moi. Les stagiaires l’avaient également tous connue, et tous avaient partagé des petits bouts de sa vie.
— Je voulais te dire que… j’étais désolée pour toi, poursuit Nina, visiblement affectée. Je n’ai pas eu l’occasion de le faire avant. Mademoiselle Rose nous avait interdit de te rendre visite à l’hôpital. Ensuite, les missions se sont enchaînées et…
Je lui prends la main. Elle se tait, surprise.
— Merci, Nina, c’est gentil.
Elle me renvoie un sourire un peu pâle. Je retire ma main, appuie ma tête contre la paroi du wagon et fais semblant de m’assoupir, mettant un terme à cette embarrassante situation.
C’est la première fois que j’évoque Ombe avec quelqu’un. Ça me fait tout drôle. D’autant plus drôle que si, pour les autres, Ombe est morte, ce n’est pas le cas pour moi. Enfin, pas tout à fait.
Pratiquant ce que je fais de mieux après les calembours moisis et les sortilèges détonants (ou l’inverse), je m’empresse donc de fuir. Je repousse dans un coin de ma tête les pensées qui me mettent mal à l’aise et renoue le contact avec Fafnir.
— Fafnir ? Fafnir ? Fafnir ?, je murmure, le plus silencieusement possible.
Mon scarabée répond aussitôt. Le projecteur se met en marche et les images se bousculent à nouveau dans ma tête. Des images en couleurs. Soit Fafnir a cessé de m’en vouloir, soit le noir et blanc est la marque exclusive du passé.
En tout cas, il n’a pas changé de place : il est toujours perché sur son panneau, devant le numéro 1857 de la rue Kardec.
Qu’est-ce qu’il attend pour bouger, ce flemmard ?
— Faren muruina ! A tuwë yando ettelëa curuvar, hortalinqua ! A nyarë nin man cararo… Faren muruina ! A tuwë yando ettelëa curuvar, hortalinqua ! A nyarë nin man cararo… Assez roupillé ! Trouve le magicien étranger, en vitesse ! Raconte-moi ce qu’il est en train de faire !
Je sens une hésitation. Une appréhension.
Puis la force de mon commandement (ou la volonté de me faire plaisir…) prend le dessus et Fafnir se déplace jusqu’à la porte cochère.
Là, bourdonnant devant l’interphone, il marque un temps d’arrêt. J’en profite pour lire les plaques en cuivre vissées les unes au-dessus des autres :
« Dr Marteens, proctologue, 2 e étage – Sur rendez-vous ».
L’assemblée vampirique n’ayant pas dégénéré en partie fine, je ne vois pas Otchi recourir aux sévices d’un tel praticien.
« Dr Folamour, ongles incarnés, retours d’affection, 5 e étage – Consultations à toute heure ». Même remarque ! « Cercle littéraire amateur réservé aux Vieilles Patates, 3 e étage ». Bonjour, moi Otchi, touriste de Sibérie, vouloir apprendre à éplucher correctement langue de la France ! Non, pas ça non plus.
Ah ! Voilà : au premier étage, un « Cénacle spirite ». Ça semble plus dans les préoccupations d’un sorcier, les esprits. Mais pourquoi ? Pourquoi maintenant, pourquoi si brusquement ? Et pour quoi faire ?
Réponse à l’étage.
Fafnir repart et vole pesamment le long de la façade.
Première fenêtre, un étudiant noyé dans ses cours.
Deuxième fenêtre, une cuisine dans laquelle s’active un père de famille, bombardé de mies de pain par trois gosses en état d’hyperactivité évidente.
Troisième fenêtre… Rideaux. Tirés. Des rideaux épais dissimulant quelque étrange cérémonie. C’est là ! Fafnir me retransmet d’ailleurs une longue plainte et des cris. Vite ! Tout en bas du tissu masquant la scène, un rayon de lumière. Mon scarabée se précipite et… Euh… Non, finalement, ce n’est pas là. C’est seulement une chambre à coucher. Je sens mes joues qui s’empourprent.
Penaud, Fafnir se déplace jusqu’à la quatrième fenêtre.
Cette fois, aucun doute. Les rideaux de velours rouge sont à peine tirés sur une pièce haute de plafond, éclairée par des bougies blanches de différentes tailles. Le parquet est consciencieusement ciré et les rayonnages, fixés aux murs, débordent de livres anciens.
Une table ronde, lourde, en bois sombre, occupe le centre.
Cinq personnes sont assises autour et se tiennent la main : quatre dames respectables auxquelles on aurait donné l’hostie sans confession, habillées avec le goût d’un autre âge, et Otchi qui, avec son crâne sans poils, ressemble à une marionnette de cire.
— Les esprits vous écoutent, grand maître. Exposez votre requête.
C’est une des femmes qui vient de parler. Sa voix est étouffée par l’épaisseur du vitrage, mais il me semble bien l’entendre trembler.
Pourquoi a-t-elle appelé Otchi « grand maître » ? Peut-être qu’il en connaît un rayon en matière d’esprits. Je ne suis pas très au fait des spécialités mongoles.
Otchi remercie son hôtesse d’un signe de tête et prend la parole. Sa voix est grave et puissante. La langue qu’il utilise grince dans l’air comme une craie sur un tableau…
— A Gimoa sharkû Gûli, snagahaiishi…
Un irrépressible frisson me parcourt. Fafnir, lui, tremble carrément. Quant aux spirites, elles ont brusquement pâli. D’où provient ce dialecte ? De Sibérie ? Non. Il y a quelque chose d’elfique dans les inflexions. Un elfique corrompu. Ou bien terriblement archaïque. Le pire, c’est qu’à la réflexion, je suis sûr d’avoir déjà entendu cette langue…
Les événements me ramènent auprès du Cénacle qui, à mon avis, est en train de vivre avec Otchi sa plus étonnante expérience.
La table se met à fumer.
À exsuder des volutes blanchâtres, des formes spectrales d’une inhabituelle densité.
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