Erik L'Homme - A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit
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- Название:A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit
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— Tu veux dire que c’est toi qui… les vampires ?
— Non ! Oh, non… Moi je t’ai vue dans le sac, quand Aristide a quitté le métro. Je vous ai suivis. Ensuite, il s’est passé quelque chose dans cette maison, quelque chose de bizarre et d’horrible, mais je ne sais pas quoi. Quand je suis passé à l’action, les vampires étaient déjà morts.
— Aristide ? Il s’appelle Aristide ?
— S’appelait. Et ne me regarde pas comme si j’étais cinglé ! Je te jure que j’ai dit la vérité.
Elle hésite puis reprend la parole, d’une voix hésitante.
— Tu es venu me sauver ? Tu as risqué ta vie pour moi ?
— Article 8, Nina : « L’aide à un Agent en danger prime sur la mission en cours. »
— Ça n’enlève rien à ton courage… Je m’en veux, si tu savais comme je m’en veux d’avoir écouté la rumeur !
— La rumeur ? Quelle rumeur ?
— Comme quoi tu n’aurais aucun pouvoir, que tu aurais triché pour entrer dans l’Association, tout ça pour impressionner les filles. Je sais, c’est nul, mais c’est ce qui se disait !
— Ah bon ? je trouve seulement à répondre. On ne parlait pas de mes exploits contre les vampires, les démons, les mages noirs ?
— Ben… Non.
Je commence à comprendre que, pour disposer d’une légende qui tienne la route, il faut la bâtir soi-même. Et donc avoir un solide plan de com !
Mais toute légende réclame, pour traverser les siècles, de ne pas être fauchée dans ses balbutiements. Et c’est ce qui risque d’arriver si on traîne…
Les autres captifs s’avèrent être les membres d’une même famille. Le père, la mère et leurs deux fils, des adolescents hébétés, encore sous le choc de leur capture.
— Qu’est-ce qui s’est passé ? demande l’homme en essayant de réconforter les siens. Qui êtes-vous ?
Quelques semaines plus tôt, j’aurais bombé le torse, exhibé fièrement mon appartenance à l’Association et commencé un interminable récit dans lequel je me serais donné le premier rôle. Mais « les épreuves ne valent que si elles prouvent notre valeur », tempère Gaston Saint-Langers, et j’ai mûri, coup dur après coup dur.
Enfin, disons pour plus d’exactitude que je mens mieux…
— Je marchais dans la rue quand j’ai entendu des cris, j’invente, sous le regard intrigué de Nina. La grille était ouverte, je me suis approché de la maison, j’ai poussé la porte et j’ai exploré les étages. Jusqu’à vous trouver. Qu’est-ce qui est arrivé ? Qu’est-ce qui se passe, ici ?
Je ne vais quand même pas leur révéler qu’en bas tout est sang dessus dessous…
Le pauvre homme se lance dans le récit de leurs malheurs, soutenu par les hochements de tête de sa femme.
Ils venaient de garer leur voiture dans le parking souterrain d’un centre commercial, au cœur de Paris, quand les lumières se sont éteintes. Des individus ont surgi de la pénombre, se sont emparés d’eux et les ont emmenés dans cette étrange bâtisse.
— Vous êtes sûr qu’il n’y a personne ? me demande-t-il, blanc comme un linge. J’avais pourtant l’impression qu’il y avait une fête.
— Et puis on a entendu du bruit, ça ressemblait à une énorme bousculade, ajoute sa femme qui serre toujours contre elle les deux garçons.
— Je n’ai rien vu, je confirme en croisant les doigts dans mon dos, autant pour couvrir mon mensonge que pour éloigner le mauvais sort. Mais les hommes qui vous ont enlevés pourraient très bien revenir ! Il faut s’en aller, tout de suite.
Je n’ai pas besoin d’insister. L’heure n’est pas à la mamouchka dans le manoir de la famille Addams. Personne ne tient à profiter de l’ambiance fétide des lieux…
Je prends la tête de l’expédition et nous dévalons les escaliers jusqu’à la porte principale.
Guidé par la lumière des réverbères, je traverse le parc en courant, les Pas-de-bol et Nina sur mes traces. Je me sens nettement mieux une fois dans la rue, mais je ne ralentis vraiment qu’en arrivant devant la station RER.
Quand je me retourne, tout le monde est hors d’haleine.
Moi pas.
— Voilà, vous ne risquez plus rien, je dis au chef de famille. Nina… euh, la jeune fille ici présente, va vous accompagner jusqu’à Paris et…
— Hors de… question, souffle Nina pliée en deux à la recherche de son souffle. Je ne… te quitte pas… d’une semelle.
Sans considération pour les épreuves qu’elle vient de subir, je la prends par l’épaule et l’entraîne à l’écart. À la trolle (mais sans couverture à étaler contre un arbre…) !
— Je dois continuer l’enquête, je lui dis en pointant le « dois ». Rentre chez toi, tu as eu ton compte d’émotions pour la journée ! Je sais que tu es un Agent et que tu te sens impliquée. C’est louable et légitime, mais je t’assure que je peux me débrouiller seul.
— Ça n’a rien à voir, avoue-t-elle, l’instant de surprise passé, en vissant ses yeux dans les miens et en s’accrochant à moi. Je n’ai pas envie de rester seule… Avec toi je me sens en sécurité.
C’est bien la première fois que j’entends une chose pareille ! D’habitude, c’est moi qui suis en demande de protection : mademoiselle Rose, Erglug, mes sortilèges nombreux et (a) variés (parfois)…
Elle insiste :
— Ne m’abandonne pas, Jasper. S’il te plaît !
J’ai parlé, déjà, des pleurs et du commutateur enfoui au cœur des hommes ?
Eh bien, il faut ajouter aux larmes la détresse, qui semble avoir le pouvoir de transformer n’importe quel garçon en héroïque chevalier servant.
Parce que je ressens tout à coup le besoin impérieux de protéger cette fille.
— D’accord, d’accord. On reste ensemble.
De toute façon, après avoir jeté des regards inquiets dans notre direction, la famille Morte-de-peur s’est éclipsée, jugeant sans doute notre comportement un brin déroutant.
Comment leur en vouloir ? J’espère seulement qu’ils n’appelleront pas la police trop vite. Pas avant que l’Association ait le temps de nettoyer le foutoir.
— Tu as ton téléphone ? je demande à Nina.
— Euh… on me l’a pris quand on m’a capturée. Désolée !
— Tu connais le numéro d’urgence par cœur ?
— Je l’avais enregistré sur mon portable. Il est plutôt difficile à retenir…
— Impossible de contacter l’Association, alors. C’est embêtant. Très embêtant.
D’autant plus embêtant que le seul moyen qui me reste de joindre mademoiselle Rose, c’est d’utiliser un charme de communication. Avec cette fille qui s’accroche à moi comme un Post-it sur un frigo, cette solution semble compromise.
— Tu as vraiment perdu ton téléphone ? me demande Nina.
— Je l’ai oublié dans un café. Je t’ai déjà dit de ne pas rire !
— Je ne ris pas. J’ai trop froid pour ça. Tu n’as pas froid, toi ?
— Non.
Nina tremble, en effet. Elle n’est pas bien épaisse. Petite et mince. Bien foutue, je le remarque seulement. Jolie. Si on aime les rousses… Nina a de superbes yeux verts (je l’ai déjà dit ?) qui ressortent sur un visage doux, piqueté çà et là de taches de son. Ses cheveux sont coupés dans le cou. Elle porte une écharpe crème. Un gros bleu s’étale sur une pommette.
— Qu’est-ce que tu regardes ?
— Rien, je m’empresse de répondre. Les… les vampires t’ont frappée, on dirait.
Elle baisse la tête et enfonce plus profondément les mains dans son blouson de cuir.
— Aristide… Il m’a giflée. Très fort. J’ai perdu connaissance…
Je ne dis rien. J’ai assisté à la scène, en direct.
Salaud de vampire ! S’il n’était pas déjà à l’état de compote sanguinolente, je l’aurais brûlé avec joie !
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